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mon cheminement en soins infirmiers

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Déjà 1 mois de travail à Ste-Justine

Je suis maintenant en poste depuis 1 mois.  J’ai même reçu mon premier chèque de paye, ce qui prouve hors de tout doute que je suis désormais intégrée au marché du travail! Le temps partiel (7 jours sur 14) me convient bien pour le moment. Cela me donne le temps de me calmer les nerfs entre un cours théorique, une orientation, un jumelage et une observation sur des départements que je ne connais pas (ou peu!) et me laisse du temps pour mes autres occupations.

J’ai retrouvé les départements de chirurgie et de pédiatrie où j’avais déjà travaillé au cours des 2 derniers étés. Je réussis déjà à y travailler de manière assez autonome, tout en posant beaucoup de questions auxquelles tous répondent de bonne grâce, heureusement! Certaines personnes se sont souvenues de moi et semblaient heureuses de me revoir (!) ce qui m’a donné confiance et entrain.

J’ai reçu une formation et une (courte!) orientation en pédo-psychiatrie, ce qui me permet maintenant d’y être assignée à l’occasion. C’est un département intéressant, où le travail diffère beaucoup de celui que nous effectuons sur les autres unités. Au delà de la distribution de la médication et de quelques techniques de soins (insertion de tube naso-gastrique, ponction veineuse, soins de plaies), l’essentiel de la tâche se situe au niveau de la relation d’aide et de l’évaluation de la condition mentale.  Il y a aussi beaucoup de surveillance à faire, souvent étroite pour les patients plus fragiles ou qui viennent d’arriver sur l’unité. Je ne suis pas encore tout à fait à l’aise avec cet aspect du travail, même si j’en comprends l’intention. Mais d’une manière générale,  je pense qu’il s’agit d’un département où je pourrai rapidement être assez fonctionnelle, du moins en tant qu’infirmière de l’équipe volante. Le personnel en place a été très accueillant, ce qui est toujours apprécié lorsqu’on est recrue!

Par ailleurs, j’ai aussi eu l’occasion d’aller en « observation » (ce qui signifie suivre toute la journée une infirmière dans ses tâches) au département d’hémato-oncologie. J’ai beaucoup aimé cette expérience, tellement que j’ai demandé une orientation dès que possible afin de pouvoir y être assignée. Située au 2e étage du centre d’oncologie, l’unité d’hospitalisation de 32 lits accueille des enfants atteints de cancers et de maladies hématologiques complexes. L’unité du 3e étage est consacrée aux greffes de cellules hématopoïétiques (moelle osseuse et sang de cordon).  Les pathologies sont graves, les soins à prodiguer sont complexes et variés ce qui rend le travail stimulant. Le personnel m’a accueillie chaleureusement, je ne peux définitivement pas me plaindre à ce point de vue pour l’instant, partout les gens sont très gentils et semblent ouverts à former de nouvelles infirmières!

La fin des études, le début du travail

J’ai été réembauchée au CHU Ste-Justine où j’ai débuté lundi prochain un « 7 quinzaine » (c’est à dire que je travaille 7 jours sur 14) sur le quart de jour dans l’équipe volante. Je suis à la fois ravie d’avoir obtenu un poste, de jour qui plus est, angoissée à l’idée de travailler sur l’équipe volante, anxieuse de me remettre dans le bain, et un peu déprimée que les vacances soient (déjà!) terminées! Je passerais bien ma vie aux études, mais évidemment je suis retournée à l’école pour pouvoir embrasser une carrière, et c’est maintenant ce que je vais (dois) faire.

Paysage de la vallée du Zat, en rando au Maroc. Les vacances sont finies mais vous pouvez visionner toutes nos photos en cliquant sur celle-ci!

