la route ouverte

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mon cheminement en soins infirmiers

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vaccination en 4e année

Hé bien, demain matin: vaccination d’élèves de 4e année contre l’hépatite et/ou le papillome humain, à l’école La Petite Patrie (comme le téléroman de mon enfance), coin Henri-Julien et Dante.  C’est tôt, 7h45 mais ce n’est pas très loin et ce ne devrait pas non plus être très long: 20 enfants à vacciner en tout!

Pour l’occasion, j’ai brisé mon cochon et acheté des pansements ice age. plastersIl paraît qu’ils vont aimer ça … J., ma collègue qui sera avec moi, leur a acheté des collants et des crayons à choisir après avoir reçu le vaccin, comme pour les récompenser de leur courage. Je dois dire que cette idée de toujours donner des cochonneries aux enfants à tout propos me tape un peu sur les nerfs. Un vaccin, c’est pas l’fun, c’est comme ça, c’est la vie. Mais  bon, je ne veux pas que mes amies du cégep me trouve trop rèche, alors j’ai dit oui pour les cadeaux ET pour les plasters

examen clinique du nouveau-né

Je suis à mettre de l’ordre dans tous mes cahiers d’école pour entamer la deuxième moitié de session du bon pied. J’ai pensé partager avec vous ce document, examen clinique du nouveau-né. C’est un document que nous devions nous-mêmes monter, individuellement, afin de l’utiliser pour exécuter la technique en stage. Nous pouvions utiliser toute documentation de périnatalité et avions aussi visionné un video semblable à celui-ci pendant le cours.

Il s’agissait donc de retrouver dans ce tableau toutes les informations à vérifier lors de l’examen physique du nouveau-né. J’ai utilisé le format suivant: dans la colonne du centre, les caractéristiques normales qu’on devrait observer, dans la colonne de droite, les anomalies possibles.

Il m’a fallu environ 4 heures pour regrouper toutes ces informations. Puis, après avoir effectué le dit-examen avec un nouveau-né en stage, pour faire part de mes observations,  j’ai choisi d’opter pour la méthode suivante: toutes les normalités vérifiées et constatées sont en noir; tout ce qui est en gris soit n’a pas pu être vérifié, soit n’a pas été constaté (comme la plupart des anomalies, heureusement!).

Cliquez sur l’image pour ouvrir le document!

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dépliant règles de sécurité de l’Halloween

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10 beaux ti-dépliants

C’est demain que nous allons au CPE La Vermouilleuse pour faire une présentation des règles de sécurité de l’Halloween à un groupe de 7 enfants de 4 ans.

Ce travail fait partie de la portion « communication » du cours de pédiatrie. Nous avons eu une dizaine d’heures de cours pendant lesquelles nous avons principalement perdu notre temps. Au terme de ces heures, on nous a expliqué la démarche à effectuer pour aller chercher 10% de la note en pédiatrie et on s’est rendu compte qu’il eut été avantageux qu’elle nous soit expliquée un peu plus tôt dans la session! À quelques jours de commencer les stages, nous n’avions pas une seconde à consacrer à ce travail plutôt éreintant et assez peu relié à notre champ d’étude.

Dans un premier temps, nos groupes de stage ont été divisés en 2 pour former des équipes de trois personnes. On nous a assigné un CPE, fort heureusement à deux pas du cégep (au bout du stationnement, précisément). Nous devions prendre rendez-vous avec les éducatrices du CPE pour une rencontre afin d’effectuer la collecte des données concernant les enfants auxquels nous allions faire notre présentation. Bien sûr, quand nous avons appelé au CPE, ils avaient peu de disponibilité correspondant aux nôtres (on ne peut pas leur reprocher: nous avions environ 2 heures de libre par semaine!), et quand nous nous sommes pointés, les enfants faisaient la sieste ce qui fait que nous n’avons pas pu voir le local où nous allons faire l’enseignement.

La collecte de données réalisée, nous devions compléter un document dans lequel nous passions en revue une foule d’aspects reliés à la préparation d’un enseignement. Bon. Je comprends bien qu’en tant qu’infirmière, il arrivera que j’aie à faire des enseignements à des patients. Quelques notions de base en communication ne peuvent évidemment pas nuire, une idée de la préparation à effectuer non plus: collecte de données, analyse et interprétation de ces données, diagnostic (manque de connaissances au sujet de telle affaire relié à telle raison …) élaboration d’un enseignement, prestation de cet enseignement en utilisant les diverses techniques (animation, vérification des connaissances, écoute active, etc) ensuite auto évaluation de cette prestation. Mais sérieusement, cette présentation en CPE tient davantage de la mise en scène et de l’animation style camp de vacances que de l’enseignement infirmier.

