la route ouverte

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mon cheminement en soins infirmiers

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plus que le quart du bac à terminer!

Ça y’est, les trois-quarts du bac sont complétés! Les notes ne sont pas encore sorties (évidemment) mais je suis assez confiante d’avoir obtenu la note de passage partout. Cette 3e session était réputée être la plus difficile, elle l’a été sur le plan de la motivation mais pas sur le plan académique. Les cours ne présentaient pas de difficultés particulières, pas beaucoup d’intérêt non plus par contre! Le fait d’avoir eu le stage en début de session s’est révélé avantageux parce que la fin de session fut du même coup moins chargée. Le stage s’est super bien déroulé et j’ai obtenu une bonne note (ce qui n’est pas toujours relié!). Plusieurs filles que je connais ont eu un super bon stage mais n’ont pas été évaluées en conséquence. Il faut dire que la méthode d’évaluation laisse un peu perplexe, car la superviseure qui note le stage nous rencontre 2 fois 1 heure en tout. Elle ne nous voit jamais en stage, et ne tient pas nécessairement compte des commentaires de l’infirmière qui nous accompagne. Disons qu’on a déjà vu plus équitable comme méthode d’évaluation.

Nous avions un cours d’initiation à la recherche en sciences infirmières qui m’a semblé être 3 sessions en retard. C’était le seul cours au contenu structuré et véritablement utile. Nous avions un cours intitulé « collaboration I » dont je n’ai pas à ce jour compris l’objectif; divisé en deux, la 2e partie était offerte en « formation à distance » via des présentations powerpoint accessibles via moodle. En fait, par « formation à distance » on voulais simplement dire qu’il n’y avait pas de cours offert, parce que lire les powerpoint, c’est pas mal ce qu’on fait dans tous les cours de toute façon! Le contenu était complètement décousu, avec des notions sur toutes sortes de sujets sans lien apparent entre eux. Nous avons eu un « cours » d’éducation à la santé des groupes offert en « approche par projet » ce qui signifie aucune théorie fournie, un recueil de lectures à faire et un projet d’activité à monter avec le support d’un superviseur (lire: étudiant à la maîtrise) pour un total de 3 heures durant toute la session! Les autres cours (psychiatrie et santé et vieillissement) ont été très décevants: ils étaient la répétition des cours suivis au cégep avec absolument aucun ajout intéressant, et même un niveau moins élevé dans le cas du cours de psy.

Ce n’est pas encore le temps du bilan final, mais disons qu’après 3 sessions sur 4, je peux déjà dire que les attentes n’ont pas été répondues et que la déception est le plus souvent au rendez-vous.

Espérons que la dernière session qui débute demain me permettra de terminer sur une meilleure note! Voici l’horaire qui m’attend pour les 4 prochains mois.

aller et revenir de stage, à l’automne

Voici 2 petits vidéos d’images captées lors de mon trajet à vélo pour me rendre et revenir de stage, à l’école Charles-Lemoyne de Pointe St-Charles. Sélectionner HD pour votre plaisir de visionnement!

 
aller!

retour!

video crise

La relâche m’a permis d’effectuer un petit ménage dans toutes mes affaires d’école qui encombrent mon ordi. Ce faisant, j’ai retrouvé ce video que nous avons réalisé, en équipe de 5, pour le cours « situation de crise » de la session dernière. Il s’agissait de présenter une vignette video illustrant une intervention en situation de crise.  C’est typiquement le genre de travail de session que je déteste faire car: 1. je ne suis pas comédienne, 2. je ne suis pas cinéaste, 3. je ne suis pas réalisatrice!  Je me suis quand même bien débrouillée pour cette fois-ci étant donné que j’ai refilé le jeu à mes coéquipier pour m’occuper de filmer et monter le video, un très bon arrangement en ce qui me concerne!

