la route ouverte

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mon cheminement en soins infirmiers

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première semaine

La première semaine est passée. Déjà, en vitesse. Trop rapidement à mon goût puisque je pars en stage le 23 septembre: 3 soirs/semaine, à Pierre Boucher … oui oui, à Longueuil!!! Comme d’habitude, l’organisation c’est 0 en soins, alors des gens qui habitent sur la rive-sud, à 10min à pied de Pierre Boucher ont leur stage à Ste-Justine, et d’autres qui vivent à Terrebonne vont se claquer le trajet jusqu’à Longueuil, en dépit du fait qu’on nous ait demandé où nous habitions, exactement dans ce but!! Vaut mieux en rire …

Le calendrier de soins est chargé d’une manière invraisemblable. Nous avons cours les mardi, mercredi et jeudi, de 8h15 à 17h, 17h30 ou 18h. Déjà jeudi dernier, nous avons terminé à 18h. Neuf heures de cours dans la même journée, 1 heure de break seulement pour dîner, sinon de petits 10 ou 5 minutes aux heures … c’est beaucoup trop. Vers la fin de la journée, l’attention se relâche passablement et c’est assez stressant car il faut tout de même acquérir quelques connaissances puisque nous partons déjà en stage!!

Pour ma part, le premier stage est en périnatalité: femme enceinte, femme en travail, nouvelle accouchée et nouveau-né, ce sont mes cours théoriques, dont les 2 premiers sont déjà terminés!! C’est quand même fou! Cette semaine et la semaine prochaine nous clanchons les 2 suivants et voilà! nous serons compétentes pour aller en stage!!  Les autres cours concernent plutôt la pédiatrie: affections respiratoires, infections urinaires, gastro, médicaments, solutés … nous avons aussi un cours de communication dont le point culminant sera la présentation d’un enseignement, en équipes de 3, dans un CPE. Une clinique de vaccination est aussi prévue mais elle n’est pas encore à l’horaire, et nous ne savons pas encore qui nous vaccinerons. À cet horaire s’ajoutent bien sûr les tâches en bio et en socio … disons que je n’aurai pas volé mes vacances quand elles arriveront … mais on en est encore pas mal loin!

Voici le fichier que je me suis bâti dans excel. En orangé, les examens, en rose les stages. En bleu, les « congés » puisque lorsque nos collègues sont en stage, il n’y a pas assez de prof pour que des cours théoriques soient dispensés aux autres groupes … ceci expliquant cela, c’est pourquoi nous sommes si chargés en début de session …

et ah oui!! J’ai eu 20/20 dans l’examen de calcul, ce qui fait sauter l’heure d’atelier prévue le lundi, yeah! :)

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première journée

Première journée de la 2e année de mon programme en soins infirmiers. Ce matin, cours de bio dont le contenu semble assez intéressant: systèmes nerveux et endocrinien. Le prof nous dit « assisez-vous » mais bon … Cet après-midi, sociologie de la famille: prof bavard mais qui parle un français correct et semble passionné par son sujet et par l’enseignement, quoiqu’il ait commencé le cours en nous disant que les profs de socio n’aiment habituellement pas donner le cours « socio de la famille, surtout à des groupes de soins »! !? Il faisait une chaleur écrasante dans le local de socio, tout le monde était en nage. Je crois que les cours reprennent trop tôt … octobre, ça serait en masse!!

La vraie première journée, pour moi, sera demain en fait, avec la présentation du plan de cours et surtout du calendrier de soins: horaire des cours théoriques, des laboratoires, des examens et des stages. Nous en aurons finalement le coeur net pour la session à venir.

Je constate que la plupart de mes collègues sont aussi, sinon plus, nerveuses que moi, fébriles de savoir ce qui nous attend pour les semaines à venir, inquiètes de la charge de travail appréhendée. Elles sont aussi anxieuses et enthousiastes. Ces sentiments paradoxaux nous tiraillent et je sais qu’il en sera ainsi pendant toute la session: un balancement entre la satisfaction et la déception, l’anxiété et le soulagement, l’épuisement et l’entrain.

la fin des vacances

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Et bien, même si la saison comme tel n’est pas officiellement terminée, mon été lui tire bel et bien à sa fin. Après une semaine en Gaspésie, c’est aujourd’hui le retour au bercail, et demain matin la rentrée. Mon coeur se serre un peu à la pensée du stress et de l’angoisse qui m’attendent au détour des stages et des examens, d’autant plus que mon horaire me déprime à  mort mais il faut  bien reprendre si on veut finir par finir. J’essaie de garder en tête l’objectif lointain qu’est notre voyage de fin d’année, je pratique l’auto-suggestion en me disant que ça ne sera certainement pas plus difficile que les 2 sessions passées, je tente d’adopter une attitude positive en essayant de me convaincre que je vais cumuler les apprentissages passionnants, et je prends des résolutions comme celle de m’entraîner tous les jours sans faillir.