Je dois dire que si je m’efforce de mettre de côté l’angoisse et le stress d’un nouvel emploi, je suis assez emballée par cette « nouvelle vie » qui commence. J’ai été enchantée de mes deux expériences estivales comme cépi puis comme infirmière à Ste-Justine alors je suis très confiante d’aimer y travailler de manière plus permanente. Le fait de travailler sur l’équipe volante génère un stress supplémentaire puisqu’on doit apprendre à connaître plusieurs départements différents (je serai orientée sur deux unités où je n’ai jamais mis les pieds dès la semaine prochaine), mais cela permet aussi d’apprendre à connaître plusieurs spécialités et ainsi développer peut-être une idée plus juste de ce qu’on aime ou qui nous convient plus précisément. Il y a aussi le fait de varier les personnes avec qui on travaille, qui me semble être un point positif. Si on est intéressé à être promu, c’est peut-être un peu plus difficile de se démarquer, puisqu’on ne travaille pas dans une équipe en particulier, mais ce n’est pas mon cas. Je crois que ce poste va me permettre d’acquérir beaucoup d’expérience dans des domaines diversifiés plus rapidement que si j’avais obtenu un emploi sur un département en particulier.

 

 

petite satisfaction supplémentaire: mention d’excellence au relevé de notes

De retour de voyage, j’ouvre une enveloppe de l’université: elle contient mon bulletin cumulatif et terminal du bac en soins, mais aussi une lettre qui me félicite pour la mention d’excellence à mon relevé de notes! Bonne nouvelle: je termine donc mon bac en soins avec une mention d’excellence reliée à mes résultats scolaires, c’est inattendu et fort apprécié!  Je vous entends demander: qu’est-ce que ça donne en pratique? Évidemment, ça ne « donne » rien du tout! C’est seulement une petite satisfaction personnelle de voir le travail effectué reconnu, à tout le moins par la Faculté de médecine et des sciences de la santé. Je suppose que nous devons être plusieurs à avoir reçu cette mention puisque mes amies ont eu grosso modo les mêmes notes que moi, alors je les félicite du même coup!

Une clinicienne prend l’air …

Je prends l’avion dans quelques heures à destination du Maroc, pour un voyage d’un mois!   Ce sera le point d’orgue de ce long cheminement qui m’a menée d’un travail de bureau à une carrière naissante en soins infirmiers. Je compte en profiter pour (tenter de) faire le vide dans ma tête surchargée de notions, de questions, de stress et d’anticipation. Je quitte avec mes 2 notes de stage en suspens, mais j’ai déjà eu la confirmation que je les avais réussis. C’est donc mission accomplie sur toute la ligne, et un énorme soulagement. Ce dernier stage, après un départ un peu cahoteux, s’est révélé ma meilleure expérience de stage des 5 dernières années et je reviendrai sûrement sur mon expérience, enrichissante et troublante, au Centre de réadaptation Marie-Enfant.  En attendant, si vous avez des questions ou des commentaires … adressez-les à Casablanca!!!

Dernier stage de la dernière session

Voici les 2 dernières semaines de mon horaire de ma dernière session de bac, j'y crois à peine!!

Suis-je émue? Suis-je nostalgique? NON! Je suis seulement vraiment tannée de cet interminable bac qui n’aura duré que deux ans mais aura eu tout le temps de m’enlever mes dernières illusions en matière d’études dites « supérieures ».

Nous terminons la dernière session en stage. Le dernier cours s’est déroulé le 22 avril. Cette drôle de manière de finir le programme, toutes éparpillées dans nos milieux de stage, sans nous revoir à l’école pour tourner la page de manière plus « officielle » me laisse une drôle d’impression;  je ne suis pas du tout sentimentale, mais il reste que je ne reverrai probablement jamais ces filles avec qui j’ai partagé beaucoup d’heures depuis 2 ans, et même 5 ans pour celles que j’avais rencontrées au Cégep.  Encore une illustration de la piètre organisation de ce programme, alors qu’il eut été si simple de terminer avec une rencontre nous permettant de partager nos impressions sur nos milieux de stage, de faire profiter les autres de nos expériences respectives, de s’encourager et de se souhaiter bonne chance pour la suite, histoire de se donner l’impression d’arriver au bout de quelque chose avec un sentiment d’accomplissement et de soulagement. C’eut aussi été une belle opportunité de mettre en valeur et de stimuler la solidarité  et le sentiment d’appartenance, non seulement à une institution d’enseignement mais aussi à un groupe et un réseau professionnel qui pourrait devenir une force de changement et de promotion des études supérieures en soins infirmiers. Au lieu de cela, nous voilà chacune dans notre coin, à s’auto-encourager et à s’auto-féliciter, individuellement. Cela me semble bien dommage, mais cette conclusion en queue de poisson est malheureusement tout à fait cohérente avec l’ensemble de l’organisation de ce programme. Plus que 6 jours avant de pouvoir soupirer d’aise enfin!