 

clinique communautaire de Pointe St-charles

Mon stage en santé scolaire m’a appris que les infirmières dans les écoles sont en fait employées par le CSSS auquel est rattachée l’école de par sa localisation.  Elles travaillent donc une partie du temps dans les écoles et une partie du temps au CLSC, notamment pendant les vacances scolaires estivales. Ainsi, à l’école Charles-Lemoyne où j’ai effectué mon stage, l’infirmière travaille pour la Clinique communautaire de Pointe St-Charles. Cette clinique a un mandat de CLSC mais elle est aussi un organisme communautaire contrôlé par les citoyens et citoyennes: en effet, un conseil d’administration est formé de 9 citoyens bénévoles, d’un coordonnateur général ainsi que d’une représentante du personnel. C’est en assemblée générale, une fois par année, que le conseil d’administration est élu et que sont prises toutes les décisions concernant les grandes orientations et les priorités d’action de la Clinique communautaire. « Si la pauvreté est de loin la première cause d’une mauvaise santé, développer son pouvoir individuel et collectif sur sa vie est un facteur prépondérant d’une bonne santé », peut-on lire sur le site internet de la Clinique, et c’est dans cette optique que le combat continue d’être mené afin de conserver à la clinique ce statut unique au Québec qu’elle détient depuis 1968, année de sa fondation. C’est d’ailleurs inspiré par les cliniques communautaires que le gouvernement a mis sur pied les premiers CLSC en 1974, et la clinique s’est alors battu afin d’être reconnue comme un organisme communautaire autonome avec mandat de CLSC. À trois reprises ensuite à ce jour la clinique aura dû à nouveau se mobiliser contre des lois qui cherchent à la fusionner et l’assujettir. À la création des CSSS, il a été question que la clinique reçoive son financement du CSSS selon les priorité de ce dernier.  Les citoyens de Pointe St-Charles se sont objectés et ont obtenu gain de cause: la clinique a de nouveau réussi à conserver son statut alternatif d’organisme communautaire autonome et reçoit son financement directement de l’Agence de la santé et des services sociaux de Montréal.

Le statut d’organisme communautaire de la clinique et sa gestion citoyenne en font un acteur de premier plan au niveau des luttes qui doivent être menées dans le quartier, comme par exemple lors de l’opposition au déménagement du casino à Pointe St-Charles et de la mobilisation au sujet de la protection du parc de la Congrégation et de l’utilisation des terrains désaffectés du CN. Parmi les combats en cours et à venir, on retrouve celui, crucial, contre l’embourgeoisement du quartier, phénomène qui a fait augmenter l’évaluation foncière et conséquemment aussi les loyers et le prix des maisons, situation dramatique pour une population aussi pauvre que celle de Pointe St-Charles.  La présence au bord du canal Lachine de condos et de lofts luxueux contraste d’ailleurs de manière frappante avec le reste du quartier. En dépit du grand nombre de logements sociaux (tirant la moyenne du coût des loyers vers le bas), le loyer médian a subi une hausse de 17% entre 2001 et 2006. Cela a fait augmenter la part du revenu consacré au loyer, et accru la précarité des habitants du quartier où 58% des ménages ne comptent que sur un seul revenu. (Évidemment, l’embourgeoisement du quartier ne déplaît pas à tous, certains y trouvent leur compte.) La clinique communautaire est bien placée pour constater l’appauvrissement de la population puisqu’elle travaille en première ligne et monte au front de toutes les luttes. Son statut d’organisme communautaire lui permet de coordonner plusieurs ressources à la fois pour répondre aux besoins de la population en matière de services de santé.

tiré de "regard sur la défavorisation à Montréal" de la Direction de la santé publique et de l'Agence de la santé et des services sociaux de Montréal

Mon stage en santé scolaire à la clinique communautaire de pointe St-Charles m’a permis d’entrer en contact avec un milieu dynamique où les acteurs sont dévoués et enthousiastes. Je suis plus que jamais persuadée que le véritable travail de prévention et de promotion de la santé doit se faire de cette façon, en lien direct avec les communautés et si possible mené par elles-mêmes, pour elles-mêmes.

