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Information générales

argent et guichets automatiques   cartes routières   hébergement   nourriture   transport   budget   activités   moustiques   lectures   sécurité   prix

argent et guichets automatiques

Nous avons acheté des colones, la monnaie du Costa Rica, avant de partir dans un bureau de change au taux de 200 000 Colones pour 442$ canadien, taux de change = 438 ainsi que de l'argent américain, soit 200$ US pour 224$ canadien, taux de change = 1.04

Nous avons presque tout payé en colones car nous n'aimons pas utiliser l'argent américain ailleurs qu'aux États-Unis. Nous n'avons payé en argent américain qu'à Casa Azul, où le proprio est Américain.
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Avant notre départ, nous avions lu qu'il était plus facile de trouver des guichets VisaPlus que Cirrus. Nous avions donc laissé de l'argent dans les deux comptes que nous possédons, celui de la Caisse Populaire qui fonctionne avec VisaPlus et celui de la banque Nationale qui fonctionne avec Cirrus. Au final, nous avons toujours retiré à des guichets VisaPlus et ceux-ci ne permettaient jamais le retrait via Cirrus.

Il y avait un guichet à Puerto Viejo que nous n'avons pas utilisé car il y avait toujours une file de 20 personnes! Nous avons retiré de l'argent à un guichet curieusement seul sur la route à la sortie de Aguas Zarcas, à Samara et à Alajuela.

Cartes routières

Nous avons acheté 3 cartes routières du Costa Rica avant de partir dans une boutique spécialisée, Aux quatre points cardinaux.

photos Costa Rica teteslibres Mapas internationales de viaje, Costa Rica (12,95$), à l'échelle 1:315 000. Avec un fini à l'épreuve de l'eau et surtout des déchirures, et l'indication des stations d'essence, c'est la carte dont nous nous sommes le plus servi car les kilométrages indiqués étaient les plus justes et on y retrouvait plus de détails au niveau des petites routes.

 

 

 

 

photos Costa Rica teteslibres Freytag & Berndt, Costa Rica (16,95$), à l'échelle 1:400 000. Plus fragile car en papier, avec aucun agrandissement et seulement recto, les kilométrages indiqués étaient justes mais quelques numéros de route n'étaient pas tout à fait à jour. Nous l'avons quand même utilisée en complément pour valider certaines informations quand le doute nous assaillait!

 

 

 

photos Costa Rica teteslibres National Geographic, Costa Rica (13,95$), à l'échelle 1:350 000. La plus belle des trois, avec son fini résistant à l'eau et aux déchirures, des photos, des informations et un plan de la ville de San Jose mais nous ne l'avons pas utilisée car les bornes de kilométrage sont imprécises et les calculs de distance sont donc impossible et plusieurs petites routes n'y apparaissaient pas.

 

 

 

Nous avons apporté notre gps sur lequel nous n'avions pas de carte du Costa Rica car nous la trouvions trop chère. Nous avons mis le gps en route pour pouvoir marquer des points de repère que nous pourrions visionner en revenant à la maison. Même sans carte, le GPS affichant les "grandes" routes nous a quand même permis de nous situer en terme de direction cardinale. Toutefois, comme tout est très bien indiqué, les cartes ont amplement suffit.

hébergement

Nous avions réservé tous les hébergements avant notre départ puisque nous arrivions en plein temps des fêtes.

