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externat au chum confirmé

C’était le 24 novembre. En revenant de stage, il y avait un message sur mon répondeur: c’est unetelle des ressources humaines au CHUM, rappelez-moi à ce numéro, j’ai une bonne nouvelle pour vous … Bon. Une bonne nouvelle … ça dépend du point de vue! Je sais: si je voulais pas la job, j’avais qu’à pas me pointer à l’entrevue!! Mais bon, s’ils m’avaient pas choisie, je ne me serais pas sentie coupable de ne pas faire d’externat cet été!!

J’ai rappelé le lendemain: c’était bien CETTE bonne nouvelle-là. Je suis embauchée comme externe au CHUM pour l’été 2010, sous condition d’avoir réussi tous mes cours à la date où commencera la formation, probablement le 7 juin, dépendant de ma date de fin d’école.  Si j’obtenais mon premier choix pour l’emplacement, c’est à dire Notre-Dame, disons que ça permettrait d’améliorer sensiblement mes conditions de travail (par ailleurs médiocres!) puisque je serais à 3 minutes de vélo de chez moi … ce qui doit quand même être plaisant quand on termine à minuit ou à 8h le matin.

Il semble que nous recevrons un courriel au cours de l’hiver pour nous donner plus de détails précis au sujet de notre embauche. Ce n’est donc pas avant plusieurs mois qu’on s’en reparlera! En attendant, si vous n’en pouvez plus de curiosité à ce sujet (!?), vous pouvez toujours consulter le site de l’OIIQ sur le sujet en cliquant sur l’image ci-dessous.

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examen de calcul pédiatrie-périnatalité

Le fameux examen de calcul est maintenant chose du passé. Le 15 octobre, nous avions eu un test formatif, visant à évaluer le travail à faire jusqu’à la fin de la session afin de réussir l’examen final, pour lequel on doit obtenir 15/20 afin de passer le cours « pédiatrie ». J’avais obtenu 16/20 à ce test; ce faisant, j’étais exemptée des ateliers de calcul obligatoires. Lorsque je suis allée consulter mon examen, j’ai constaté que mes erreurs n’avaient rien à voir avec le calcul: il s’agissait plutôt d’inattention, par exemple ne pas avoir remarqué qu’un poids était donné en livres et donc ne pas l’avoir converti en kilo pour faire mes calculs, ou avoir donné une réponse en grammes alors qu’elle devait être donnée en kilo (personnellement, je reste convaincue que 2300 grammes et 2,3 kilos constituent la même réponse mais bon …).

J’ai fait des calculs tout au long de la session par la force des choses: pour préparer les stages, pour administrer des médicaments, aux examens de soins aussi … On nous a fourni un test maison pour nous pratiquer en nous disant que si nous parvenions à le réussir dans le temps alloué, soit 1h30, nous réussirions sans problème l’examen final. J’ai donc fait l’examen maison 3 fois, le samedi, le mardi et le mercredi précédant le test de calcul, qui se déroulait jeudi pm, après le contrôle 3 de pédiatrie.

Le test final s’est avéré plus facile que le formatif de la mi-session … ou peut-être avions nous développé de nouvelles habiletés, je ne sais pas, toujours est-il que je l’avais terminé en 30 minutes (beaucoup d’autres personnes aussi …). J’ai donc pris le temps de refaire tous les numéros intégralement, afin de vérifier mes réponses. J’ai trouvé 2 erreurs que j’ai corrigées. Nous avons eu les résultats dans l’après-midi (car un échec entraîne une reprise du test le 18 décembre; une note sous 15 lors de cette reprise entraîne l’échec du cours de pédiatrie). J’ai très bien réussi: 20/20. Je ne suis pas la seule, il y a eu environ une dizaine de 20/20 sur 45 étudiants, et seulement 4 échecs. Je suis bien contente, je ne souhaite à personne d’échouer une session complète et devoir tout reprendre,  stage, travaux et examens, ark!

Voici l’examen maison qui nous permettait de nous pratiquer un peu avant le test final.