Il fallait trouver une activité de motivation, une activité d’enseignement et une activité de validation des savoirs, du savoir-faire et du savoir-être des enfants. Il fallait aussi préparer un dépliant à remettre aux parents … non, je n’étude pas en design graphique!

Voici donc le dit-dépliant. Misère. Quand je pense que j’ai un examen de bio vendredi et demain matin je serai à faire des sketchs déguisée en maman qui passe l’Halloween avec sa fille (Non, ma fille, on ne traverse pas sur le feu rouge et on ne mange pas un bonbon sans emballage, ouach!) après quoi je devrai me claquer une auto-évaluation de groupe pour laquelle il nous faudra< entre autres,  illustrer par un dessin notre sentiment suite à la prestation …??!? un coloriage! suivi d’une foule de questions insignifiantes: que referiez-vous différemment, qu’avez-vous appris sur vous-même … arrrrgg!!

J’ai quand même réalisé en travaillant sur ce dépliant que passer  l’Halloween était devenu bien compliqué!! Faut éclairer le sol avec une lampe de poche, ne pas avoir un costume trop long,  ne pas courir, ne pas porter de masque, s’assurer de n’avoir aucune partie de costume dangereuse (épée en plastique, c’est non!) misère …. certains recommandent même de passer avant la noirceur!???! quoi, à 15h30??? quand personne est chez lui!??!?

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bon, le résultat est plus beau que ça, mais en scannant ça enlève un peu de la magie!

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l’allaitement absolument

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La périnatalité est une des deux spécialités avec lesquelles je fais connaissance à cette session-ci. Nous avons eu plusieurs cours reliés à ce sujet: femme enceinte, femme en travail, nouvelle accouchée et nouveau-né, hémorragie, IVG (interruption volontaire de grossesse), éthique, allaitement  …

Le stage a eu lieu à Pierre-Boucher. Je ne connaissais pas cet hôpital avant d’y aller. Je ne connaissais pas non plus l’accréditation qu’il tente d’obtenir: ami des bébés. Cette norme est issue de recommandations conjointes de l’Unicef et de l’Organisation mondiale de la santé. Au Canada, c’est par l’entremise du « Comité canadien pour l’allaitement » que sont édictés les principes auxquels doivent souscrire les hôpitaux et les actions qu’ils doivent prendre pour obtenir l’accréditation ami des bébés.

Je n’avais jamais beaucoup réfléchi à l’allaitement. Mais si je l’avais fait, je me serais sans doute dit que l’allaitement est un choix personnel.  Je ne savais pas qu’il s’agissait maintenant d’une question de santé publique nationale et que des dizaines d’organismes ont aujourd’hui pour mission d’en faire la promotion à grands renforts de publicités et de course pour devenir amis des bébés.

Conséquemment, accoucher dans un hôpital qui tente d’obtenir l’accréditation signifie que tout sera mis en oeuvre pour que la mère allaite et que cela se passe bien. Cela pourrait être une bonne chose, mais les risques de dérapages sont bien présents. Sur de nombreux forum des femmes se plaignent d’avoir subi une pression indue pour allaiter alors qu’elles ne le désiraient pas. Elles prétendent que dans certains hôpitaux, elles ont eu de la difficulté à obtenir des biberons pour nourrir leur bébé et que le service offert s’est passablement dégradé quand elles ont admis ne pas vouloir allaiter. Je n’ai pas vu ces comportements mais je ne mets pas en doute la parole de ces personnes. De la manière dont l’allaitement m’a été enseigné, j’ai bien vu qu’il s’agit d’une nouvelle religion dont il est de plus en plus difficile de se dissocier. À l’hôpital, quand une femme nous disait ne pas vouloir allaiter, nous devions lui demander pourquoi et réfuter arguments, comme un vendeur de char. Nous devions nous assurer qu’elle ait la « bonne » information et que sa décision ne repose pas sur des idées erronées. Quand nous demandions: « oui mais si la mère est au courant et a pris une décision réfléchie, ne doit-on pas respecter cette décision », on nous répondait un oui timide du bout des lèvres. Visiblement, ne pas allaiter peut de moins en moins être une option.