À Puerto Viejo, nous avions loué un petit bungalow, dans un endroit nommé Chimuri, à quelques pas (10 pas!) de la plage. Il s'agit d'un grand jardin où se trouve la maison de Mauricio et Colocha qui louent 3 bungalows sur le même terrain. C'est donc très sympathique comme ambiance. Le bungalow offre une cuisinette équipée, de l'eau chaude, un ventilateur et un moustiquaire au-dessus du lit, ainsi qu'un hamac sur le balcon d'où on peut observer une quantité invraisemblable d'oiseaux qui viennent se poser dans le jardin, surtout en fin d'après-midi. Le site est juste avant Puerto Viejo, jusqu'où on peut marcher par la plage ou la route en 20 minutes à pas très lent. Il y a tous les services à distance de marche. Nous avons été ravi de notre choix, et avons adoré cet endroit. Nous avons payé 49$/nuit.Il y avait une connection internet sans fil dans les bungalows.
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À El Castillo, près du volcan Arenal, nous étions logés au Linda Vista qui porte très bien son nom: en effet, notre chambre, la piscine et le restaurant complètement vitré offraient une vue imprenable sur le volcan et sur le lac. C'est définitivement le point fort de cet hôtel par ailleurs pas donné: nous avons payé 96$/nuit tx incluses. Le restaurant est cher et très quelconque. La piscine est superbe et on peut y prendre un verre au "wetbar" en contemplant le volcan. La chambre n'était pas tout à fait à la hauteur du prix demandé (il y avait une coulisse sur le mur sous l'air climatisé), mais elle avait une grande porte patio, une vue sur le volcan, un mini-frigo et une télévision. Nous nous sommes beaucoup baigné et avons fait l'impasse sur la douche dans laquelle nous ne parvenions pas à obtenir une température constante: soit on se gelait, soit on s'ébouillantait et toujours pour quelques secondes seulement! Il y avait une connection internet sans fil dans les chambres, plus ou moins fiable ...
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Dans la région de Ricon de la Vieja, nous avons vécu une superbe expérience à la Anita Rainforest Ranch. Nous avons payé 370$ pour 2 nuit, 6 repas, et une visite de la ferme. Les cabines étaient superbes, la nourriture était succulente, le site enchanteur. Il y avait une connection internet sans fil sur le patio où les repas étaient servis.
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C'est au Samara Pacific Lodge que nous avons dormi à Samara. Il est situé un peu à l'écart du village, à quelques minutes à pieds de la plage, où se tiennent plutôt des locaux, et on peut marcher par la plage jusqu'à Samara en quelques minutes. C'est un style motel à 2 étages, toutes les chambres donnent sur la piscine. Il y a un restaurant couvert où on prend le déjeuner inclus dans le prix, le matin. On peut aussi y souper mais le menu unique est très cher: environ 35$us. La chambre était petite, climatisée, l'eau de la douche était chaude sans problème, et il y avait un balcon à l'arrière avec une petite table et 2 chaises où nous pouvions manger. Il n'y avait pas de frigo, nous avons acheté une glacière en styromousse et de la glace pour garder les boissons et le yaourt au frais. La piscine était belle, entourée de chaises longues et il y avait des douches dehors pour se débarasser du sable en arrivant de la plage. Il y avait un ordinateur disponible avec une connection internet, mais pas de connection sans fil.
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À Carmen, nous avons couché à Casa Azul. C'est une maison tenue par un Américain qui y loue 3 chambres et un loft ainsi qu'une petite maison de plage à quelques mètres de là, dans le jardin. Deux des chambres du rez-de chaussée ont vue sur le jardin. Nous avions plutôt réservé la petite chambre qui est effectivement très petite. La salle de bain est à côté, on doit donc sortir de la chambre pour y passer, mais comme elle est réservée aux locataires de la petite chambre, cela ne cause pas de problème. Il y a une petite "cuisinette" sans réchaud mais avec un grand frigo, une bouilloire, un grille-pain et tous les ustensiles nécessaires. On peut manger dans le jardin, sur la table de patio près de la piscine; quelques pierres constituent un petit sentier qui mène à la plage en 10 pas. Le site est vraiment très beau, et comme on est éloigné de la rue, on n'entend pas le bruit des VTT mais seulement les cris des singes hurleurs dans les arbres de la cour avant. Nous avons payé 75$US/nuit, tx incluses. C'était de loin l'endroit le plus propre et la meilleure douche de tout le voyage. Il n'y avait pas de connection internet. Nous sommes allés à la pâtisserie juste à la sortie de la cour où nous pouvions naviguer gratos tout en buvant des batidos!
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Le soir de notre arrivée et la veille de notre départ nous avons couché au Rio Segundo. Nous avions trouvé cet endroit via le site du Français qui le tient, installé au Costa Rica depuis plusieurs années. À notre arrivée toutefois il s'est avéré qu'il n'était plus le responsable des lieux. Nous avons été très bien accueillis, mais nous ne recommanderions pas cet hébergement. En plus d'être sale et miteux, on est presque sur l'autoroute et des scooters passent sur la rue en menant un vacarme incroyable. De plus, la proximité de l'aéroport (5 minutes de taxi) est un avantage quand on arrive crevé du voyage mais les avions qui passent au-dessus de nos têtes saccadent les conversations! Nous avons payé 45$us/nuit et c'était au moins 35$ de trop.