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terminé le stage de pédiatrie à Maisonneuve-Rosemont

C’est hier que s’est officiellement terminé le stage en pédiatrie à l’hôpital Maisonneuve-Rosemont, avec un bel examen de médicament d’une durée d’une heure.

Mes premières impressions, avant même d’avoir eu mon évaluation … C’est définitivement mon stage préféré depuis le début de mon cheminement.  C’est certainement lié en partie à la clientèle. Les enfants sont beaux, ils sentent bon, ils sont affectueux, et on a envie de tout faire pour qu’ils aillent mieux. Nous avons eu des contacts avec tous les groupes d’âge, de quelques jours à 17 ans. Nous avions eu plusieurs cours théoriques au sujet des enfants hospitalisés, de leurs besoins et de leurs comportements selon leurs groupes d’âge, des techniques de soins spécifiques en pédiatrie. Contrairement aux stages précédents, je me sentais prête pour le stage. Évidemment, les techniques pratiquées en laboratoire sont passablement différentes lorsqu’appliquées en milieu de stage, mais tout s’est très bien passé. Nous avons entre autre pu pratiquer les aspirations oro-pharyngées et naso-pharyngées, les instillations nasales, les médicaments intraveineux via un mini-perfuseur, l’examen clinique de l’enfant, l’auscultation pulmonaire, et bien d’autres choses encore.

Je sais que mon appréciation du stage est aussi reliée au fait que je commence à comprendre ce qu’on attend de moi, ce qu’il faut faire, comment le faire … Je me sens plus autonome, plus en mesure de prendre des décisions et je parviens à savoir ce que je devrais faire (en situation normale) sans être obligée de le demander au prof toutes les 10 minutes. Le nombre de travaux est barbant, comme pour tous les stages,  surtout qu’ils me semblent souvent inutiles, genre journal de bord (comment te sens-tu, qu’en penses-tu … on peut pas dire ce qu’on pense de toute façon!!).

Comme à toutes les fins de stage, je vide mon cartable qui sera prêt pour le prochain, avec mon Guide alimentaire canadien, mes 14 besoins fondamentaux et l’aide-mémoire du PTI (plan de soin thérapeutique)!  C’est toujours avec une grande joie que je fous toute cette paperasse au recyclage en fin de session et même si j’ai adoré mon stage, cette fois-ci ne fait pas exception.

J’ai tout de même récupéré quelques affaires à partager …Un mémo de soins « en blanc »: c’est le papier qu’on traîne toute la journée, toujours dans notre  poche (les formats changent selon les départements), et sur lequel on inscrit TOUT!! Tout ce que l’infirmière du quart précédent nous donne comme infos au rapport, puis les données qu’on recueille: signes vitaux, dosage, soluté, visite médicale, allaitements … jusqu’au moment où on va pouvoir transcrire tout ça sous forme de notes évolutives qui seront au dossier, dont je vous mets un brouillon plus bas. En stage, on met nos notes au brouillon pour les faire vérifier par la prof avant de les transcrire dans le vrai dossier du client, pour ne pas faire de boubou.

recto d'un mémo de soins

recto d'un mémo de soins

verso d'un mémo de soins

verso d'un mémo de soins

mémo de soins

mémo de soins

mémo de soins

mémo de soins

brouillon de notes au dossier dites "notes évolutives"

brouillon de notes au dossier dites "notes évolutives"

final en socio

C’est cet après-midi que se conclut le cours de socio, un des cours les plus plattes que j’aie jamais suivi, et pourtant il y a de la compétition!!! Examen final, à 14h. Nous avons droit à une demi-page 8×11 de notes manuscrites … en préparant le document, les souvenirs me revenaient à propos de ce genre d’examen … quoi noter quand on ne sait pas ce qui sera questionné …?? j’ai toujours tendance à penser que les notes ne sont pas utiles aux examens où elles sont permises … J’ai quand même fait l’exercice, histoire de réviser un peu. Voici ce que ça donne:

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Juste le résumé donne une bonne idée de l’intérêt de l’affaire … !!