Je ne me suis pas sentie très à l’aise dans ce contexte, quoiqu’en pratique je n’aie pas eu à négocier avec ce genre de situation, fort heureusement. Je connais très bien (en long et en large!) les bienfaits réels et présumés de l’allaitement. Il me semble que la clé, comme d’habitude, demeure l’information. Il s’agit d’obtenir l’information la plus juste possible (et donc de la chercher à plusieurs sources) et de prendre ensuite la décision avec laquelle on se sent le plus à l’aise. Il ne fait aucun doute qu’il est avantageux pour un nouveau-né d’être allaité et que pas une formule lactée ne peut arriver à la cheville du lait maternel. Toutefois, c’est mon tempérament, je me méfie systématiquement des dogmes et je pense que si j’accouchais aujourd’hui, je refuserais d’allaiter par simple esprit de contradiction … on ne va quand même pas recommencer à se faire dire quoi faire de nos corps?!?

stage en périnatalité: terminé!

Le stage de périnatalité est terminé, le va-et-vient entre montréal et longueuil aussi, yé! Je dois dire que je suis très satisfaite de ce stage. Il me semble avoir gagné en fluidité et en jugement clinique depuis l’année dernière. Il faut dire qu’en périnatalité, l’aspect médication est beaucoup moins présent alors qu’en soins longue durée, par exemple, l’administration des médicaments occupe le plus clair de notre temps. Plus axé sur les enseignements et l’établissement d’un lien de confiance entre nous et le patient, le stage en périnat bénéficie aussi d’un environnement plus positif, à l’exception de quelques incidents bien sûr. Les patients ne sont pas malades, les parents sont heureux, les bébés pleurent peu et dorment presque tout le temps, l’ambiance est donc fort différente des départements où j’ai eu mes stages précédemment.

Nous avons eu l’occasion d’effectuer de nouveaux apprentissages: injection intra-musculaire à un nouveau-né (dans la cuisse, ouch!), enseignements prodigués aux parents, soins aux nouveau-né (premier bain, soins du cordon, aspirations), communication pédagogique, examen physique du nouveau-né (super intéressant!), examen physique de la mère (fond utérin, lochies, périnée, plaie de césarienne, seins, etc).

En théorie, l’externat de l’été prochain peut être effectué en périnatalité. En réalité, je doute qu’il y ait de la place puisque les préposées qui sont déjà employées de l’hôpital vont sûrement se précipiter sur ce département plus relaxe. D’un autre côté, je ne suis pas certaine que ce soit le bon choix, de toute façon, car on y voit quand même moins de soins, les opportunités de faire de nouveaux acquis sont moins nombreuses qu’à l’urgence par exemple, ou en chirurgie; il serait probablement plus avisé de demander une affectation à un endroit où l’action me permettrait ensuite d’avoir une 3e année un peu moins stressante, puisque j’aurais déjà un peu d’expérience. On verra. Les entrevues pour l’externat sont sensées avoir lieu en novembre. On espère quasiment n’être pas choisi, tellement l’idée de passer tout l’été à travailler de soir, de nuit, de fins de semaine, sans pouvoir se reposer vraiment, nous angoisse! Mais bon, chaque chose en son temps. Pour l’instant, 5 examens m’attendent en deux jours: 2 mercredi et 3 jeudi!!

être vieux à l’hôpital

Je ne sais pas si vous lisez la série d’articles de Michèle Ouimet (quasiment la seule journaliste de la Presse maintenant) au sujet du CHUM … j’ai mis les articles sur ma page, y’a qu’à cliquer en haut à gauche sur articles.

La réalité qu’elle décrit, surtout aux urgences, se retouve pourtant sur les étages aussi. Peut-être pas autant de patients dans les corridors mais l’état de délabrement, l’aspect vieux et sale, l’exiguité des locaux et surtout des chambres, le manque de temps pour s’occuper des patients comme il le faudrait, le manque de ressources aussi, et surtout surtout, les vieux qui sont partout, qui occupent la majorité des lits, dans plusieurs unités. Des vieillards démunis, qui ont fait une chute ou ont eu un incident qui les a amenés à l’hôpital d’où ils craignent de ne plus ressortir et ils ont bien raison de le craindre. La plupart y mourront, vraisemblablement, d’autant plus que les chances de contracter une infection nosocomiale sont très élevées et réduisent d’autant l’espérance de reste de vie pour ces patients.