En dépit de toute cette activité mentale (!) il reste que c’est le corps qui me rappelle la fin des vacances puisqu’un mal de ventre ne me lâche pas depuis hier :)

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nouvel horaire

Nous avons reçu la semaine dernière une lettre nous informant que les horaires d’automne seraient disponibles mardi le 11, or ils l’étaient dès en fin de semaine, et l’information s’est transmise, merci facebook.

Horaire de schnoutte, comme prévu. Les cours de biologie sont passés de 4 à 6 heures par semaine, et comme les cours de soins occupent 3 journées complètes, soit mardi, mercredi et jeudi, il ne reste que le lundi pour biologie et socio, et vendredi pour la 2e plage de biologie, vendredi après-midi dans mon cas, ce qui est pas mal écoeurant.

Je me demande comment il est possible d’avoir un horaire collégial où on retrouve des journées de 9 heures consécutives du même cours!!! Ainsi, mardi et mercredi, cours de soins de 8h10 à 18h, avec 1 heure de pause. Jeudi: 8 heures de soins, de 8h10 à 17h, avec une heure de pause.  On a donc déjà 26 heures de cours seulement avec le cours de soins. Le lundi, ça me donne 3 heures de bio le matin, suivi d’une heure de soins, 2 heures de pause, et trois heures de socio. Je ne vois pas tellement où je vais pouvoir placer des plages horaires pour les pratiques. Les autres étudiants parlent déjà d’abandonner leur travail à temps partiel faute de temps.

Ce n’est pas très réjouissant mais je vais attendre de voir l’horaire des cours de soins comme tel. Je sais qu’ils doivent bloquer des journées entière pour les stages, et sur l’horaire on peut lire: « local: HOP » les mardi et mercredi seulement, ce qui signifierait que le jeudi serait réservé à la théorie, et donc il se peut qu’il soit libéré plus tard dans la session, on verra ….

En tout cas, je vais devoir étudier en soirée et les fins de semaine, contrairement à la dernière session où j’avais tous mes mercredis à consacrer à l’étude. Entraînement, théâtre, chum … il va falloir caser tout ça dans un horaire beaucoup plus serré … pffffttttt …

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l’argent

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Ah, l’argent. Le nerf de la guerre. Quand j’ai envisagé le retour aux études, il n’a jamais été question que je travaille à temps partiel en même temps. Je voulais pouvoir consacrer le temps nécessaire pour bien réussir, et qu’il me reste du temps pour faire autre chose …. jouer de la musique, regarder des films, aller voir des shows, aller au théâtre, camper les fins de semaine, bref, ne pas me retrouver avec une vie école/travail comme au bagne.

Alors, nous avons fait des calculs. Mon conjoint était d’accord pour devenir le « soutien familial » pendant ces trois années. Nous avons compris qu’il faudrait probablement sacrifier les voyages pour cette période. Nous avons fait un budget fictif incluant les frais de scolarité, livres et équipements pour l’école, les comptes à payer, le loyer, l’argent de poche nécessaire. Nous sommes arrivés à des montants approximatifs requis pour ces trois années où je ne travaillerais pas. Nous avons alors commencé à mettre des sous de côté. Ce que nous avons fait pendant environ 2 ans, peut-être un peu plus ….. Nous avons ramassé un montant qui nous permet maintenant de ne rien changer à nos habitudes même si je ne travaille plus. Sauf que nous n’irons pas en voyage et que nous mangeons du sushi pas mal moins souvent. Nous avons aussi loué moins souvent des voitures, puisque mes parents et mes beaux-parents nous prêtent gentiment la leur.