Ce matin, l’examen de bio a duré 45 minutes, la note sera peut-être en conséquence, mais bon, il me faut 9 points sur 45 à récolter pour obtenir la note de passage, je ne m’escrimerai donc pas là-dessus. Je vais plutôt concentrer mes énergies sur la dernière journée de stage demain (!), l’examen de médicaments mercredi, le contrôle 3 en pédiatrie et l’examen final de calcul, jeudi … avant d’entamer le blitz « week end examens finaux + ÉCOS » qui se traduira par étude samedi et dimanche de 6 à 19h, ou quelque chose comme ça, si j’en trouve la force.

14 jours!

Il reste 14  jours à la session, sans compter 3 journées d’examen. Demain, premier jour du stage en pédiatrie à Maisonneuve-Rosemont. C’est une journée d’orientation: on découvre le département, on fait connaissance avec le personnel, on repère les lieux. Nous commençons donc exceptionnellement plus tard … 8h00! On rejoint la prof à 8h devant les ascenseurs principaux (fouille moi où c’est!), mais il faut être déjà changé. Je vais partir de chez moi vers 7h, pour me rendre à vélo jusqu’à l’hôpital, chercher (et trouver!) le vestiaire, me changer puis trouver le lieu de rencontre. Nous avons convenu de tous nous attendre à l’entrée, ce qui est plus sympathique que d’arriver seule.

Il y aura des travaux à remettre avant vendredi 9h, à chaque semaine de stage. Comme nous terminons les stages vers 16h le jeudi, ça donne une bonne idée des jeudis soirs qui m’attendent pour les trois prochaines semaines … !

Pour la journée d’information au collège, nous devions remettre le premier journal de bord. Je le partage ici avec vous.

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petite journée de rien du tout …

juste des photos qui traduisent un peu mon état d'esprit ...

juste des photos qui traduisent un peu mon état d'esprit ...

Contrôle 3 en périnatalité aujourd’hui. À la fin de la session, je ressens toujours un essoufflement. Je suis comme écoeurée de l’étude et  ça donne des performances médiocres comme celle de ce matin. Je ne suis pas parvenue  à étudier suffisamment et conséquemment, je ne savais rien à l’examen. Comme tout est divisé en portions, il faut obtenir 60% au total des 3 contrôles de périnatalité (excluant le contrôle final auquel il faut aussi obtenir 60%) pour réussir la session. Il me faut donc 5.13/35 pour avoir 60% et ne pas échouer, en dépit d’un 90% au stage et d’une note globale qui a déjà dépassé 60. Je pense qu’il est réaliste de croire que j’aie obtenu au moins 6/35 à l’examen, mais il serait surprenant que j’aie plus de 20 … Il faut dire que le rhume m’a fait manquer plusieurs cours de même que l’horaire chargé qui force parfois à faire des choix quant aux activités prioritaires.

Je suis très angoissée par le résultat que je vais obtenir à cet examen et cela rend toujours le reste de la journée assez pénible car il faut tout de même assister aux cours qui sont matière au contrôle 3, de pédiatrie cette fois-ci, qui se tiendra le lendemain de la dernière journée de stage (?!) À l’horaire, en ce 19 novembre, pour se remonter le moral après un échec cuisant, 2 cours hop la vie: violence envers les enfants, et leucémie. misère.

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Qu’est-ce qui est le pire quand un examen se passe mal? Est-ce le sentiment d’avoir la tête complètement vide en lisant une question: nommez 2 interventions prioritaires, et on n’a même pas l’ombre de la vague impression d’avoir déjà lu et encore moins su de quoi il s’agit? Ou est-ce, après l’examen, le suspense insupportable pendant lequel nos consoeurs discutent des réponses et où on se rend compte qu’on s’est encore plus planté qu’on ne le croyait, que la seule réponse assurée qu’on avait écrite est en réalité complètement fausse …  En tous les cas, la tête vide est suivie d’une tête douloureuse, un casque plombé pour le reste de la journée, et un mal de ventre tenace qui ne nous lâchera qu’une fois la note obtenue … ce qui peut donc vouloir dire un certain temps!

