rentrée!
C’était journée d’accueil à l’université de Sherbrooke à Longueuil lundi. Un long avant-midi de présentations en vidéoconférence du doyen et d’autres personnes dont je n’ai pas toujours compris le propos. Ensuite nous avons eu droit à l’énumération des nombreux règlements et contraintes. Je ne sais pas si c’est en sciences infirmières que les profs sont particulièrement « maternant » ou si c’est tout simplement les universités qui ont décidé de serrer la vis et d’encadrer de manière plus serrée les étudiants, reste que je ne me sens pas traitée en adulte comme je l’avais senti à ma première incursion universitaire en 1990. Peut-être sommes nous d’une manière générale, dans nos vies, davantage soumis à des lois et des règlements qu’il y a une vingtaine d’années, il faudrait y réfléchir plus avant … J’ai toujours eu des problèmes avec l’autorité, ce dont je me vante (!), et je ne sais pas si c’est l’âge mais je tolère de moins en moins de me faire dire quoi faire; toute cette liste de règlements au sujet de la présence en classe et du respect entre les personnes m’a donc mis les nerfs en boule et quasiment gâché ma rentrée. À chaque absence « non motivée », on perdra 5 points et après 3 absences on ne peut plus se présenter à l’examen ce qui correspond donc à une mise en échec tout simplement. Je considère cela inacceptable, je ne vois pas comment on peut m’obliger à me présenter en classe ni me refuser l’accès à l’examen une fois que mes frais de scolarité sont payés. Je considère qu’à mon âge, et même si j’avais 20 ans, je suis en mesure d’évaluer moi-même la pertinence de me présenter ou non à un cours, et d’assumer les conséquences de mes choix.
Je ne me suis pas attardée pour profiter du petit buffet et je suis retournée chez moi en grommelant. Ce n’est pas ma meilleure rentrée à vie. Néanmoins, il y a quelques points positifs, notamment en matière d’environnement: le bâtiment qui abrite l’université de Sherbrooke à Longueuil est vraiment agréable. Et neuf, ce qui n’est pas rien: en allant aux toilettes, je me rends compte qu’il y a longtemps, à l’hôpital et/ou à l’école, que je n’ai fréquenté un endroit aussi propre et neuf! L’espace est bien pensé et il y a, au 3e étage, un charmant jardin extérieur, très ensoleillé, où l’on peut relaxer et manger. Accessoirement, on y a une belle vue sur les manèges de la Ronde et sur le pont Jacques-Cartier que je traverse maintenant matin et soir!