entrevues pour les postes de cepi
Parce qu’elles ont choisi de ne pas faire l’externat, de changer d’employeur ou de ne pas travailler à temps partiel pendant l’année scolaire comme préposé ou comme adjointe administrative, les étudiantes en soins infirmiers de 3e année sont appelées à solliciter des entrevues dans le but d’obtenir un emploi de cepi (candidate à l’exercice de la profession infirmière) à la fin de leur technique, soit en mai 2011 en ce nous concerne, mes camarades et moi. À partir du moment où le DEC est complété, la finissante peut travailler avec le titre de cépi en attendant d’obtenir son permis d’exercer en tant qu’infirmière qui lui sera délivré suite à la réussite (espérée!) de l’examen de l’ordre, tenu deux fois par année, en septembre et en mars. Pourquoi l’examen n’est-il pas tenu plutôt en juin, ce qui nous éviterait de travailler à salaire réduit pendant 3 mois et demi?? Fouille-moi!
Pour qui se dit que les infirmières sont en demande partout et que l’arrivée de renfort doit certainement être accueilli avec joie et enthousiasme, la surprise peut être considérable au moment de passer des entrevues. En effet, il ne s’agit pas que de remplir une formalité, loin s’en faut. Mes trois entrevues passées à ce jour m’ont convaincue que dans certains milieux, on n’est pas si intéressé à embaucher des finissantes finalement. (J’apprends à l’instant qu’à l’hôpital de Rivière-du-loup on a décidé de ne pas embaucher de cépi pour cette année).
Je ne discute pas le fait que les cépi embauchées doivent faire preuve de jugement et de conscience professionnelle. Toutefois, comme ces entrevues sont sollicitées très tôt (le processus d’embauche se termine à cette date-ci dans plusieurs établissements), il reste encore 8 mois d’étude aux postulantes ce qui devrait être pris en compte par les employeurs. Par ailleurs, il me semble qu’une finissante même imparfaitement formée est quand même mieux que pas d’employée du tout, d’autant plus qu’une formation assez exhaustive (3 semaines à Maisonneuve) est dispensée par l’employeur, ce qui fait qu’au bout du compte les nouvelles embauches pourront alors être évaluées plus avant, sur l’ensemble de leurs acquis. Pour dire le moins, disons que je suis passablement étonnée de voir à quel point certains établissements font la fine bouche.