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Probablement que le pire c’est la confiance en pièces pour les examens à venir, et il en reste encore plusieurs. Le plus difficile finalement est de mettre l’échec derrière soi et de trouver l’énergie et le courage de recommencer à étudier, ce soir même, d’aller de l’avant sans s’attarder trop à ce qui s’est mal passé. C’est tout un contrat.

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entrevue au CHUM pour l’externat 2010

Hé bien, ce ne fut pas facile mais j’ai pris la décision de faire l’externat en 2010, si je parviens à être embauchée quelque part! Je dis que ce ne fut pas facile mais ce n’est pas tout à fait vrai: en fait, je SAIS que l’externat est presqu’obligatoire dans le processus d’apprentissage, car il constitue une expérience de grande valeur du réel travail en milieu hospitalier qui permet ensuite d’aller en stage aux 5e et 6e session de manière plus … heu … j’allais écrire « relaxe », mais faut pas exagérer! Disons que pour moi, qui ne suis pas préposée aux bénéficiaires ni infirmière auxiliaire à temps partiel actuellement, l’externat offre la chance d’entrer en contact avec le milieu de travail et d’acquérir des connaissances, une offre que je ne peux véritablement pas me permettre de refuser. De toute façon, la perspective d’entrer dans le vif du sujet est assez excitante en fait.

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les conditions d'éligibilité à l'externat

Pourquoi donc, alors, ai-je hésité avant de postuler? Les horaires, bien sûr … Après deux sessions intenses, automne et hiver, les stages, les examens, les cours, le test de calcul,  le stress, l’angoisse, la peur d’échouer, disons qu’un emploi relax à temps partiel est un choix tentant. D’autant plus que l’externat ne paye pas tellement: 16.03$ de l’heure. Disons que pour l’ampleur des responsabilités et des tâches et les conditions offertes, le qualificatif cheap labor s’applique très bien. Pour une étudiante qui détient déjà un emploi à temps partiel mieux rémunéré (dans un restaurant par exemple), la décision est plus difficile à prendre. Dans mon cas, le salaire n’est pas tellement le problème, il s’agit plutôt du fait qu’il faut être disponible jour, soir, nuit, et une fin de semaine sur deux, ce qui, pendant l’été, laisse à prévoir que Martin et moi ne partirons pas tellement souvent en camping, en kayak ou en vélo. On ne sait pas combien de temps à l’avance les horaires seront connus, mais comme nous l’a expliqué la fille des ressources humaines hier, « on demande une flexibilité totale »! Et on n’offre pas grand-chose en retour … ça, c’est pas elle qui le dit, c’est moi!! Aucune possibilité de temps partiel ou de vacances, car nous sommes embauchés principalement pour remplacer justement les gens partis en vacances …  En fait, ce n’est pas du tout le but de l’externat,  nous sommes sensés être en surplus, en formation, jumelés en permanence avec la même infirmière, mais bien sûr, dans le contexte actuel, peut-on reprocher aux centres hospitaliers de profiter de notre embauche pour combler les trous … ?

Voici la liste des actes professionnels que les externes sont autorisés à poser

Voici la liste des actes professionnels que les externes sont autorisés à poser

Bref. Après avoir admis que l’externat était la meilleure option pour l’été prochain, reste à être embauchée quelque part … J’ai envoyé une demande à Maisonneuve-Rosemont, au CHUM et à Ste-Justine; ces derniers comblent tous leurs postes d’externats avec les candidats qui sont déjà à leur emploi comme préposés au bénéficiaires. Maisonneuve-Rosemont m’ont répondu qu’ils embauchaient peu, seulement une soixantaine de candidats car eux-aussi comblent le reste des postes avec les préposés étudiant en soins. Il semble que leur processus d’entrevue ne soit pas encore commencé, selon le dernier courriel que j’ai reçu.  Quant au CHUM, et bien l’entrevue était lundi, de 17h à 19h. Nous n’avions reçu que des consignes de base: entrevue de groupe à telle date, au moment de laquelle il fallait aussi fournir différents papiers, originaux et photocopies: carnet de vaccination, certificat de naissance, dernier relevé de note, diplôme d’études secondaires, 2 références de professeurs ou d’employeurs.