Au bout du compte, nous nous sommes rendu compte que nous menons un train de vie somme toute  modeste, puisque nous arrivons avec le seul salaire de mon chum. Nous pigeons dans l’épargne pour payer les abonnements de théâtre, les frais de scolarité et les volumes. Nous n’aurons pas entamé les économies autant que nous l’avions envisagé, à la fin de cette première année. Pour l’été, j’aurai un travail étudiant, c’est à dire peu payant (!), 14$/h, 4 jours semaine. Ce sera suffisant pour ne pas toucher aux économies, sauf peut-être à l’exception d’une petite vacance d’une semaine vers la fin août, histoire de relaxer avant la reprise des cours.

Cette situation est problablement idéale. Peu nombreux en effet sont les étudiants que je cotoie qui pourraient se permettre de ne pas travailler à temps partiel. Les jeunes, même quand ils vivent chez leurs parents, ont toutes sortes de dépenses incroyables: cellulaires, ipod, bouffe, sorties, vêtements ….. tout ça leur coûte une fortune!! Par ailleurs, les autres, qui sont la majorité en soins, qui n’habitent plus chez leurs parents depuis belle lurette, ont des comptes à payer, un loyer, parfois même un ou des enfants. Peu d’entre eux ont eu le loisir d’économiser avant de tenter un retour aux études.

Je ne sais pas pour les autres programmes, mais il est clair qu’en soins infirmier, ne pas devoir travailler à temps partiel pendant les études est un gros atout. Cela permet non seulement de ne pas se faire de souci avec les horaires complètement fous à gérer, mais aussi de faire autre chose que seulement travailler et étudier. Cela permet de se divertir, de s’entraîner, de sortir dehors, d’aller voir et entendre des choses, de passer du bon temps avec son chum, de relaxer ….. Au bout du compte, cela permet d’avoir de bons résultats scolaires en même temps qu’une vie encore intéressante en dehors de l’école ….. c’est absolument indispensable pour tenir le coup dans ce programme de fou, et garder une santé mentale adéquate.

l’activité physique

dsc_0156Tout le monde sait qu’il faut faire de l’activité physique, c’est quasiment rendu une loi non-écrite: haro sur les sédentaires, sus aux ennemis du sport! Le diabète, l’obésité, la crise cardiaque, les maux qui nous guettent lorsqu’on refuse de quitter le sofa sont légion et on n’a de cesse de nous harceler avec cela partout dans les médias.

Bon. J’ai passé un bon nombre d’années, disons une trentaine, à ne rien faire. Bah, j’allais bien nager assez régulièrement mais pas à un rythme qui aurait satisfait un coach du Nautilus! Il s’agissait davantage de relaxation que de sport.  À un moment donné, j’ai commencé à faire de la randonnée pédestre: marcher sans obligation de le faire, une activité de laquelle j’aurais ri ouvertement quelques années auparavant! Un bon jour, je suis allée voir mon frère courir un demi-marathon; puis faire un triathlon. Tout à coup, j’ai eu envie d’essayer de jogguer. Juste essayer, pour voir. Moi qui pognait un point de côté en courant au coin de la rue pour attraper le bus ….. Je me suis achetée des souliers et hop, j’ai commencé à courir … lentement, mais sûrement :) J’ai donné le goût à un de mes amis qui, plus persistant et fou que moi, court maintenant des marathons! Personnellement, je reste dans les limites du raisonnable, l’idée ne me viendrait pas de courir plus d’une heure à la fois. Mais je me suis mise à tripper: musique dans les oreilles, oubli de tout le reste, concentration, le froid l’hiver, le soleil l’été, le parc laurier, le parc lafontaine, le parc molson,  les gens étendus au soleil, la tranquillité du soir quand il a neigé, la fébrilité du petit matin quand les gens partent travailler, comme si le jogging me transformait en témoin de mon quartier.

Avec le début des cours en septembre dernier, j’ai ajouté une autre activité: P90x, un programme que j’ai downloadé, qui regroupe une douzaine d’entraînement d’une heure chacun environ, de la vieille école: push up, pull up, jumping jack, squat, haltères, yoga, cardio, plyo (entraînement de sauts) ….. En théorie, le but visé est le p90x tous les jours (pour ça je suis assez assidue) et le jogging en ajout 3 fois  par semaine (ça, c’est plus difficile dernièrement, avec la fatigue des stages et le stress de l’école …).  Quand l’été arrive, on échange quelques séances pour de longues sorties à vélo: berthierville, sorel, joliette, québec, granby, c’est tellement plaisant de partir avec son stock de camping sur le support arrière et de rouler sans arrêt pendant des heures, en jasant ….. J’échange aussi quelques yoga pour des randos en kayak: pas très exigeant physiquement (sauf en cas de grand vent!) mais très très zen, très relaxant, rechargement des piles garanti!