Des vieux qui étaient quand même assez autonomes chez eux, allaient aux toilettes, se faisaient à manger, se déplaçaient dans leur logement, sont à l’hôpital confinés à leur lit, faute de personnel et de temps pour les aider à se déplacer. Ils sont alors vêtus d’une couche, et perdent en 1 semaine ou deux ce qui leur restait d’autonomie. Quand on a 86 ans, c’est toute notre mobilité qui est menacée par 4 ou 5 jours sans pouvoir se lever du lit. On leur donne des antihypertenseurs, des laxatifs (car ne se mobilisant plus, ils sont constipés), des anxyolitiques (car ils sont inquiets et ne dorment pas bien, qui pourrait les en blâmer!), des vitamines (car ils manquent d’appétit, quelle surprise), on leur fait des cathétérismes, car ils ont de la difficulté à se faire à l’idée de pisser dans une couche, donc sur eux-mêmes quand ils sont couchés, ce qui entraîne de la rétention à la longue …

Quand je suis arrivée en stage à Notre-Dame, j’ai été assez étonnée de l’état des lieux. On s’imagine un hôpital comme un endroit propre, aseptisé même, où rien ne traîne, où chacun sait ce qu’il a à  faire, où personne ne court, personne ne botche … la réalité est toute autre. Et ce n’est pas faute de bonne volonté, le personnel est dans l’ensemble dévoué et consciencieux mais les conditions ne permettent tout simplement pas d’offrir les soins requis. Et l’hôpital n’est pas un endroit où parquer les vieux. Ils y perdent rapidement toute leur autonomie, tous leurs acquis, sont laissés à eux-mêmes et perdent le goût de vivre, surtout qu’ils n’ont pour la plupart aucun réseau de soutien. J’ai vu un patient dont la conjointe venait tous les jours à l’hôpital et insistait auprès des infirmières pour savoir à quel moment son mari serait transféré dans un centre de convalescence … tout le monde la trouvait bien fatiguante, reste qu’elle était inquiète de voir son mari perdre de jour en jour un peu plus de l’autonomie qu’il lui restait, et elle avait raison. Elle lui faisait elle-même les soins de base et l’incitait à se lever, se laver, manger … mais peu de vieillards hospitalisés ont cette chance, très peu même.

Tous les soirs en revenant de stage je disais à mon chum: « quand je pense que c’est le sort qui nous attend presque tous, c’est pitoyable ».  J’ai beaucoup de compassion pour les personnes âgées car il me semble qu’il doit être terrible d’arriver à une heure où on sait qu’il ne nous reste plus beaucoup de temps. On ne connaît pas le moment exact de notre mort, mais on sait qu’il approche; on fait le bilan, on a des regrets, on multiplie les deuils presque quotidiennement, on perd tout ce qu’on aimait, peu à peu. Si en plus on a la malchance d’être très malade, on est souffrant inutilement, car on sait que la guérison ne peut être que provisoire, que la maladie reviendra à coup sûr, qu’on ne retrouvera jamais vraiment la santé. Et si par malheur on est hospitalisé, on sait que cela va accélérer la finale. On sait qu’on vient de tout perdre d’un coup, non seulement sa santé, son autonomie, sa liberté, mais aussi toute possibilité de mourir avec dignité.

supports à vélo …

vue des supports à vélo médiocres et remplis à craquer quand j’arrive pour le cours de 14h, le lundi …

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guide d’enseignement en périnatalité

Ça y’est. Journée d’orientation en milieu de stage terminée. Nous étions de jour, 10h à 17h,  la plus grande partie de notre temps était occupé à présenter au prof les enseignements du guide que nous avons mis sur pied.

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Le voici d’ailleurs, ce guide. Alors conseil aux futures étudiante en périnatalité: décidez et mettez au point la mise en page AVANT la rédaction du guide car vous pourriez vous retrouver à devoir faire un colossal travail de transcription pour essayer de faire fitter tout le contenu dans des quarts de page de 81/2 x11. J’ai passé une vingtaine d’heures à retranscrire toutes les informations, et Martin a passé plusieurs heures à effectuer la mise en page, imprimer et couper les guides. Nous les avons fait relier à la coop du cégep. 2,50$ par guide. Trois sur sept n’étaient pas bien reliés, il a fallu les réimprimer, les recouper et les refaire relier, gratuitement mais quand même, délai supplémentaire.

Ce matin, assis en rond à l’hôpital Pierre-Boucher, nous pigions un sujet sur lequel nous allions ensuite prodiguer un enseignement à une de nos consoeurs, pendant que le prof nous évaluait à la fois sur le contenu et la façon de le partager. Ça s’est assez bien passé dans l’ensemble, beaucoup mieux que nous ne le craignions!