L’entrevue s’est assez bien déroulée. On nous a dit que l’année dernière le CHUM n’a pas réussi à recruter les 1800 externes dont il avait « besoin »; toutefois cela ne les rend pas plus avenant! Les conditions sont à prendre ou à laisser, aucun accommodement n’est envisageable à quelque niveau que ce soit. Il faut être disponible du 1er juin à la fin août, jour-soir-nuit et une fin de semaine sur 2, et aucun temps partiel n’est permis, sous prétexte de complexité de gestion d’horaires … enfin. La rencontre a débuté sur une note informative alors qu’on nous a distribué un formulaire officiel de demande d’emploi que nous devions remplir, puis un formulaire pour noter nos 2 références. Ensuite,  à tour de rôle, nous nous sommes présentés en expliquant pourquoi nous avions choisi d’étudier en soins infirmiers. La dame des ressources humaines prend la peine de nous dire: je vais noter des choses mais ne vous en faites pas, ce n’est que pour mettre ensuite un visage sur les noms … !!! ben oui toi! Après ce premier tour de table, nous en avons fait un 2e où nous étions maintenant invités à raconter une anecdote cocasse en lien avec nos expériences en soins … ??? Heu, rien ne me vient en tête, et je suis la 2e … ça y’est, c’est mon tour … hem … que faire? Je n’ai rien vécu de cocasse à ce jour, alors j’ai raconté comment j’ai vécu la mort de ma patiente, à mon dernier stage; finalement, plusieurs autres personnes ont pris le parti de raconter plutôt un fait qui les avait marqué … il semble qu’il ne se passe pas tant de choses cocasses en soins, finalement …

Des mises en situation de groupe ont suivi: divisés en 3 équipes de 5, nous devions discuter pour parvenir à résoudre le cas proposé, un différent par équipe. Pour notre équipe:

« voici les situations qui se présentent après votre première tournée du matin:
-un patient souffrant
-un patient diabétique qui ne se sent pas bien
-un patient attendu en salle d’opération
-un patient qui veut se lever au fauteuil
-un patient incontinent de selles
Comment organisez vous ces interventions? »

Bon. Une fille dans mon équipe, qui savait tout et avait tout vu,  a obstiné pendant les 10 min allouées que le patient pour la salle d’op était celui qui était prioritaire. Moi je penchais plutôt pour le diabétique ou le souffrant, dépendant de l’évaluation des situations (échelle de douleur, glycémie …). Mais bon, au bout du compte, on l’a laissée donner ses réponses comme elle l’entendait, et la réponse finale était: diabétique et souffrant prioritaires, veut se lever et incontinent à référer aux préposés, et salle d’op en dernier car on peut demander de l’aide à une autre infirmière.

Une autre mise en situation concernait des médicaments à adminstrer: lanoxin, insuline et potassium. Il fallait administrer l’insuline en premier, bien sûr, puis le potassium et finalement le lanoxin en mentionnant de prendre la glycémie, suivre le protocole d’insuline, prendre le poulx à l’apex pour le lanoxin …. La dernière mise en situation était au sujet d’un patient qui ressent de la douleur, l’évaluer avec la méthode PQRSTU, vérifier l’heure de la dernière dose de narco, etc.

Pour terminer, nous avons passé un examen d’une trentaine de minutes. « Un examen non discriminatoire », nous a dit la fille des ressources humaines, « qui vise seulement à évaluer les points sur lesquels vous devrez être davantage formés ». Re-ben oui! Alors examen contenant des abréviations, des calculs de dosage, quelques questions générales et beaucoup de questions sur l’insuline: des calculs d’unités selon le protocole mais aussi des questions au-sujet de tel ou tel type d’insuline, les temps et pics d’action, etc. Bon. Je n’avais pas du tout préparé ça, je doute fort de mon succès pour cette partie!