 

stage

Nous avons reçu nos confirmations de milieux de stage lundi le 11 mars, soit à 3 semaines du début des stages, alors que nous avions fait nos choix au mois d’octobre dernier … Je ne vais pas me plaindre, j’ai obtenu le stage que je voulais, soit au CRME, le Centre de réadaptation Marie-Enfant, du CHU Ste-Justine.

Je suis donc ravie, d’autant plus que j’ai aussi reçu ma confirmation de réembauche pour Ste-Justine, où je débuterai donc le 8 juillet. Les derniers examens, les remises de travaux, les stages, les travaux de stage, le début du travail … tout ça est terriblement stressant et c’est pour cette raison que nous irons relaxer un mois au Maroc entre la fin de session et le début du boulot!

cours intensifs ou fuite en avant?!

Et bien, il ne reste plus que 2 semaines avant de partir en stage et 2 mois avant que la session et le bac ne finissent! Mine de rien, le temps file. Nos cours étant en format intensifs à cette session-ci, il y en a déjà 2 de complétés. Puisque j’ai choisi le volet « réadaptation », j’ai complété (et réussi!) le cours de réadaptation psychiatrique puis celui de soins infirmiers en situation de chronicité (plutôt un cours de soins palliatifs en fait). Ce dernier n’était pas inintéressant mais surtout axé sur la relation d’aide en situation de soins palliatifs lors de maladie chronique ou de fin de vie. Nous avons encore revu les interventions systémiques familiales, les questions circulaires (!), et avons à nouveau testé nos talents audiovisuels en tournant la magnifique vignette video suivante  qui, associée à un travail de session de 15 pages, valait 50% de la note du cours. Nous n’avons pas encore reçu nos notes finales pour ce  cours, une relâche et trois semaines plus tard, mais je suis assez confiante d’avoir réussi.

 

Il ne reste plus que le cours actuel, soins en réadaptation, qui s’avère beaucoup moins intéressant que prévu, mais achève déjà de toutes façons. Encore une fois, la matière est très axée sur la relation d’aide, et nous revoyons la théorie de la très ésotérique Jean Watson … J’aurais préféré un cours plus technique, puisque je vais en stage en réadaptation physique mais il semble que je devrai apprendre sur le tas!

Je n’aime pas du tout le concept des cours intensifs. Le cours se déroule sur 2 journées, les mardis et jeudis, de 8h30 à 16h, pendant 8 séances. En fait, lorsque nous avons des présentations orales, elles occupent toute l’avant-dernière séance (la 7e) et l’examen occupe la séance 8 (3 heures). Au bout du compte, nous n’avons donc eu que 6 séances pour les 3 cours que j’ai suivis. Il est très difficile d’assister à un cours pendant une journée complète (nous avons une pause de 1h30 pour dîner, c’est d’ailleurs trop long). En fait, il n’est pas difficile d’y assister, mais plutôt de maintenir un niveau adéquat de concentration et d’attention pendant toute la période. Pour ma part, j’ai raté quelques séances pour chacun des cours, je l’avoue. Je profite de ces périodes pour étudier et avancer mes travaux, c’est ce que j’ai toujours fait même au cégep lorsque je fais l’école buissonnière. Au final, je considère toujours que mon temps a été beaucoup mieux employé que si j’avais assisté au cours, c’est quand même dommage, au prix que  je paye …

