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si le DEC était à refaire … ?

J’avais l’intention de faire un bilan réfléchi et global de mon expérience au DEC en soins infirmiers au Cégep Maisonneuve …. Finalement,  je me rends compte que j’ai déjà pas mal décroché, le souvenir de ces trois années s’estompe rapidement, d’autant plus que les défis qui m’attendent encore requièrent toute mon énergie et mon attention. Mais quelques personnes m’ont posé, via ce blogue, LA grande question: si c’était à refaire … ???  J’y ai réfléchi attentivement, et voici en vrac quelques impressions.

La question de savoir si je referais le parcours est un peu truquée …. Si je savais tout ce que cela implique de stress, d’angoisse et d’incertitude, je ne crois pas que j’aurais le courage de me lancer dans cette aventure. Je ne savais pas non plus, en retournant à l’école, que mon attitude vis-à-vis des études allait être aussi différente de mon expérience antérieure: exit la nonchalance, la confiance et l’insouciance, bonjour l’insécurité, l’exigence et l’organisation serrée!  Tout au long de ces trois années, sans vouloir tomber dans l’ésotérisme, je peux dire que j’ai découvert de nouveaux aspects de moi-même et appris à mieux me connaître (mieux vaut tard que jamais!)

J’ai été très étonnée par la qualité de l’enseignement dispensé, fluctuant énormément selon les professeurs, dénotant donc un manque d’encadrement à ce niveau.  Les contradictions entre les notions enseignées dans un cours par rapport à un autre, surtout en 1e année, m’ont beaucoup stressée au départ. Les évaluations, tout au long des trois années, manquaient de standardisation: d’excellentes étudiantes pouvaient se retrouver avec des notes plus basses que de moins bonnes étudiantes parce qu’elles étaient tombées sur un prof de stage plus sévère, par exemple.  Les difficultés de recrutement des professeurs, de plus en plus grandes au fil des ans, laissent à mon avis  présager le pire pour la qualité de l’enseignement.

J’ai aussi été surprise par le stress engendré par toute cette équipée!  Je n’ai jamais été une personne relaxe, mais au niveau des études, je ne me suis jamais inquiétée de quoi que ce soit.  Pendant les trois années du DEC, les éléments stresseurs se sont enchaînés presque sans relâche: examens de calculs  décidant de l’issue de la session, à chaque session, examens finaux devant absolument être réussis pour passer la session, milieux de stage différents, nouveaux profs de stage à chaque session, parfois même en cours de session, corrections d’examens semblant souvent aléatoires, évaluations de stage, horaires chargés même en ayant en poche les cours de base … Et surtout, l’obligation de réussite. Peut-être le facteur le plus stressant de tout mon cheminement, probablement ce qui a vraiment fait la différence avec mes études antérieures, quand je progressais sans souci; après avoir lâché mon boulot, payant, facile et de jour, je ne pouvais pas me permettre d’échouer.  Je n’avais pas du tout prévu tout ce stress et cet angoisse avant de prendre ma décision. Si c’était à refaire et que je savais tout ce que je sais …  j’hésiterais sûrement longuement. Mais je réserve ma réponse définitive pour quand j’aurai eu l’occasion de pratiquer un peu le métier et de prendre de l’expérience!

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One Response to “si le DEC était à refaire … ?”

  1. 1
    Genevieve:

    hahahahahaha trop cute .. tu va passer de Dilbert à Nurstoons :-) j’adore lire ton blog….. mais je crois te l’avoir dit trop souvent. bonne soirée

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