Nous aurons des nouvelles, positives ou négatives, en janvier semble-t-il. Reste plus qu’à attendre. Puis, si nous sommes « choisis », ce sera une formation de 3 semaines, dont une semaine théorique (de jour) puis 2 semaines pratique, sur n’importe quel shift. Et hop! externat le reste de l’été, matché avec une infirmière, la même pendant les trois mois.

Tout un été de bon temps en perspective …

le deuil périnatal

Dans le cadre du stage en périnatalité, nous devions choisir un sujet sur lequel préparer une présentation orale. J’avais choisi le deuil périnatal. Affairée un soir à faire des recherches pour ce travail, je mets dans mon statut facebook qu’il n’est pas gai de passer sa soirée à réfléchir au deuil périnatal. La force du réseau s’est encore une fois démontrée: deux de mes amies m’ont offert leur témoignage, ayant toutes les deux vécu un deuil périnatal, l’une à 21 semaines et l’autre à 33 semaines de grossesse. Elles m’ont décrit  leur expérience dans de longs courriels bouleversants. Leur confiance m’a beaucoup touchée.

Mon travail était déjà monté, rempli de statistiques et de descriptions d’interventions infirmières. J’ai décidé de l’imprimer et de le remettre à mes collègues, comme documentation de référence. En guise de présentation orale, j’ai plutôt choisi de lire les deux courriels de mes amies, qui présentaient bien mieux que je n’aurais pu le faire tous les déchirements et le deuil important auxquels doivent faire face les parents qui vivent cette malheureuse situation. J’avais un peu présumé de mes forces: j’ai failli éclater en sanglots plusieurs fois en lisant ces textes à voix haute. Mais je crois que cette présentation a eu un réel impact. Merci Lina et Annie.

Si cela vous intéresse, vous trouverez, en cliquant sur la page titre ci-dessous, la portion écrite du travail. Sans les témoignages, toutefois, qui sont personnels.

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observation en salle d’accouchement

Comme je le fais souvent pour éviter de commencer mon étude, je mets de l’ordre dans mes papiers d’école … enfin, je dis papiers, mais la plupart de mes choses sont sur l’ordi … je remets mon horaire à jour,  je fais des listes de tâches à effectuer, j’élabore des plans de match, je réfléchis, je relis mes vieux travaux … tout pour passer le temps en me donnant l’impression de ne pas le perdre!!

Ce faisant, je tombe sur ce document: observation en salle d’accouchement. C’est un travail que nous devions remettre après être allé passer une soirée de stage, de 16h à 23h, en salle d’accouchement. Nous avions à répondre à quelques questions puis à faire part de nos impressions générales sur l’expérience. Comme je n’ai jamais accouché et n’avais vu d’accouchement qu’à la télévision, ce fut une expérience très enrichissante et à laquelle j’ai repensé souvent depuis.

Je partage avec vous ce document que j’ai remis à mon prof cette semaine-là. Il aurait pu être trois fois plus long mais c’est une des grandes contraintes du cégep pour moi, me défaire de cette envie de toujours remettre des travaux plus complets et plus longs que nécessaire …

vaccination obligatoire recommandée … !

Alors que nous demandions depuis des semaines si nous allions devoir être vaccinées, où quand et comment, et après avoir harcelé tous les professeurs du département avec nos questions à ce sujet, nous avons fini par recevoir un courriel de la « responsable des stages ». Je vous le copie ici:

Chers étudiants,

L’objet de ce message vise à clarifier la démarche à suivre en lien avec l’acceptation ou le refus de se faire vacciner.  Comme vous le savez sans doute déjà, les employés du secteur de la santé de même que les stagiaires ont été appelés à se faire vacciner pour la grippe A(H1N1) afin d’assurer la protection de la clientèle vulnérable et du personnel de la santé que l’exercice de nos fonctions nous amènent à côtoyer.  Cette opération de grande envergure est alors en cours depuis un peu plus d’une semaine et cela sous-entend que l’invitation à cette campagne de vaccination s’adresse à nous tous et que les enseignants, chargés de cours ou étudiants devraient normalement se soumettre à cette exigence en se faisant vacciner dans les prochains jours si ce n’est pas déjà fait.  Il est bien évident que la vaccination n’est pas obligatoire au Québec même si elle est fortement recommandée.  La position du collège va dans le sens de cette démarche vu que l’on encourage fortement de se faire vacciner contre la grippe A(H1N1) dans ce contexte actuel de pandémie possible.

