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Sciences infirmières, université de Sherbrooke à Longueuil … premières impressions …

un "portail" personnalisé nous permet d'avoir accès à notre dossier scolaire: horaire, notes, facturation, ainsi qu'à toutes sortes d'informations concernant surtout le campus de Sherbrooke toutefois.

Déjà dans la quatrième semaine de cours en sciences infirmières, à l’université de Sherbrooke, au campus de Longueuil. L’atmosphère est étrange dans ces locaux flambant neufs … Je ne peux pas me plaindre d’étudier pour une fois dans un endroit où les portes des toilettes ferment, il y a suffisamment de tables et de chaises pour tout le monde et les salles de cours sont propres et bien équipées. J’ai quand même l’impression de déambuler dans un aérogare ou un palais des congrès … des corridors vides,  des portes toutes pareilles, des classes où personne ne semble jamais s’être assis, des aires de repos toujours désertes …  Je dois me rendre à l’évidence: les pupitres aux inscriptions entaillées, le bruit  d’une cafétéria bourdonnante, le terrazzo usé, les graffitis des toilettes, le tableau vert, tout cela me manque un peu. Je n’ai pas vraiment l’impression d’être à l’école. Il faut dire que l’angoisse de l’examen de l’ordre m’a un peu gâché la rentrée, mais il reste que l’ensemble ne dégage pas l’atmosphère que j’associe habituellement à un milieu propice aux études.  Il manque de fébrilité et d’enthousiasme, il faut dire que tout le monde est passablement fatigué …

Mais bon, peu importe, pourvu que la qualité des cours soit au rendez-vous … !!!! Ce qui me paraît encore douteux pour le moment; nous allons laisser la chance au coureur et passer une première session avant de porter un jugement trop sévère, mais disons que lire une chronique de Patrick Lagacé en guise d’introduction à un cours de philosophie des soins me paraît un tantinet sous le niveau universitaire.  Je suis assez agacée par l’ambiance « bon enfant » des cours où chacun peut se permettre son petit commentaire, alors que les profs semblent incapables de garder le contrôle de la classe; c’est ainsi que dans un cours d’anthropologie des soins, dans un chaos de témoignages tous plus pertinents les uns que les autres (ironie!), on peut finir par entendre quelqu’un crier du fond de la classe: « s’ils sont pas contents, qu’il retournent donc chez eux » . C’est alors qu’on ramasse ses affaires pour quitter précipitamment en soupirant.  Il faut dire que je n’avais pas prévu cet élément, mais il s’avère que la vaste majorité des étudiantes (+ de 98%) sont blanches francophones, issues des cégep de la Montérégie (qui constitue le consortium du campus, à Montréal nous sommes « hors consortium »).  Après mes trois années au cégep Maisonneuve, ce manque de  variété des milieux culturels et des expériences de vie constitue un choc.


 
 

Cinq matières s’inscrivent à mon corpus à cette session-ci: philosophie des soins, anthropologie des soins, approche populationnelle et communautaire, sciences biologiques 1 et examen clinique.  Je suis assez chanceuse au niveau de l’horaire, avec des cours de 8h30 à 16h les mardi et mercredi, et un cours le jeudi matin se terminant à 11h30!  Alors que ce n’était pas prévu au départ, il y a maintenant des cours qui se donnent les soir, de 17h30 à 20h30 car nous sommes une soixantaine d’étudiantes de plus que la « capacité d’admission » initiale. Évidemment, il est plus payant d’avoir plus d’étudiants, l’université ne va pas cracher dans la soupe alors que le campus de Longueuil voit sa popularité aller en augmentant. À l’automne 2010, on comptait 109 inscrites alors que cette fois-ci nous sommes autour de 160 (ce nombre fluctue dans les premières semaines). Au niveau logistique, cela entraîne quelques ajustements évidemment. Au moins, contrairement à mes études universitaires antérieures (à l’université de Sherbrooke notamment), les équipements permettent d’accueillir tout le monde de manière adéquate!


(Statistiques de l’automne 2010) Capacités d’accueil, statistiques d’admission et CRC minimales (cotes R), site internet de l’UdeS

Au niveau de l’infantilisation, il semble qu’il n’y ait que dans le cours de biologie où les présences seront prises frénétiquement pendant toute la session et les absences coûteront 5 points chacune (je ne suis pas convaincue de la légitimité d’une telle mesure …).  Dans les autres cours, les présences ont été relevés pendant les 3 premières semaines mais ne sont pas obligatoires, seulement « souhaitables » comme il est inscrit dans les plans de cours. Le cours d’examen clinique est donné par un médecin qui n’est pas né de la dernière pluie, conséquemment il inclut à la fin de chaque période un moment où nous faisons la démonstration de la technique apprise, ce qui nous fait amasser 0,5 points à chaque fois: présence non obligatoire mais points faciles à accumuler, donc incitatif à se pointer! C’est une façon détournée d’accorder des points à la présence (10% au total), alors que le reste de l’évaluation consiste en 2 examens (mi-session et fin de session) et des écos de fin de session (hé oui, encore!!) Sinon, dans les autres cours (à part bio, qui fera l’objet d’un autre billet), l’évaluation se résume à 2 examens (mi-session et fin de session) et un travail d’équipe.  Le travail d’équipe est très valorisé dans ce type de programme, pour toutes sortes de raisons théoriques plus ou moins bonnes, et sûrement un peu aussi parce qu’il divise par 4 ou 5 le nombre de travaux à corriger …

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One Response to “Sciences infirmières, université de Sherbrooke à Longueuil … premières impressions …”

  1. 1
    devis alarme:

    Cool de partager l’ info c’est good ;)

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