 

 

formation accréditée

Jeudi dernier j’ai eu l’opportunité  d’assister à une formation au sujet de l’évaluation physique, à la clinique Communautaire de Pointe-St-Charles. La formation était offerte par un infirmier praticien enthousiaste et dynamique de  Charland et Gamache, une firme de services conseil en soins infirmiers. Je ne connaissais pas ce genre d’entreprise. Celle-ci est menée par deux infirmières qui embauchent des contractants pour donner des formations, mais ils font aussi de l’évaluation de compétences, de l’expertise conseil, du développement d’ordonnances collectives et de formation pour les infirmières et les infirmières auxiliaires. Comme la firme possède une accréditation officielle de la SOFEDUC, toutes les formations qu’elle dispense donnent des unités de formation continue. Il s’agit d’un atout important dans le contexte actuel alors que l’obligation pour les infirmières de cumuler 20 heures de formation continue, dont 7 doivent être accréditées, vient d’entrer en vigueur en janvier 2012: en effet, peu d’options s’offrent actuellement aux infirmières pour rencontrer cette nouvelle norme. Même les formations offertes par les employeurs, centres hospitaliers ou autres, ne sont pas nécessairement accréditées, et les infirmières doivent donc chercher elles-mêmes où et quand elles peuvent obtenir ces unités, sur leur temps et à leur frais bien entendu. En ce sens, les firmes comme Charland et Gamache font preuve d’un bel opportunisme qui leur permettra certainement de bien se positionner dans le marché des formations accréditées, quand celui-ci sera plus développé.

Journée de formation dans le cadre du stage

Jeudi, 2e journée de stage de la semaine. L’infirmière qui me reçoit à l’école Charles-Lemoyne m’a invitée à une journée de formation offerte par la table de concertation des infirmières* en santé des jeunes 5-12 ans, dont elle est membre du comité exécutif. Deux formations étaient offertes, l’une en avant-midi portant sur les troubles du sommeil, présentée par Evelyne Martello et l’autre en après-midi au sujet de la cyberprédation principalement. L’événement permet aussi à des recrues comme moi de discuter avec 80 autres infirmières scolaires et d’élargir son réseau.

l'entrée de l'hôpital Rivière-des-Prairies

La journée se déroulait à l’hôpital de Rivière-des-Prairies, un endroit où je n’avais jamais mis les pieds. Situé sur un grand terrain en retrait de la route, le bâtiment est entouré d’arbres et d’espaces verts où sont installées des tables à pic nic, des chaises adirondak et des aires de jeux pour enfants. J’ai passé la pause du matin à me balancer au soleil et la pause du dîner, assise sous un arbre,  à relaxer et lire tranquillement, réchauffée par le soleil radieux et bercée par le vent tiède.  Alors que je me fermais les yeux en me disant qu’il devait être bien agréable de travailler ici et venir s’assoir dehors pendant les pauses, provenant du 3e balcon complètement grillagé, des cris stridents et paniqués d’enfants  m’ont rappelé où j’étais. Un hôpital, ça reste un hôpital, ça se confond pas avec le club Med même quand il fait un temps superbe.

*la table de concertation  compte des représentants  d’une trentaine de CSSS oeuvrant en santé scolaire. Elle est un lieu d’échange sur la pratique infirmière en ce qui a trait à la santé des jeunes. C’est également un regroupement qui permet un partage d’expertises cliniques et l’élaboration d’outils de travail en soins infirmiers.

début du stage en santé scolaire

L'école Charles-Lemoyne sur la rue Mullins, à Pointe-St-Charles. On remarque la superbe architecture typique des polyvalentes québécoises. L'école accueille maintenant des enfants des niveaux préscolaires et primaires. Devant l'édifice, sur cette captation de streetview, le camion de livraison du Garde-manger pour tous, organisme qui permet aux enfants de l'école de prendre un dîner chaud pour 1$ incluant le service de garde tous les midis.