Or, nous sommes conscients que la vaccination demeure sur une base volontaire, mais je désire vous faire part des extraits d’un courriel que j’ai reçu de la part de la directrice adjointe au programme à la Direction des études, Madame Linda Deroy, et qui énoncent les conséquences possibles d’un refus de se faire vacciner :

«Les étudiants qui refusent la vaccination ou qui négligent de se faire vacciner doivent prendre conscience du fait qu’ils pourraient être refusés en stage ou être exclus en cours de stage par les milieux qui les reçoivent.

En période de pandémie, les enseignants offriront aux étudiants malades une récupération si la réussite du cours est en jeu et SI LA RÉCUPÉRATION POSSIBLE EST POSSIBLE.  Cette récupération pourrait être impossible.  PAR EXEMPLE, si la durée de la récupération dépasse largement la durée maximale de l’absence en raison de grippe (raison à laquelle la récupération a été autorisée) ou si l’étudiant, parce que non vacciné, est refusé dans les autres milieux de stage disponibles.
Tout enseignant, chargé de cours ou étudiant qui refuse la vaccination accepte et assume les conséquences possibles de sa décision.»

Donc, pour assurer le suivi en lien avec ce qui vous a été mentionné précédemment, je dois en tant que responsable des stages, tenir un registre des personnes vaccinées ou non pour la grippe A(H1N1).  Cette responsabilité émerge du fait que je dois attester ceux et celles qui ont ou non été vaccinés dans les différents milieux de stage à leur demande.  Face à cela, vous devez donc me remettre votre preuve de vaccination soit en personne à mon bureau (D-1697), soit dans mon casier ou à votre professeur de stage.  Il est à noter que je demande également aux enseignantes de me fournir cette preuve de vaccination.  Comme la vaccination est sur une base volontaire, si vous refusez de vous faire vacciner, vous devrez vous présenter à mon bureau (D-1697) du lundi au jeudi de 13h00 à 16h00 et cela jusqu’au 12 novembre 2009 afin de faire signer un document certifiant votre refus.  Je devrez donc m’assurer en même temps que votre décision est libre et éclairée.

Bon. Je ne sais pas pour vous, mais en ce qui nous concerne nous en avons déduit que la vaccination était obligatoire faute de quoi nous pourrions échouer nos stages. Je me serais fait vacciner de toute façon puisque dans 2 semaines, en pédiatrie, je suis assurée d’être en contact avec des patients porteurs du virus, et je ne voudrais pas être un vecteur du virus en le ramenant chez moi, le transmettant à mon conjoint, à mes parents, ma nièce de 2 ans, etc.

voici ma preuve officielle, toute frippée car toute à ma joie (?) j'ai renversé dessus, le soir même, un verre de vin blanc!

voici ma preuve officielle, toute frippée car toute à ma joie (?) j'ai renversé dessus, le soir même, un verre de vin blanc!

Ma vaccination comme tel s’est très bien passé. Je me suis présentée au centre d’hébergement du csss Jeanne-Mance, coin René-Lévesque et St-Dominique, où on effectuait la vaccination des travailleurs de la santé seulement. J’ai attendu environ 15 minutes avant d’être vacciné, ce fut très rapide et efficace. J’ai eu mal au bras pendant 2 jours, pas d’autres effets secondaires. Il faut dire que ça fait trois semaines que je me tape un de ces rhumes, je ne sais pas si j’aurais vu la différence avec les effets du vaccin de toute façon.