Nous sommes ensuite allés visiter le département de périnatalité: salles d’accouchement, de séjour et chambres post-partum, tout est super beau, très très propre, flambant neuf. Nous avons vu plusieurs petits bébé, toujours en nous exclamant: « aaaaaaa ooooouuuuuuu   uuuuuuute », etc!   Grosse journée de concentration et de stress, avec l’évaluation et le long trajet en métro auquel je ne suis plus habituée … je déteste ça, je crève de chaud, mais je n’ai pas le courage de traverser le pont jacques-cartier en vélo tard le soir … dommage, il me faut 1h pour faire le trajet, il m’en faudrait encore plus si je n’avais pas un lift d’une fille de mon groupe, du métro à l’hôpital. Le soir, à 23h, les métros et les bus seront encore moins nombreux. Mais l’unité est plaisante, le personnel a l’air super sympathique, je pense que ce sera un bel environnement de stage.

Il arrive bien quelques drames en périnatalité, mais l’ambiance générale est nettement plus positive que dans n’importe quel autre département de centre hospitalier. Si nous parvenons à maîtriser les quelques techniques et surtout les nombreux enseignements que nous devons dispenser, je pense que nous allons passer un beau 8 jours … 7, pardon, il n’en reste que 7! Le temps file tellement. Demain, stage de 15h30/22h, puis étude pour l’examen de biologie de vendredi après-midi. Il restera un peu de temps vendredi matin pour étudier encore bio, pratique en lab de 12h à 14, avant l’examen … et fin de semaine infernale qui nous attend, bien sûr, mais nous n’en sommes pas là.

Je vous parlerai des bébés, et des mères, et des pères …

sécurité, nouvelle obsession collégiale

Je vous avais déjà raconté qu’au show de Karkwa (lamentable échec d’organisation) présenté à la cafétéria du cégep, il y avait en moyenne 4 gardiens de sécurité pour 1 étudiant …

garde de sécurité super occupée à faire régner la loi et l'ordre, au show de Karkwa, pendant qu'une banderole au-dessus de sa tête distille une douce et involontaire ironie ...

garde de sécurité super occupée à faire régner la loi et l'ordre, au show de Karkwa, pendant qu'une banderole au-dessus de sa tête distille une douce et involontaire ironie ...

Et bien, la « sécurité » se mêle aussi de stationnement, et même de stationnement de vélo. Clairement, la direction du cégep ne badine pas quand il s’agit de faire régner l’ordre à l’intérieur comme à l’extérieur des murs du cégep. Je ne sais pas depuis combien de temps il existe un service de sécurité au cégep mais je n’ai vraiment aucun souvenir d’avoir vu déambuler ces gardiens en uniforme dans les corridors quand j’ai fréquenté le collège à la fin des années 80. Maintenant, ils défilent 2 par 2, l’air patibulaire, l’uniforme bien tiré, le p’tit walkie sur l’épaule vers laquelle ils se penchent régulièrement  pour se parler de choses importantes, bien entendu. Juste de les apercevoir dans les couloirs me donne des boutons. J’ai une relation tendue avec les forces de l’ordre, de n’importe quel ordre …

Toujours est-il que la semaine dernière, gros party de la rentrée au cégep un mardi après-midi: un des stationnements sera fermé pour l’occasion avec des genre de clôtures frost. C’est justement dans ce stationnement que sont situés les supports à vélo (cheap et qui ne valent pas de la crotte, par ailleurs …) Donc, en arrivant le matin, ooops! le stationnement n’est pas accessible, seuls 2 supports sont à l’extérieur du périmètre et ils sont déjà pleins de vélo, évidemment. J’attache mon vélo à la clôture pour la matinée. Je vais dîner chez moi et lorsque je reviens vers midi, je ne me rends même pas à ce stationnement, je m’arrête devant le cégep, sur Sherbrooke, où d’autres supports sont intallés. Vu la non-disponibilité de la plupart des supports, les gens se sont rabattus sur ce stationnement, il est donc plein lui aussi. Il y a des vélos attachés partout: aux arbres, aux bouts des bancs, aux clôtures, aux poteaux … J’attache mon vélo à un arbre, et je passe l’après-midi en cours.