nourriture

Bien manger à bon prix n'est vraiment pas un problème au Costa Rica. La première semaine, nous nous sommes cuisinés de bons plats avec les produits achetés à l'épicerie ou au marché local: haricots, riz et poisson sont offerts à des prix dérisoires. Autrement, les supermercados offrent tout ce dont on a besoin, produits laitiers locaux, oeufs, pâtisseries, pain, tortillas ... Les jours suivants, nous avons souvent mangé dans des sodas ou de petits restaurants à très bon prix.

Pour les déjeuners,les gallo pinto (riz, haricots et souvent oeufs) offrent vraiment le meilleur rapport qualité-prix, avec un repas très soutenant et nutritif pour moins de 3$ incluant le café.

À La Fortuna, nous avons mangé une excellente pizza et bu de très bons batidos (jus de fruis frais avec lait ou eau) au soda La parada, juste en face du parc. Comme la bouffe était ordinaire et très chère à l'hôtel, nous avons pris une pizza pour emporter et avons acheté boîtes de thon, légumes et bière au supermercado pour revenir manger cela à notre chambre. Nous avions apporté des ustensiles de base: ouvre-boîte, couteau, fourchettes, cuillères, bols, planche à découper, ouvre-bouteille (!), tasses, coupes à vin et verres à bière.
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La nourriture à la Finca la Anita était succulente. Nous avons mangé des casados, des ceviche, du fromage grillé, des gallo pinto, bref toute une panoplie de mets typiques et de grande qualité préparés avec des produits de la ferme. Les jus de fruits étaient renversants.
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À Samara, nous nous sommes fait des dîners avec des provisions achetées au mercado Iguana Verde, à deux pas de l'hôtel et des légumes et fruits achetés à une vendeuse itinérante sur la rue principale: avocats, mandarines, boîtes de poisson, bananes, haricots, tortillas ... Nous avons soupé tous les soirs au même restaurant, Pizza & pasta a gogo (le restaurant de l'hôtel Giada). Nous y avons mangé des tagliatelle con pescado, des raviolis con porcinis, des pizzas, des casados, des penne con camarones ... tout y était excellent et à très bon prix! Nous prenions toujours un batidos ou un daiquiri ou un verre de vin et au total ne n'avons jamais déboursé plus de 28 dollars.
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À Carmen, nous nous sommes souvent fait la cuisine avec la cuisinette fournie et nous mangions près de la piscine. Nous sommes aussi allés chercher des pizzas et des calzones chez Tomate, vers Santa Teresa. Nous avons mangé un soir 2 excellents Tinga de poisson dans un restaurant mexicain très sympathique, et le dernier soir nous avons mangé le meilleur casado du voyage au El rancho, à Carmen.
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Au final, nous avons un peu regretté de ne pas avoir toujours réservé des endroits avec cuisinette, mais c'est surtout parce que nous n'aimons pas tellement sortir pour aller au restaurant. Les prix sont très raisonnables, surtout si on mange les plats typiques qui sont les meilleurs de toute façon. Le tilapia est partout et il est toujours très bon.

La bière est plus ou moins le même prix qu'au Québec. Le rhum et la vodka par contre sont beaucoup moins chers: nous en achetions au marché pour environ 5-6$ une bouteille de 750ml, que nous buvions avec de l'eau pétillante et des mandarines fraîchement pressées.

transport

Nous avons loué une voiture par l'intermédiaire du proprio de l'hôtel que nous avions réservé à Alajuela (San Jose). Comme il réfère beaucoup de clients à ce concessionnaire Target situé à quelques pas de l'hôtel, il a de bons prix et de bonnes conditions. Le gars du Target est venu nous chercher à l'hôtel à l'heure convenue, nous avons complété en quelques minutes les papiers de location, et il nous a donné de forts bonnes indications sur la route à prendre pour entreprendre notre périple. Le prix et la voiture étaient exactement ce qui était prévu, ce qui a toujours le don de nous étonner puisqu'à Montréal nous avons toujours un service pourri chez le locateur de véhicules avec qui nous faisons pourtant affaire depuis 10 ans.