J’ai maintenant complété 4 journées de stage en santé scolaire à l’école Charles-Lemoyne de Pointe-St-Charles. J’ai eu la chance de voir et d’effectuer déjà une grande variété de tâches et d’activités différentes même dans un aussi court laps de temps. Je suis assez surprise finalement de ce en quoi consiste le travail d’infirmière en santé scolaire. Je constate qu’il s’agit moins de faire des soins que de planification, prévention et promotion. En fait, il existerait (selon mes sources!) 2 écoles de pensée au sein des infirmières scolaire: il y a d’abord celle  qui s’assoit dans son bureau et attend que les enfants viennent la voir pour un quelconque problème.  Le second type est une infirmière qui est proactive et organise des activités de promotion de la santé et de prévention des maladies liées aux lignes directrices en matière de santé publique, et aussi directement inspirées des besoins et des caractéristiques de la communauté entourant l’école. L’infirmière avec qui j’ai la chance de travailler est définitivement du 2e type, ce qui fait que je suis loin d’avoir un stage « relax »!

fiche d’urgence-santé de l’élève

Toutefois, peu importe le type d’infirmière, en début d’année, la charge de travail administratif est assez lourde:  en effet, à l’inscription les parents remplissent une fiche de santé sur laquelle ils identifient les problématiques et/ou les besoins de leur enfant en matière de santé. Ces fiches sont ensuite acheminées à l’infirmière qui doit les vérifier, les trier et les traiter. Par exemple, si un parent a inscrit sur la fiche de santé que son enfant souffre d’allergies graves et qu’il doit avoir avec lui un épipen, l’infirmière rencontre les parents pour qu’ils signent un formulaire d’autorisation de distribuer un médicament; elle rencontre aussi tous les enseignants avec qui l’enfant aura des interactions, donc son professeur mais aussi les « spécialistes » (profs d’anglais, arts plastiques, éducation physique, musique …) afin de leur prodiguer les enseignements requis au niveau des allergies et de l’utilisation de l’épipen. L’infirmière devra aussi faire le suivi avec les responsables des services alimentaires et organiser des activités d’enseignement pour expliquer aux compagnons de classe de l’enfant les restrictions et les conséquences reliées à une allergie grave. Le mécanisme est le même pour tous les problèmes de santé qui nécessitent un suivi pendant les heures de classe, avec un degré de complexité dans la tâche qui fluctue selon la gravité et la rareté de la situation: ainsi les élèves et les enseignants sont assez habitués de composer avec l’asthme, alors qu’un élève qui souffre d’un diabète de type 1 entraîne toute une chaîne d’interventions et de formations plus spécifiques.

autorisation de distribuer un médicament

La rentrée est aussi le moment du dépistage des poux car la promiscuité des camps de vacances et des camping de l’été favorise la propagation des petits insectes inoffensifs et mal-aimés! L’infirmière se charge de faire l’examen visuel des tête pour dépister les enfants porteurs de poux et/ou de lentes et assure ensuite le suivi avec les parents, puisqu’elle est autorisée, par une ordonnance collective, à prescrire les traitements adéquats. Elle doit aussi faire le suivi populationnel au niveau de l’école, et ce d’ailleurs pour tous les types de problèmes de santé.

Passée la rentrée, l’infirmière scolaire continue de prodiguer les soins ponctuels nécessaires pour les menus bobos quotidiens (entorses, foulures, écorchures, douleurs de toutes sortes) mais elle consacre surtout son temps à mettre sur pieds des activités pour sensibiliser les enfants à différentes questions: le lavage des mains, l’hygiène corporelle, le mouchage, la sexualité, le sommeil … Des programmes peuvent aussi être montés en lien avec des particularités du milieu: par exemple, à mon école, l’infirmière a mis sur pied une formation en gardiennage pour les élèves de 6e années, dans le but de développer leurs compétences et améliorer leur estime de soi.