Ce qui me dérange le plus dans le concept des cours intensifs est la rapidité avec laquelle nous devons assimiler la matière. Pour les gens qui ont choisi le volet « soins critiques », le défi est encore plus de taille: ils ont toujours 2 examens par cours, ce qui leur fait un examen aux 2 semaines depuis le début de la session. La matière est donc mémorisée et recrachée à l’examen, car il n’y a pas de temps, en 4 semaines, pour vraiment décanter et absorber autant de notions complexes. Un seul examen à livres ouverts, comme dans les cours de réadaptation, accorde plus de place à la réflexion et à la compréhension, mais il reste qu’on a toujours l’impression de surfer sur la matière sans vraiment pourvoir s’y attarder comme on le voudrait. J’ai vraiment l’impression, à cette session-ci, de tout simplement courir vers la fin sans jamais pouvoir m’arrêter.

 

Mon frère aussi …

Quand j’ai décidé de quitter mon emploi pour retourner aux études, cela n’a ni surpris ni impressionné mon frère qui avait déjà pris la même décision avant moi: quitter un emploi où il était assez bien payé à ne pas faire grand-chose pour une occupation qu’il préfère, mais au statut précaire. Après y avoir songé pendant de nombreuses années, il a décidé de prendre action et est en quelques sortes lui aussi retourné aux études, pour obtenir une certification et devenir entraîneur de tennis. Il a depuis continué de se perfectionner et de faire des stages pour obtenir de nouvelles certifications, il joue et enseigne le tennis tous les jours de la semaine, presqu’à journée longue en plus de participer à des tournois lorsqu’il ne travaille pas! Il adore ce sport, il l’a toujours aimé, et évidemment il ne regrette pas une seule seconde le triste emploi qu’il a quitté.

Je suis très impressionnée de ce courage qu’il a eu de prendre action. Au moment où je termine mon bac et commencerai bientôt ma carrière, il a déjà plusieurs années d’expérience derrière lui. Cette semaine il mettait son site internet en ligne et en le parcourant, je me suis dit que j’étais fière de lui.  Visitez son site si vous voulez flasher sur les courts de tennis cet été! :D

Dernière session , dernière facture … !

Je viens de payer mes frais de scolarité pour la dernière session de mon bac. Vlan dans les dents! C’est ma session la plus chère, car c’est la session qui compte le plus de crédits et les frais sont calculés au prorata du nombre de crédits. Ainsi je paye plus cher de « services à la vie étudiante »  (?) et de « abonnement service du sport » parce que mes cours comptent plus de crédit ET ce même si ces services ne sont pas disponibles au campus de Longueuil! Quand on parle d’ouvrir des « campus-satellites » ici et là pour faire du cash, on en a ici un vague aperçu. Mes cours me coûtent 72.26$ par crédit, soit 216.78$ pour les cours réguliers de 3 crédits. Mes 2 stages comptent pour  3 crédits chacun bien que pendant tout le temps qu’ils vont durer je vais à peine entrevoir un prof le temps de 2 évaluations d’une heure, soit 2 heures de temps d’enseignement; le reste du temps, je payerai plutôt pour travailler en milieu clinique.  Le cours de « collaboration et leadership infirmier » (!) vaut 6 crédits: en effet le cours est prévu à l’horaire de 8h30 à 16h tous les lundis, toutefois l’enseignement comme tel n’a lieu que de 8h30 à 11h (2h30); le reste de la journée, nous nous réunissons avec notre équipe, si nécessaire, pour faire avancer notre projet et la chargée de cours fait le tour des groupes, si nécessaire, à raison de 30 minutes maximum par groupe (nous n’avons jamais dépassé 20min de supervision à ce jour). Ainsi, le cours me coûte le double du prix mais je suis loin de recevoir le double d’enseignement, loin s’en faut! Beau total: 1832.60$.