Nous avions loué un Terios, de Daihatsu, tout simplement parce qu'il s'agissait du modèle le moins cher de 4x4. Pour l'itinéraire que nous avons effectué, le 4x4 n'aurait pas été indispensable et de toute manière le contrat de location interdit de traverser des rivières ou de rouler sur la plage. Les routes cahoteuses ne le sont pas au point d'imposer l'utilisation du 4x4. Par ailleurs, notre véhicule, s'il était bien 4 roues motrices, n'avait pas une plus haute garde au sol que celle d'une voiture.

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La location de voiture avait été réservée à l'été 2009 car nous arrivions le 28 décembre, en période de fort achalandage touristique.

Nous avions beaucoup lu sur différents forum et carnets de voyage au sujet des routes très abîmées du Costa Rica. Disons que pour un Québécois, il ne s'agit pas d'un grand dépaysement. Les routes sont étroites pour la plupart, c'est à dire une seule voie dans chaque direction, avec peu de possibilité de dépassement puisqu'elles sinuent beaucoup. Toutefois, comme la limite de vitesse autorisée excède rarement les 40km/h, il n'est pas très utile de dépasser de toute façon. La route 1, l'autoroute Panaméricaine, sur les portions que nous avons empruntées, n'est pas plus large que les autres routes et on doit y rouler à 40km/h lorsqu'on traverse un village ou une ville. Le reste du temps, les limites sont de 60 ou de 80km/h mais compte tenu qu'on y retrouve passablement plus de circulation que sur les autres routes, au final c'est sur l'autoroute que nous avons tenu la plus basse moyenne de vitesse, soit 35/km de moyenne, entre Puntarenas et San Jose.

À notre départ de San Jose, nous avons pris la route 3 pour rejoindre la 32. Cette dernière est une route superbe, qui passe à travers les montagnes et le Parque nacional Braulio Carrillo. Nous avons suivi cette route jusqu'à Puerto Limon. Nous avons alors bifurqué juste avant la ville pour rejoindre la route 36, une très belle route qui longe la côte Caraibes. La mer, les palmiers et la chaleur nous ont enchantés jusqu'à Puerto Viejo. Seule la portion entre Puerto Viejo et Manzanillo n'était pas pavée mais était quand même très carossable. Nous avons mis 1 heure pour rejoindre la route 32 de San Jose, puis 2 heures pour rejoindre Puerto Limon, et encore 1h30 pour faire les 50km jusqu'à Puerto Viejo, donc un total de 4h30 pour le trajet de San Jose-Puerto Viejo, avec seulement un arrêt essence-pipi à Siquirres.

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Entre Puerto Viejo et La Fortuna (El Castillo), nous sommes revenus sur nos pas jusqu'à l'intersection de la route 4, un peu après Guapiles. Nous sommes alors montés par cette superbe route passant par Puerto Viejo de Sarapiqui, puis San Miguel, Aguas Zarcas, Ciudad Quesada et Florencia. Tout au long du trajet jusqu'à La Fortuna nous avons eu de super belles vues sur plusieurs volcans (Cacho Negro, Poas) et sur les environs puisque nous montions sans cesse! Nous avons mis 7h30 heures pour faire les 300km entre Puerto Viejo et La Fortuna, et une demi-heure supplémentaire pour rejoindre l'hôtel situé à El Castillo car la route non-asphaltée ne permet pas de rouler plus de 20km/h environ.

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Au départ de La Fortuna, nous avons pris la route qui longe le lac Arenal, la 142, jusqu'à Las Canas, puis la route 1 pour quelques kilomètres seulement, jusqu'à Bagaces. Nous sommes ensuite montés jusqu'à Aguas Claras par la splendide route 164, qui traverse des paysages spectaculaires avec des vues sur les volcans Tenerio, Miravelles et Rincon de la Vieja. Cette route est peu fréquentée et nous avons mis 5 heures pour rejoindre notre hébergement et faire 200km, incluant 30 minutes pour faire le dernier 10 km sur une route très rocailleuse.