Le rapport entre l’activité physique et les études?  Il est direct! Plus d’activité physique = plus d’énergie = plus de concentration = plus de motivation = sommeil plus réparateur … les bienfaits sont nombreux et observables très facilement. Par ailleurs, le fait d’être concentré sur un effort physique vide la tête et ça aussi, ça fait du bien.  Seulement la musique, jouer du piano, du violon ou de la guitare, parvient à me procurer la même évasion, et le même sentiment de lâcher prise total.

les facteurs clés de la réussite!

Ou en tout cas, comment essayer de réussir :) En effet, mieux vaut ne pas vendre la peau de l’ours …

Alors voici le début d’une série sur quelques éléments qui me sont apparus importants tout au cours des deux sessions passées, des facteurs aidants, je dirais, ou facilitateurs. Le premier dont je vous parlerai est l’activité physique.

CHIMIE: THAT’S IT!!!!

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le tas qui va prendre la route du recyclage!!!!!

Aujourd’hui à 13h, je me suis présentée à l’épreuve finale de laboratoire du cours de chimie 534 que je dois avoir terminé pour la rentrée. J’ai fait l’examen théorique lundi dernier, qui valait 70% de la note, et je n’avais pas encore eu mon résultat, donc je n’avais pas le choix de viser une bonne performance pour que la somme des deux examens égale la note magique de 60%.

Ça s’est bien passé, il y avait une partie théorique, reliée aux notions d’expérimentation: rédaction d’un protocole incluant règles de sécurité, but, liste du matériel et manipulations; puis une partie incluant une manipulation et la rédaction complète d’un rapport de laboratoire, soit but, résultats, analyse, discussion et conclusion. L’examen terminé, en remettant ma copie, j’ai demandé au prof si l’examen théorique avait été corrigé, et elle m’a informée que je pouvais aller consulter ma note en bas, à la salle d’examen. J’y suis allée en espérant une note assez haute, sur 70, pour me permettre de souffler un peu et d’être quasi certaine de passer … j’ai eu mieux que ça: la certitude d’avoir réussi le cours, puisque j’ai obtenu 62/70!!! yeah!!! le cours de chimie est chose du passé.

Il va m’avoir fallu bien du temps pour y parvenir, mais en fait j’y ai consacré peu d’heures, surtout en comparaison de la somme de travail que mes amis en soins ont dû investir, eux qui ont eu un cours de chimie obligatoire pendant 2 sessions complètes, incluant de vraies périodes de labo (ouach!). Au final, j’ai fait le bon choix en allant à la formation à distance mais je me suis trompée quand je pensais  pouvoir avancer le cours en même temps que la session régulière au cégep. Il eut fallu beaucoup plus de courage pour consacrer tous mes temps libres à cette étude, alors que les moments de répits sont trop peu nombreux en soins. Ainsi, je recommanderais de faire le cours en formation à distance, mais il faut beaucoup de discipline et c’est peut-être un peu plus difficile, puisqu’il faut se passer des explications du professeur et avancer simplement en faisant les lectures et les exercices. Par contre, on étudie lorsque cela nous convient, et on avance à sa vitesse, ce qui est un net avantage par rapport à un cours à heures et dates d’examen fixes.

C’est un soulagement énorme et j’ai l’impression que mes vacances ne commencent vraiment que maintenant. C’est un peu tard dans l’été mais je vais quand même en profiter en masse d’ici la fin du mois d’août.

alors voilà

Les résultats sont tous sortis et je suis un peu remise de ma stupéfaction d’avoir terminé et réussi une première année en soins infirmiers. Bon, j’admets qu’il reste encore 2 années à  faire, mais je me permets un  sommaire de quelques petites choses que j’ai comprises au cours de ces deux sessions, au sujet du programme.

Cours -

Les cours théoriques doivent absolument être complétés par des lectures additionnelles dans des livres ou de la documentation autre que les cahiers coop du cours car ceux-ci sont rarement complets et souvent mal conçus, et on y retrouve quelques informations erronées. Absolument TOUTES les informations fournies dans le cadre des cours doivent être validées ailleurs.