Quand je sors à 17h30, bien sûr les supports sont presque vides, les gens ont quitté (ils n’ont pas tous la chance d’être en soins et de terminer à des heures indues!!). Un petit papier pend à mon guidon … tiens, il en pend aux guidons de plein d’autres vélos … le sang ne me fait qu’un tour, avant même que je ne l’aie lu … je le détache ….ARRRRRGGGG!! je ne sais pas comment expliquer ce sentiment qui ressemble à celui que je ressens quand un cadet m’avise, coin ste-catherine et union, de ne pas traverser sur la lumière rouge … comme « une envie de fesser » pour citer Mononc …

Je reproduis ici le délicat message … je ne peux PAS croire que le cégep ait de l’argent à gaspiller pour payer des « agents de sécurité » pour écoeurer le monde inutilement quand il y aurait des centaines de façons plus intéressantes et plus rentables de dépenser cet argent, comme par exemple: faire le ménage, vider les poubelles, rénover les toilettes, construire des locaux de cours fonctionnels, en tout cas, la liste est longue … c’est pa-thé-ti-que. Je trouve très dommage que les jeunes fréquentent aujourd’hui des établissements scolaires gérés comme des entreprises, à coup d’intimidation, de menaces, de considérations budgétaires et mercantiles, par des conseils d’administration qui louent les locaux aux plus offrants et too bad si les étudiants doivent manger assis par terre dans les couloirs parce que le vivoir est réservé pendant deux jours à l’association des collectionneurs d’allumettes de la rive sud du richelieu. pfffftt.

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horaire chargé, vous dites!?

Et bien! l’horaire chargé ne disait pas tout! Car en plus d’être en cours de 8h15 à 17/18h 4 jours par semaine, il y a des préparations à faire le soir pour les labos du lendemain, des travaux et des présentations d’équipe, des devoirs à remettre, l’étude pour les examens (la semaine prochaine déjà!) et les pratiques en labo qui doivent obligatoirement être faites avant le départ en stage. Toutes ces « activités » ont à être insérées dans les 2 ou 3 plages horaire d’une heure encore disponibles. Ce qui est en soi tout un exercice!!! Au bout du compte, il faudra ajouter des heures en fin de soirée et probablement éventuellement étudier tard la nuit, autrement le nombre d’heures disponibles versus les choses à faire ne balancera pas!!

Pour le moment, deux travaux d’équipe nous absorbent. Tout d’abord, en groupe de stage (6 personnes), nous devons élaborer, imprimer et faire relier un guide d’enseignement en périnatalité. Mais non, je n’ai pas changé pour Arts plastique ou design, mais je vais quand même passer toute ma fin de semaine à faire de la mise en page. Ces enseignements portent sur plusieurs sujets entourant l’accouchement et la période post-natale; ils doivent être maîtrisés pour la 1e journée de stage alors que nous pigerons individuellement un enseignement pour le démontrer au professeur (valeur de 10 points …) Ce guide nous servira d’outil pendant le stage, il doit donc être en format poche, ce qui implique beaucoup de manipulations au niveau de la présentation. Par ailleurs, nous nous corrigeons nous-mêmes … comme les membres de mon équipe ont d’autres chats à fouetter, tellement qu’ils tardent à me remettre leur partie de travail, il semble bien que je devrai faire les corrections moi-même en plus de l’impression . Ce qui multiplie ma tâche de travail par 4 présentement …

Un autre travail d’équipe consiste à aller prodiguer un enseignement en CPE à des enfants de 4 ans sur les règles de sécurité de l’Halloween ….!?!?!?!??!?!? si je n’avais qu’une règle à leur apprendre, ce serait: « ne cédez pas à ces chantages marchands et ignorez toutes ces stupidités que sont les « fêtes » destinées à nous faire dépenser notre argent et oublier de réfléchir ». Mais bon, il semble que ce ne soit pas ce genre d’enseignement qu’on veuille nous faire faire. Pour cet enseignement, il faut préparer un dépliant … ?? non non, je n’étudie pas en design… ah? je l’avais déjà dit ….?? Il faut aussi préparer un jeu pour faire participer les enfants, leur acheter de petits cadeaux (?!?!), aller rencontrer les éducatrices (mais à la seule heure où nous sommes disponibles, elles dînent, puis les enfants font la sieste …) … arrrggggg! Je déteste complètement les travaux d’équipe.

On a aussi une présentation orale la semaine prochaine, où nous devons faire surtout « preuve de créativité » ?!?!?!? J’aime autant pas en parler. Les techniques de soins à travers ça?? ah … une autre fois … !