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Bilan de l’externat

À quelques jours seulement de la rentrée, le temps est venu de faire un bilan de mon expérience estivale d’externat aux soins palliatifs de l’hôpital Notre-Dame du CHUM.

Au niveau des techniques, on ne peut pas dire que ce fut concluant: 2 sondes installées, 2 pansements en technique propre et une foule de papillons (microperfuseurs) de narcotiques. Je ne me suis donc définitivement pas « avancée » sur ce plan. Si votre objectif est de profiter de l’externat pour pratiquer les techniques, les soins palliatifs ne sont pas la bonne option.

Par ailleurs, en ce qui concerne les relations avec les patients et leurs familles, je dirais que l’expérience fut moins intéressante que prévu, particulièrement en ce qui concerne le quart de jour: la charge de travail ne permet pas véritablement de contact valable avec les patients et leurs familles; on peut échanger quelques mots, mais il n’est pas possible de s’assoir pour avoir une vraie discussion et on est vraiment peu disponible. Le quart de travail de soir est plus propice à cet aspect de l’apprentissage.

Ainsi au bout du compte, je dois dire que le principal intérêt de mon externat consiste en l’expérience de travail dans le milieu hospitalier alors que j’ai eu l’occasion de me mettre au parfum quant à l’ambiance (médiocre!) et aux façons de faire.  Je recommanderais certainement l’externat comme opportunité de s’immerger dans le milieu de travail et plusieurs de mes camarades ont eu l’occasion de pratiquer plusieurs techniques et sont ravies de leur été. Toutefois, je ne recommanderais pas l’unité des soins palliatifs pour l’externat car elle offre peu de possibilité de développer les habiletés techniques et même relationnelles. S’ils m’offrent un poste, je retournerai probablement être CEPI à l’hôpital Notre-Dame, puisque c’est à 2 pas de chez moi, mais j’ai beaucoup entendu dire cet été, par des membres de plusieurs ordres professionnels, qu’il s’agit d’un des milieux de travail les moins intéressants du système public à Montréal.

J’ai aussi pris conscience du fait que je ne suis pas intéressée à travailler à temps plein. Huit jours sur 14 serait amplement suffisant et c’est ce que je compte faire, même comme CEPI, afin de conserver une santé mentale et physique qui me permette d’effectuer un bon travail.

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