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Pour rejoindre Samara, sur la péninsule de Nicoya, nous avons rebroussé chemin jusqu'à Bagaces, puis avons pris la route 1 jusqu'à Libéria. Arrivés en ville, les indications étaient très claires et nous avons tout de suite trouvé la route 21 pour descendre jusqu'à Nicoya où nous avons tourné à droite sur la route 150 jusqu'à Samara. La route était très belle, nous avons monté puis resdescendu des montagnes sur la péninsule de Nicoya, pour plonger véritablement jusqu'à Samara en fin de journée. Nous avons mis 4 heures pour effectuer 200km, avec un arrêt station-service à Santa Cruz et un arrêt melon sur la route.

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Entre Samara et Carmen, nous avons décidé de ne pas tenter l'aventure de la traversée des rivières et avons sagement fait le tour par les routes 21, puis 160. Les portions longeant le golfe de Nicoya étaient très belles. C'est entre Paquera et Cobano que nous avons rencontré la route la plus abîmée du voyage, soit la route 160: il y avait bien quelques trous à éviter mais rien de très alarmant et puisqu'on est sensé rouler à 40 ou 60km/h, cela ne cause pas de véritable problème. Entre Cobano et Carmen, il s'agit d'un chemin de terre qui commence à être très poussiérieux à cette période de l'année car il y avait déjà 2 semaines qu'il n'avait pas plu. La rue principale et seule rue en fait de Santa Teresa, Carmen et Malpais était en terre battue quand nous sommes arrivés, mais un matin à notre grande surprise elle avait été asphaltée, ce qui rendait plus agréable le fait de manger à une terrasse!

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Finalement, pour la dernière journée de route, nous avons remonté la route 160 jusqu'à Paquera en 1 heure où nous avons pris un traversier bondé sur lequel nous avons crevé de chaud: si on prend le départ de 9h, comme nous l'avons fait, il faut absolument s'assoir à gauche pour éviter de cuire au soleil pendant toute la traversée, qui dure 1h30 en comptant le temps de débarquement. Nous avons ensuite pris la route 1 jusqu'à Alajuela pour remettre la voiture. Il nous a fallu 3 heures pour faire le trajet de 80km entre Puntarenas et Alajuela, soit notre plus basse moyenne du voyage, en prenant l'autoroute!
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La conduite des "locaux" nous a paru normale, ni meilleure ni moins bonne qu'ailleurs. Les gens roulent un peu au-dessus des limites permises, comme partout, mais d'une manière générale ils sont respectueux des règles ce qui incite à faire de même.

Faire le plein n'a jamais été un problème, nous avons vu beaucoup de stations-service sur toutes les routes que nous avons prises; toutefois, nous avons toujours fait le plein dès que nous atteignions la moitié, pour être certains de ne pas être pris au dépouvu.

La fréquence des stations-service permet aussi d'utiliser los servicios pour être plus confortable de manière plus polie!
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Nous avons rencontré 2 postes de péage sur les autoroutes: 250 colones pour la estacion no.5 Braulio Carrilo et 150 colones pour la estacion no.2 Bernardo Soto

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budget

Nous avons acheté nos billets d'avion en juin 2009, soit 6 mois avant notre départ. Nous n'avons pas pris les billets les moins chers car nous préférions passer par Toronto plutôt que faire escale aux États-Unis, en quoi nous avons été fort bien avisés car quelques jours avant notre départ une tentative d'attentat a rendu les escales états-uniennes fort compliqués et retardé de nombreux vols.

Nous avons pris notre assurance avec une agence de Montréal avec qui nous faisons toujours affaire à ce sujet.

L'hébergement nous a coûté un peu moins cher que prévu étant donné la hausse du dollar canadien pendant notre voyage.

Le montant consacré à l'essence a été deux fois moins important que prévu, puisque le fait de rouler à 40km/h de moyenne réduit passablement les dépenses de carburant.