Mes premières impressions sur le travail d’infirmière en santé scolaire …? Il y a vraiment beaucoup de paperasse et de travail administratif, on donne peu de soins et on a peu de contact direct avec les enfants individuellement; on doit développer des habiletés d’organisation, d’enseignement et d’animation et c’est probablement le défi que je devrai relever pour réussir ce stage.

 

début de session sur les chapeaux de roues!!

C’était la rentrée lundi le 27 août et un certain (grand!) nombre d’entre nous avions rendez-vous ce matin pour être informes des modalités du stage que nous entreprendrons déjà mercredi prochain! Avec tous les travaux d’équipe et les lectures à faire dans les autres cours, disons que c’est une rentrée pour le moins chargée.

description de l'évaluation du stage, une page du plan de cours

Ce premier stage universitaire sera aussi mon premier stage en santé communautaire. À la fin de la dernière session, en mai, on nous avait invités à fournir une courte liste de choix d’établissements et de domaines dans lesquels nous serions intéressées à faire nos stages. Au moment de cette rencontre, j’ai eu la surprise d’apprendre que l’obtention d’un milieu de stage à Montréal serait très difficile; cela m’a d’autant surprise que j’avais bien pris la peine de m’informer avant même de faire ma demande d’admission à l’université de Sherbrooke à ce sujet. J’avais en effet contacté par téléphone la commis aux stages qui m’avait assuré, sur un ton qui ne laissait aucune place au doute, que les stages à Montréal étaient tout à fait possibles, que nous choisissions en fait nous-mêmes nos milieux et qu’à chaque année tous les étudiants trouvaient chaussure à leur pied à ce  niveau. J’ai insisté auprès de la dame en lui expliquant que je n’ai pas de voiture et que conséquemment, je ne serais pas en mesure de faire un stage à Chateauguay ou à St-Hyacinthe, ce qui l’a bien fait rire et elle m’a à nouveau rassurée à ce sujet.

Bien entendu, après avoir accepté beaucoup plus d’étudiants qu’à l’habitude (nous nous retrouvons d’ailleurs répartis dans 3 très grands groupes au lieu des deux habituels pour les cours, ce qui a entraîné des horaires de soir qui n’étaient pas non plus prévus …), le secrétariat aux études s’est retrouvé devant une problématique importante au niveau des milieux de stages: en réalité, la plupart des milieux disponibles sur l’île de Montréal sont l’apanage de l’université de Montréal et de Mc Gill, ce qui est de bonne guerre mais laisse très peu de choix pour l’étudiante « montérégienne » d’adoption que je suis.  Conséquemment, il a été plus problématique de nous placer selon nos choix et nos demandes, parfois même impossible. J’ai été quand même assez insultée de la manière dont on a cavalièrement éludé nos inquiétudes à ce sujet, en nous répondant qu’on ne ne nous avait jamais offert quelque garantie que ce soit au sujet de l’emplacement des stages. Évidemment, adultes que nous sommes, nous savons que rien n’est jamais garanti, mais il reste que lorsqu’on a pris la peine de s’informer sérieusement et qu’on a eu l’impression de s’être fait répondre aussi sérieusement, il est un peu frustrant de se faire dire: « non non, on n’a jamais dit ça », comme si nous étions des enfants capricieux …

Enfin. Cela a mis un peu de stress dans mon été (que serais-je sans?!) et finalement j’ai décroché un stage en santé scolaire à l’école Charlemoyne rattachée à la  Clinique communautaire de Pointe-St-Charles.

Je suis ravie, puisque je travaille déjà avec des enfants à Ste-Justine et que le travail d’infirmière en milieu scolaire m’intéresse vraiment.  Je débute la  lecture du document Standards de pratique pour l’infirmière en santé scolaire: un engagement pour la réussite éducative des jeunes, qui « met de l’avant la contribution particulière des infirmières et le leadership qu’elles assument en santé scolaire (OIIQ) ». Cette lecture me permet de me familiariser avec les soins et les services qu’offrent les infirmières en milieu scolaire, et de la forme que prend leur collaboration avec les autres professionnels du milieu.

fin d’embauche et rentrée!