Examens -

Il faut viser la réponse attendue et non pas nécessairement la réponse à la question posée comme tel. Il faut décoder les questions, la syntaxe, le sens et la présentation. Il faut aussi tenter de se détacher des résultats en autant qu’on atteigne le 60% car, au bout du compte, la note a peu à voir avec la performance réelle et les connaissances. Surprenament, les corrections d’examen semblent souvent aléatoires et il faut absolument mettre de côté son orgueil, aller consulter les corrigés et se résigner à toute absurdité ou incohérence sans chiâler, afin de ne pas risquer les incidents fâcheux avec un prof qui pourrait bien être votre prof de stage à la prochaine session. Les mêmes questions reviennent souvent à l’examen final, alors la consultation n’est pas superflue et elle permet de savoir à quoi s’attendre la prochaine fois, mais il faut être certain de pouvoir demeurer en contrôle de soi!

Pratiques et labos -

Les techniques apprises ou démontrées en labos doivent être vérifiées avec 1 ou 2 autres profs pour s’assurer de la validité: il s’agit de faire une moyenne des informations obtenues pour finir par avoir une idée claire de ce qu’il faut faire. Les infos fournies par les techniciennes ne sont pas nécessairement plus ou moins fiables que celles du cahier et des profs. Elles s’ajoutent tout simplement, collaborant à faire augmenter la validité de la réponse moyenne. Au bout du compte, rarement peut-on exécuter une technique strictement de la manière dont elle a été démontrée sans procéder à des ajustements complémentaires. Deux heures de pratique par semaine sont suffisantes car plusieurs techniques peuvent être pratiquées à la maison ou tout simplement visualisée en utilisant les grilles de corrections.

L’ÉCOS -

Il s’agit d’un examen vraiment axé sur l’enseignement et la relation avec le patient. Certaines techniques peuvent être incluses mais elles ne constituent pas l’essentiel de ce qui doit y être démontré. Il faut surmonter sa timidité et agir comme dans le contexte d’une vraie consultation afin de démontrer des habiletés relationnelles et de communication.

Stages -

Les stages sont définitivement l’élément le plus stressant de la session. On doit y mettre en pratique les nouvelles et les anciennes techniques dans des environnements toujours différents et inconnus, à tout le moins pour les premières journées. On peut y être confrontés à des situations inattendues et le fait d’être constamment surveillé et évalué exerce une pression supplémentaire qui use les nerfs peut-être plus encore qu’en situation « normale » de travail. Il faut essayer de démontrer de l’autonomie, du professionnalisme, de l’assurance, du calme, de la curiosité et de la rigueur tout en refoulant ses angoisses, ses peurs, ses insécurités, ses doutes, ses désaccords. Il faut aussi à tout prix bien s’entendre avec son prof de stage, condition sine qua non de la réussite.

le bureau

Contre toute attente, j’ai déjà hâte à la prochaine session. Je vais quand même prendre les quelques semaines de pause pour me relaxer la tête, mais disons que le retour à un travail de bureau me fais quasiment m’ennuyer des stages. Je ne regrette toutefois pas de n’avoir pas pris une job de préposée à cause des horaires pas commodes qui m’auraient probablement privée de mon chum pour une bonne partie des soirées et des fins de semaine de l’été. Je me rends compte que j’ai vraiment quitté mentalement et physiquement mon ancien univers de travail, j’ai complètement décroché de cette réalité.

En regardant les gens travailler dans le bureau, tout me revient en mémoire, particulièrement à quel point on acquiert, dans ce genre d’environnement, une quantité phénoménales de connaissances inutiles qui encombrent notre cerveau et limite l’espace restant pour les informations vraiment importantes. J’essaie d’éviter de mémoriser quoique ce soit … je tente de ne pas discuter avec les jeunes de 19 ans qui sont persuadés qu’une grande carrière les attend dans ce centre d’appels, qu’ils ont pogné LA job, que les itinérants autour de la Place Dupuis sont des loques humaines tous sur le crack et que l’important dans la vie c’est d’avoir le dernier cellulaire sorti et une grosse paire de seins.

Une des affaires pas pire d’une job de bureau par contre, c’est que Dilbert te touche droit au coeur :) Alors en souvenir du mauvais vieux temps, en voici une doublement de circonstance.

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