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début de bilan: quelques facteurs aidants

Maintenant que le DEC est terminé et réussi, l’heure du bilan devrait avoir sonné mais entre le début du travail comme cépi et la préparation pour l’examen de l’ordre, il reste peu de temps pour s’épancher!  Plusieurs questions d’ordre philosophiques restent donc encore en suspens pour le moment.

Toutefois, il est possible de dresser rapidement une petites listes des facteurs qui m’ont permis de mener à bien ce projet de retour aux études.  Je ne suis pas la seule à avoir atteint mon objectif, toutes mes camarades l’ont fait et certaines en surmontant des difficultés importantes, que ce soit au niveau scolaire ou personnel. Personnellement, je crois avoir eu le parcours le plus facile qu’il soit possible d’avoir même si au final le tout s’est avéré bien plus prenant que prévu.  Voici à mon avis les clés les plus importantes de mon cheminement.

  • l’encouragement, la patience, l’enthousiasme et la confiance de mon chum qui m’a soutenue à travers toutes mes angoisses, tous mes doutes, toutes mes incertitudes. Il m’a écoutée et comprise, il a toujours pris pour moi, il a partagé mes émotions et jusqu’à la fin il a été convaincue que j’étais capable de réussir mais sans jamais être condescendant. Merci Martin.  Je pense que le support d’un proche est un atout important. La solitude décuple le stress quand on n’a personne à qui confier ses états d’âme, personne pour nous rassurer sur notre valeur et le chemin choisi.

  • une décision réfléchie et éclairée. Combien de fois ai-je apaisé mes doutes en me rappelant que je n’avais pas pris la décision de retourner aux études à la légère, que j’avais longuement mûri ma réflexion. Quand on sait qu’on a fait le bon choix, il ne reste rien d’autre à faire ensuite qu’avancer toujours vers le but sans se retourner.
  • une situation financière facilitante. Nous avons mis des sous de côté pendant 3 ans afin que je puisse me permettre de ne pas travailler pendant l’école. Les filles qui travaillent pendant les sessions ont réussi, mais au prix d’un horaire très chargé qui m’aurait moi découragée. Parce que je ne travaillais pas, j’ai pu garder la plupart de mes fins de semaine pour ma vie personnelle,  pour d’autres activités que l’école, ce qui aide sans aucun doute à la réussite, à la mienne en tout cas.
  • un dec complété. C’est très certainement un avantage non seulement pour réussir mais aussi pour obtenir de bons résultats. Même si j’ai trouvé mes horaires étonnamment  chargés pour quelqu’un qui avait déjà un dec, il n’y avait aucune comparaison avec les filles qui cumulaient avec les soins des cours de français, anglais, philo, éducation physique …

le code "su" signifiant "substitution", qui signifie souvent avoir congé le vendredi!

  • une organisation et une planification serrées. Ce n’est sans doute pas essentiel pour tous, mais vu mon tempérament angoissé, le fait d’être à jour dans les lectures et les préparations m’a beaucoup aidée, particulièrement pour les quatre cours de bio où j’ai super bien réussi grâce à un travail méticuleux et ordonné. C’était nouveau pour moi qui avait  toujours été très dernière minute à l’école, mais c’est une méthode qui a l’avantage de dégager davantage de temps libre au bout du compte. Le fait d’avoir produit des résumés d’étude dès la 1e session m’a permis de monter un beau corpus qu’il m’a été « facile » d’étudier à la fin de chaque session puis pour l’épreuve de synthèse. Ces documents seront  aussi à la base de mon étude pour l’examen de l’oiiq.
  • la pétillance, l’énergie, l’intelligence et l’amitié de mes camarades de programme.  Convaincue que je serais la matante à qui personne ne veut parler, j’étais loin de me douter au début de ce projet que je développerais des relations aussi intéressantes avec des filles qui ont la moitié de mon âge.  Toute cette expérience s’est révélée fort enrichissante à ce niveau. Je ne me suis jamais sentie isolée ou rejetée, loin de là.  J’ai découvert des jeunes pour qui la vie est bien plus compliquée qu’elle ne l’était pour moi au même âge, j’ai eu et j’ai encore des conversations stimulantes qui m’ont plus d’une fois incitée à la réflexion.  Pendant les deux dernières sessions, le groupe de stage duquel j’ai eu la chance de faire partie a constitué un soutien non négligeable,  pétri d’encouragement, d’entraide et de sympathie. Je vais longtemps garder en mémoire ces filles superbes et rieuses qui ont vraiment éclairé mon parcours.
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