La location de voiture nous a coûté exactement le prix prévu ce qui nous a beaucoup étonnés étant donné nos fort mauvaises expériences dans ce domaine au Québec.

Au niveau de la nourriture, les dépenses se répartissent ainsi: 275$ en restaurants et 355$ en épicerie (incluant marchés publics et alcool).

billets d'avion  1970$ Can
assurances    258$ Can
hébergement  1610$ Can
nourriture    630$ Can
essence    150$ Can
location de voiture    921$ Can
total  5539$ Can

activités

Le snorkeling est intéressant même si les fonds marins ne sont pas ceux de la Guadeloupe, par exemple. Les coraux sont très abîmés et il y a beaucoup d'algues, un problème relié au déversement des pesticides dans les rivières puis dans la mer. Toutefois, il y a moyen de passer des très beaux moments à observer une faune quand même assez variée. Il suffit de localiser des récifs et de se jeter à l'eau! À Samara, nous sommes allés faire du kayak vers la Isla Chora: une sorte de rocher dans la baie de Samara, où on peut accoster sur une plage envahie par les bernard-l'hermite et fréquentée par les pélicans. C'est un très bel endroit pour faire du snorkeling et pendant que nous y étions, des gens sont arrivés avec des bateaux à moteur qui organisaient ce genre d'excursion. C'est quand même assez profond, on observe donc les fonds de très haut mais on a eu la chance de voir quand même pas mal de poissons. Les vagues étaient cependant très fortes et il faut toujours être vigilant de garder suffisament de force pour être en mesure de revenir sur la plage éventuellement.

Cette promenade avec un guide nous a coûté 40$ pour deux, incluant un succulent ananas et des bouteilles d'eau. Il nous a fallu une trentaine de minutes pour atteindre l'île, mais il faut dire que nous sommes des kayakistes aguerris! (haha!). L'expérience vaut tout à fait le coût mais comme il faut partir à la marée un peu descendante, soit vers 10h au moment où nous y étions, il est indispensable de bien se couvrir la tête, de porter des lunettes et de s'hydrater faute de quoi on est quitte pour une bonne migraine et/ou une solide insolation!

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Nous avions prévu plusieurs randos et visites de parc. Toutefois, la chaleur a passablement ralenti nos ambitions. Nous ne sommes définitivement pas des randonneurs du sud! Nous avons donc fait l'impasse sur les activités qui impliquaient un effort physique sans être nautiques!

De toute manières, les animaux sont partout et il n'est pas du tout nécessaire de marcher des heures dans la forêt pour les voir, si on est un peu attentif et alerte. Les singes et les oiseaux, particulièrement, s'observent très facilement partout, même le long des routes et dans tous les jardins.

Sur la côte Caraibes, à Chimuri, nous avons visité la ferme de nos hôtes, où nous avons mangé des pamplemousses fraîchement cueillis qui nous ont laisés un souvenir indélébile! Nous avons aussi visité la ferme de la Anita où nous logions près de Rinçon de la Vieja.

L'activité que nous avons le plus pratiqué est bien entendu la baignade!

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Sur la côte Caraibes, les plages sont belles et désertes, le sable est beau, on peut s'arrêter n'importe où. Par contre, peu de plages sont surveillées, il faut donc être vigilant et même prudent. Plusieurs décès surviennent chaque année (près de 200) sur les plages costaricaines ou plus précisément, à quelques mètres de la plage, dans l'eau. La cause la plus fréquente de ces noyades est le "rip current" ou le contre-courant. Ce phénomène n'est pas une légende urbaine, il représente bel et bien un danger si le baigneur ne se méfie pas et s'il ne sait pas comment réagir une fois pris dans ce courant.

Voici un document du ministère du tourisme du costa rica qui explique comment identifier un contre-courant et comment faire pour s'en sortir lorsqu'on y est pris.

moustiques/insectes

Nous avons acheté une moustiquaire chez MEC avant notre départ. Nous l'avons payé une quarantaine de dollars, mais il n'était pas à l'épreuve des brûlots. À plusieurs endroits, il y avait déjà un moustiquaire installé au-dessus du lit. Nous avons utilisé le nôtre lorsque ce n'était pas le cas et que nous ne pouvions pas fermer les fenêtres, par exemple.

