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mon cheminement en soins infirmiers

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fiou!

Et bien voilà, nous avons expédié un autre examen ce matin. Examen théorique de laboratoire de soins. Toujours le même format, avec toujours quelques éléments que je ne suis pas sûre que nous ayons vus mais bon, que faire! La note parfaite n’est pas accessible, en ce qui me concerne je vise le 80%. Plusieurs fois pendant l’examen je me suis dit: cette question sera sujette à obstination au moment de la correction, car nous savons que certains profs corrigent selon une grille qui n’est pas négociable, ce qui tranche un peu avec leurs déclarations incessantes au sujet de l’importance de faire preuve de jugement ….. J’espère que j’aurai 80%, ce qui me dispenserait d’aller consulter mon examen et protester pour telle ou telle affaire qui ne tient pas debout et vaut 0.8 point …… les résultats ne seront sûrement pas sortis de sitôt, avec tous les profs qui sont en stage quatre jours semaine, plus personne n’est disponible pour quoi que ce soit.

J’ai remis mon travail de stage, les dés sont donc jetés là aussi. C’est congé cet après-midi et ensuite tout ne sera plus que préparation d’examens. Le premier à venir sera l’examen final de psycho pour lequel je ne fonde pas trop d’espoir: je serais très satisfaite d’un 75%. En spéculant un 11/15 pour l’examen de cette semaine et un 19/25 pour le final, j’obtiendrais 85%, ce dont je serais ravie étant donné le peu d’intérêt que j’ai pour le sujet.

Deux jours plus tard, ce sera l’examen d’intégration de théorie en soins: démarche de soins, fonction de travail, terminologie … très diffcile et beaucoup d’étude à refaire, ce qui est doublement platte. Une heure plus tard, le fameux examen de calcul sur lequel repose (invraisemblablement) le sort entier de notre session. Disons qu’il doit y avoir du monde passablement stressé, en tout cas moi je le suis. Mëme si j’ai au 100% à l’examen formatif de début de session, nous ne sommes jamais à l’abri d’un dérapage, et il faut, contre toute logique, 75% pour réussir. Tout cela serait hautement contestable en cas d’échec, mais je vais tenter de me mettre à l’abri des problèmes en réussissant, autant que possible. Je vais refaire tous les exercices que j’avais faits au moment du premier examen, puisque cela avait bien fonctionné. Ce soir là j’irai voir Karkwa, détente et défoulement bien mérités!!! Ensuite, contrôle 3 de bio, qui ne devrait pas trop demander de travail, suivi le lendemain du final d’intégration théorique de lab en soins et ÇA, ce sera du sport!!!!!! J’aime autant pas trop y penser, je sens que ça va être violent comme examen. Des listes interminables de choses à mémoriser, une révision de toute la matière vue depuis le début de session, des mises en situation pas claires et des questions mal formulées, si j’obtiens 70% à cet examen (qui représente quand même 30% de la session) ce sera la fête des shooters, sûr et certain!! Le final de biologie qui suivra, le 22 décembre, me semblera un pet de soeur à côté de ça.

Au bout du compte, il est très difficile de se détacher des notes. Souvent, en étudiant pour un examen, j’essaie de mettre le doigt sur l’élément stressant: en l’identifiant, je pourrai consacre plus de temps à étudier cet élément et conséquemment réduire l’angoisse. Il arrive toutefois fréquemment que je me rende compte que mon étude est suffisante pour réussir mais le fait de commettre quelques erreurs me rend malade. En dépit du fait que je sache que les questions sont parfois incompréhensibles, que l’enseignement est incohérent d’un prof à l’autre ce qui fait qu’il y a parfois des items aux examens que nous n’avons pas vus, que l’étude comporte des pages et des pages de « par coeur », que les définitions de deux termes diffèrent parfois d’un seul mot, et même si je sais que les notes n’ont aucun impact au final et qu’il suffit de réussir (ce qui sera déjà un exploit en soi), je suis toujours frustrée d’une correction inéquitable de la part d’un prof, d’une erreur d’inattention de ma part ou d’un piège que je n’ai pas su éviter. Je crois que le plus grand défi pour moi, pendant ces trois années, sera de faire le deuil des « grosses » notes et d’envisager l’ensemble du projet plutôt que chacune des épreuves à réussir indivivuellement comme autant de concours à remporter. Il faut garder le cap sur l’objectif à atteindre, qui est de compléter et réussir le programme, point.

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