Je ne vais pas m’exprimer ici sur le coût de la scolarité universitaire au Québec, quoique j’aie une opinion sur le sujet. Par contre, je dois dire que tout le long de mon bac, j’ai eu à répétition l’impression de me faire arnaquer en payant les frais de scolarités réguliers pour des cours où on s’instruit entre nous, on apprend par nous-mêmes, on rencontre le prof une seule fois pendant toute la session, quand ce n’est pas un étudiant à la maîtrise qui nous évalue et qui corrige les travaux.  Nous n’avons bénéficiés que de  3 professeurs sur l’ensemble des cours, les autres enseignants étant des chargés de cours, plus ou moins convaincants et plus ou moins formés (parfois simplement bacheliers), qui doivent donner leurs cours à la queue leu leu, de 8h30 à 20h00 pendant toute une journée (ce qui donne une idée de leur enthousiasme lorsqu’on assiste au dernier cours de la journée …).

J’entends des amies me dire que c’est la même chose ailleurs, où elles étudient … Il faudra en tout cas de sérieux ajustements au programme s’il s’agit de rendre le bac obligatoire, car pour l’instant visiblement, personne n’est prêt. On n’a d’ailleurs de cesse, à Longueuil, de nous reprocher la grosseur de notre cohorte: « Ça complique les choses » pour les profs, pour les locaux, pour les stages … comme si nous en étions responsables! C’est l’excuse qu’on nous sert toutes les fois que nous relevons le caractère broche-à-foin de l’organisation. Disons que le sang ne me fait qu’un tour le temps de faire le paiement, vaut mieux ne pas trop y penser.

Voyage, voyage!

Que faire pour se vider la tête entre deux sessions d’université quand on a la chance de ne pas avoir à travailler et qu’on a douloureusement conscience que cette chance ne sera pas toujours possible? On part en voyage! Quand je suis retournée aux études en août 2008, j’avais l’impression que nous ne pourrions pas aller en voyage pendant tout le temps que se poursuivrait ce projet. Nous avons fait un voyage en Mongolie juste avant que je quitte mon emploi, histoire de faire le plein de paysages et de sensations.

Or je n’avais pas songé au fait que les cégépiens bénéficient de 5 semaines de congé pour les vacances de Noël. Nous avons donc planifié un voyage pendant la période des fêtes 2009-2010 pour une destination qui correspondait à notre (petit) budget: le Costa Rica.

 

L’hiver suivant, pendant le congé des fêtes, nous avons fait un voyage combinant kayak et voiture à Baja California Sur, au Mexique.

Ces deux voyages m’ont à la fois permis de décrocher de l’école, de me remettre de la folie de fin de session et de faire le vide nécessaire pour recommencer avec … j’allais écrire avec entrain mais disons plutôt avec un esprit reposé et plus ouvert à l’apprentissage.

À la fin du cégep, après l’examen de synthèse de programme (ESP) et avant l’étude et le stress de l’examen de l’OIIQ, soit en mai 2011, nous avons décidé de célébrer la réussite de ma technique et d’une bonne partie de mon projet en faisant un voyage d’un mois en Corse avant que je débute le boulot pour l’été.

Depuis, nous n’avions fait qu’une très courte escapade, pendant la relâche en mars 2012, pour aller visiter le frère de Martin qui habite Tuxtla, au Chiapas, et pris 2 semaines de vacances au Québec en kayak et en camping à l’été dernier. Même si le congé des fêtes est passablement plus court à l’université qu’au cégep, nous avons décidé d’en tirer à nouveau et probablement pour une dernière fois partie  cette année en voyageant au Guatemala où le territoire permet de faire un beau voyage même dans un temps assez restreint (18 jours).  Nous revenons tout juste de ce voyage qui m’a encore une fois permis de me vider la tête de tous les tracas et les incertitudes qu’entraîne les études et les stages. Je sens que j’ai récupéré la force nécessaire pour entreprendre (avec courage!) la dernière de mes 4 sessions universitaires.

Je crois fermement aux vertus du voyage qui permet non seulement d’abandonner pour un temps ses soucis à la maison mais aussi de remettre en perspective les obstacles et les difficultés auxquels nous faisons face. Le voyage me permet de mieux comprendre qui je suis et qui sont les autres (ce qui n’est pas inutile en soins) et de réévaluer vers où je veux aller. Surtout, le voyage est une occasion de vivre intensément avec Martin, ce qui a toujours le don de me calmer les nerfs et me rendre profondément heureuse.