Jour 17 - jeudi 29 mai
Nous prenons la route vers UB. Les 200 premiers kilomètres sont asphaltés, les derniers 150 sont stupéfiants: non seulement il n'y a plus de route mais la terre où nous roulons à côté de la route en construction est la plus cahoteuse de tout le voyage, carrément! Vers les 50 derniers kilomètres, nous roulons dans ce qui a toutes les apparences d'une immense carrière. Tout le monde roule partout, sans trace particulière, de gigantesques camions sont au travail, tous ces véhicules soulèvent une poussière invraisemblable et souvent on n'y voit plus rien.
Nous arrivons à UB vers 15h30, pris dans le traffic pendant de très longues minutes, dans la cohue de la ville, où personne ne respecte ni les feux, ni les voies, ni les piétons surtout, et c'est le plus gros qui l'emporte. Nous avons roulé 6h30 avec seulement 2 arrêts de 5 minutes.Nous lunchons à l'hôtel, prenons une douche un peu moins poche que les autres, faisons la sieste puis partons passer deux heures sur internet, juste en face de l'hôtel, où se presse une foule estudiantine. La connexion est très rapide, et à 900T/hr, c'est encore moins cher qu'au Népal: 0,75$ de l'heure!! Nous envoyons quelques courriels puis partons à la recherche d'un endroit pour souper. Nous trouvons le Bistro français vers 9h15, c,est un peu court car il ferme à 22h00, ce dont le proprio s'empresse de nous informer lorsque nous entrons. Difficile de manger végé dans un resto français, mais nous mangeons deux excellentes soupes et des tomates-mozzarella, ainsi que 2 bières. Le prix est assez élevé pour UB par contre. Nous passons par le super marché ouvert 24hr qui est à deux pas pour acheter chips et vodka puis rentrons à l'hôtel.
