la route ouverte

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mon cheminement en soins infirmiers

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un autre down ….. et combien to go …..!!

Mercredi dernier, au beau milieu de la semaine de relâche, examen sommatif en soins, car le département se moque des règlements du cégep et n’en fait qu’à sa tête. À 7h45, je suis au cégep; j’attends au bout du corridor où se trouve notre local d’examen, inscrit sur l’horaire. Le cégep est épouvantablement désert, bien sûr, sauf pour quelques participants à un quelconque colloque ou je n’sais trop, qui doivent avoir loué les locaux pour leurs activités ….. d’ailleurs, tiens! il passe 2 madames avec des plateaux sur roulette qui vont livrer du déjeuner et du café à quelques pas de notre local d’examen ….. ah ben non, r’garde donc: c’est exactement DANS le local où nous sommes sensés faire l’examen! Nous nous informons: une conférence aura lieu d’ici 30 minutes, à laquelle assisteront une centaine de personnes, ceux qui mangeront le déjeuner et boiront donc le café! bon ….. Comme je ne feel pas du tout pour prolonger inutilement mon séjour au cégep, malade comme un chien et en pleine semaine de relâche, je descends vers 8h00 au département de soins pour aviser la prof chargée de surveiller l’examen qu’on a un petit problème logistique là …..  Elle n’est pas arrivée …..c ‘est ma prof de stage d’ailleurs, avec qui on doit avoir une petite réunion pré-stage de 2 heures après l’examen …… Finalement, on décide d’attendre dans le couloir près du local, que faire d’autre!?!? Une prof se pointe vers 8h20 (l’examen devait être à 8h15), elle est toute étonnée que « des gens aient pris le local » ….!?!??!? vraisemblablement, personne ne s’est emparé du local, ils l’ont certainement réservé, ce que n’ont pas fait les gens en soins, et de toute façon, qui s’attend à ce que 60 étudiants aient un examen le mercredi de la relâche, quand les règlements du cégep l’interdisent?!?!??!  Nous descendons tous les escaliers à la queue leu leu, 4 étages à pieds alors que je tousse comme une perdue, il est maintenant 8h25, nous nous répartissons dans 2 locaux au niveau sous-sol où nous avons parfois des cours; nous sortons crayons, stylo, rangeons manteaux et sacs à l’avant (paranoia quand tu nous tiens ….) et attendons patiemment …… La prof revient: ce n’est pas elle qui devait être là, les profs qui devaient surveiller sont absentes toutes les deux, elle doit donc trouver un local pour nous installer tous ensemble…. ???? G., mon amie, qui travaille au cégep et a des contacts avec les gens de la sécurité, court trouver un local assez grand et demander à quelqu’un de nous l’ouvrir…. en attendant, nous poirotons ….. elle revient à la course, elle a trouvé un local, nous marchons d’un pas rapide, remontons 4 étages, filons à ce local qu’un gardien nous déverrouille …..c’est un auditorium dont la hauteur donne le vertige, clairement pas l’idéal pour un examen, en tout cas pas du point de vue d’un prof, mais disons que quand c’est une étudiante qui doit prendre les choses en mains pour que ça se règle, c’est assez malvenu pour le prof de se plaindre.  Nous commençons l’examen, il est maintenant 8h40. Je suis en sueurs, je tousse, j’ai mal à l’oreille, la tête va me sauter. C’est parfait!

Finalement, nous avons eu les résultats rapidement, le lundi suivant et je  n’ai pas mal fait. Je suis assez au -dessus de la moyenne, 12 points, mais ma note ne me satisferait pas en d’autres circonstances. Bah, je commence à lâcher prise sur les notes, il faut croire que je fais quelques progrès à ce niveau …..

La rencontre pré-stage aura lieu avec une autre prof, autant dire 2 heures gaspillées puisqu’elle ne connaît pas le département où nous irons, ni les exigences de notre prof de stage, évidemment. Je ne sais pas pourquoi cette rencontre n’a pas tout simplement été remise ……

Le lendemain, je suis allée au cinéma, renifler pendant le bouleversant lost song, de Rodrigue Jean. Le reste du temps, j’ai dormi, toussé, eu chaud et eu froid. Plus de 2 semaines avec un rhume agressif, je commence à être passablement à boutte. C’est dans ces moments que je remets tout en question: vais-je être capable de faire les stages, vais-je être capable de me claquer l’examen de procédés qui approche, vais-je passer à travers ces trois années ….. quand je me réveille la nuit, à demi assise dans mon lit, le nez bouché, les yeux collés, les poumons en feu, la gorge enflés, j’ai comme un doute. Ça doit être la fatigue.

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