J’ai passé un superbe été en médecine pédiatrique à l’hôpital Ste-Justine.  C’est définitivement rassurant d’aimer son travail après avoir fait un retour aux études! J’ai été vraiment bien accueillie, tout le monde était patient et compréhensif à mon égard, je dois dire qu’il s’agit de ma meilleure expérience de travail en soins à ce jour, sans aucun doute.

Après une courte orientation de 3 jours et 2 semaines de travail de jour, j’ai dû accepter un horaire de soir pour le reste de l’été.  J’étais très déçue,  le soir étant le quart de travail que j’aime le moins.  Comme il débute à 15h15, je dois quitter la maison vers 14h30, donc avant que mon chum ne soit revenu de travailler, et il est déjà couché lorsque je termine à 23h30. Disons que pour un poste permanent, ce n’est pas un quart de travail que j’accepterais. Mais au niveau du travail comme tel, je ne regrette certainement pas mon expérience. Le quart de soir combine quelques heures de l’action du jour avec quelques heures du calme de la nuit, c’est un bon équilibre.  L’équipe était accueillante, dynamique et motivée, tout le monde m’aidait et répondait de bon gré à mes (nombreuses!) questions. J’ai donc eu beaucoup de plaisir en plus de prendre de l’expérience et d’approfondir mes connaissances. Je ne pourrais demander mieux.  J’ai eu de bons commentaires au sujet de mon travail, ce qui me donne bon espoir de décrocher un poste permanent au printemps prochain, lorsque j’aurai terminé le bac.

Mon embauche s’est terminée le 10 août, tel que prévu, mais j’ai eu plus de difficulté que je le pensais à quitter le département. J’ai continué à penser à mes petits patients pendant mes premiers jours de vacances. Toutefois, les études reprennent déjà leurs droits, et la première semaine de cours se termine déjà!

pathologies en médecine pédiatrique

Nouvelle urgence de ste-justine conçue par le Cirque du soleil et Moment Factory

J’ai profité de mon séjour à Ste-Justine pour acquérir de nouvelles connaissances au sujet de plusieurs pathologies pédiatriques. Sur le département où je travaillais, les patients arrivent le plus souvent, mais non exclusivement, de l’urgence, et ce sont souvent les mêmes pathologies qui incitent les parents à consulter. Ainsi, beaucoup de patients souffrent d’une fièvre dont le foyer n’est pas encore connu, d’infections respiratoires, de convulsions, ou de problèmes gastriques ou entériques. De petits bébés sont admis pour une perte pondérale dont la cause n’est pas encore élucidée.  Souvent, les patients doivent demeurer avec nous quelques jours ou quelques semaines le temps que l’investigation sur les causes de leur maladie soit complétée, ou que leur traitement antibiotique ou antiviral intraveineux soit administré. Il arrive que les examens révèlent une problématique grave, comme une tumeur, ou une maladie génétique rare, et il faut alors que les enfants soient pris en charge à plus long terme et de manière plus lourde, sur le même département ou sur un département plus spécialisé, comme l’oncologie par exemple.

 

J’ai trouvé particulièrement intéressant de travailler avec des enfants de tous les groupes d’âges, et ce pendant le même quart de travail. Ainsi je peux avoir 1 patient de 7 jours, 1 patient de 3 mois, 1 patient de 2 ans et un patient de 7 ans, ce qui permet de développer des habiletés techniques et relationnelles variées. Il peut être déstabilisant au début de donner des soins à de si petits bébés, mais on s’habitue rapidement et on adore en profiter pour les prendre, les bercer et les faire boire, ce qui est un peu plus possible en soirée que le jour, évidemment, même si on n’a quand même pas assez l’occasion de le faire.