images de nous

Jour 9 - 21 mai

Nous nous levons tard, à 9h00. Il vente encore plus fort que les autres jours, ce qui n'est pas rien! Nous déjeunons dans les tentes puis plions bagages vers 11h00. Nous passons par la ville de Khujirt (Хужирт) où Билгээ arrête voir un ami qui enseigne l'anglais à l'école du village. Puis nous continuons vers Karakoroum.

 

En chemin, nous voyons s'approcher une tempête de poussière et de sable. Tout à coup, elle est sur nous! Nous ne voyons plus le devant du Jeep et devons nous arrêter sur le côté de la route, mais finalement notre chauffeur décide de continuer lentement pour en sortir. Nous dépassons une motocyclette arrêtée sur le côté et ses deux passagers couchés à côté de l'engin, tentant de se protéger du mieux qu'ils peuvent, i.e. en se fermant les yeux! Nous poursuivons la route et la tempête se calme un peu, mais il y a toujours beaucoup de vent et de poussière. Comme les fenêtres du jeep ne ferment pas bien, martin tente de bourrer les ouvertures avec de vieux kleenex! le succès est mitigé, nous sommes pleins de poussière.

 

 

Nous allons directement au camp où nous passerons la nuit à Karakoroum. C'est un très beau camp, avec plusieurs gers, et il n'y a que nous sur le site. Nous dînons au restaurant et c'est succulent: salade (!), soupe et pâtes.

La température s'est améliorée alors nous repartons pour visiter le monastère Erdene Zuu.

 

 

À notre retour, destination douche. L'eau est brûlante, nous nous ébouillantons littéralement et la pression est nulle, mais cela nous satisfait tout à fait de pouvoir au moins enlever une couche de sable et de terre et d'avoir le fond de la tête qui pique un peu moins! Je pèle de partout tellement le Gobi m'assèche la peau et j'ai le bout des doigts fendus et les lèvres en sang.

Nous faisons le tri parmi nos affaires et mettons de côté celles qui ont trop vu de sable pour être réutilisées. Nous sortons notre 3ème kit de vêtements propres et gardons de côté quelques morceaux inutilisés pour Ullaan Baator et pour l'avion au retour.

Nous prenons le thé dans la ger, avec le feu qui crépite, c'est très confortable, surtout que nous entendons le vent rugir à l'extérieur. Martin va nous chercher deux bières au restaurant pour patienter jusqu'au souper. Nous ne sommes malheureusement pas amateurs de vodka, car ici elle est presque donnée: 2$, 2.50$, 4$, 8$ les plus chères!

Deux minutes après que Martin soit revenu avec quatre bières (car ils n'avaient pas de monnaie pour deux au restaurant ....), Билгээ vient nous inviter dans sa ger à boire de la vodka!! Nous goûtons une vokda locale, Алан Туруу et à notre grand étonnement, elle est excellente, bien meilleure que toutes les vodkas que l'on peut trouver à Montréal et que nous trouvons infectes. Nous nous promettons d'en acheter à Ullaan Baator avant de repartir. Nous buvons trois verres et nos bières et partons souper. Le repas est excellent. Puis nous buvons quelques thés en jasant avec Билгээ. Quelques touristes sont arrivés en soirée finalement, 4 ou 5 personnes pas plus. Мандах joue au ping pong dans le hall de l'hôtel. Nous revenons nous coucher vers 23h30. Martin ne trouve plus la clé du cadenas qui verrouille la ger!!! Il faut dire qu'elle était mi-nus-cu-le! L'hôtel n'en a pas une copie, alors il faut couper le cadenas pour entrer finalement chez soi. Nous faisons un feu même s'il ne fait pas froid du tout, juste parce que c'est l'fun! Au bout de 15 minutes, il fait une chaleur infernale dans la ger et nous devons ouvrir la porte pour parvenir à respirer un peu!

Page suivante