Nous n'avons vraiment eu maille à partir avec les insectes que sur la côte caraibes. Et, disons le, il n'y a aucune comparaison avec les moustiques en vedette au Québec de mai à août chaque année. Il y avait bien quelques maringouins à la tombée de la nuit, nous mettions nos pantalons pendant 2 heures environ, mais c'était très loin d'être insupportable et l'utilisation d'insecticide n'était en aucun cas justifiée. Le jour il n'y avait aucun moustique, mouche ou brûlot. Partout ailleurs où nous sommes allées, ce n'était pas du tout une problématique.

Les fourmis sont omniprésentes, surtout de toutes petites fourmis qui s'infiltrent partout. Il ne faut pas laisser traîner de nourriture et tout ranger dans des bocaux hermétiques. Les "leaves cutters", énormes et voraces, n'étaient pas dans nos chambres, fort heureusement! Il s'agit simplement d'éviter de s'appuyer n'importe où dans la forêt et de regarder où on met les pieds.

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Martin a été piqué par des genres de mouches de plages, sur les pieds, les genoux et les coudes. Nous n'avons pas encore clarifié le type exact d'insecte en cause. Il n'avait pas de démangeaison, seulement quelques boutons rouges inélégants!

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À la mer, nous avons été "piqués" (nous ne sommes pas certains du mode de transmission ...!) par des bêtes que nous n'avons jamais aperçues, probablement de minuscules méduses, surtout à marée basse. Nous sentions la piqûre sur le moment, mais cela ne durait que quelques secondes et ne laissait aucune séquelle.

lectures

Pendant le voyage, nous avons lu les livres suivants:
Le saut, d'Anna Enquist
Y a-t-il un avenir pour les régions?, de Roméo Bouchard
La peur, de Stefan Zweig
The bell jar, de Sylvia Plath
La tyrannie de la communication, de Ignacio Ramonet

sécurité

Nous avons été témoin d'une petite aventure, à Samara. Stéphanie reste dans l'auto pendant que Martin prend les informations. Elle voit un couple revenir de la mer, avec un petit sac à dos sur l'épaule et soudain s'agiter alors qu'ils approchent de leur voiture, un petit jeep semblable au nôtre, stationné tout près. Stéphanie les entend dire qu'ils n'ont plus rien que ce qu'ils ont sur le dos, et ils semblent assez découragés ... l'homme entre dans la cour des locations de kayak, et finalement ils se sont fait défoncer la porte de la voiture et voler tous leurs biens. Ils avaient imprudemment laissé tous leurs bagages dans la voiture pendant qu'ils étaient à la plage, incluant leur caméra, car ils quittaient l'hôtel dans la journée ...??? Disons que l'occasion fait le larron.

Nous avions beaucoup lu toutes sortes d'avertissements au sujet de la sécurité qui n'est plus ce qu'elle était au Costa Rica.Bon. Nous n'avons jamais craint de marcher sur la plage ou dans les rues en soirée. Nous ne nous sommes jamais senti insécures. Évidemment, laisser toutes ses affaires en vue dans sa voiture n'est jamais une bonne idée, et ce à peu près partout dans le monde! Nous avions planifié notre itinéraire de manière à faire toute la route en une journée pour se rendre à un endroit où nous nous installions ensuite pour une période de 2 à 5 jours. Ainsi, nos choses étaient à l'abri dans la chambre et nous n'apportions avec nous en voiture que le strict minimum: kit de snorkeling, maillot, serviettes, bouteilles d'eau et appareil photo moins "précieux" lorsque nous allions à la plage. Au bout du compte, nous avons rarement perdu la voiture de vue bien longtemps puisque presque partout on peut stationner sur le bas-côté, près des palmiers, à seulement quelques pas de la mer. Il faut garder en tête que ce n'est pas la voiture qui intéresse les voleurs, mais bien son contenu et ne pas tenter la malchance en exposant ses biens sur le tableau de bord.

prix

Voici une liste de prix de différents items.

1l Yogourt  1498 Colones
6 imperial cerveza  4134 Colones
6 pilsen cerveza  3360 Colones
2l dos pinos leche  991 Colones
kelloggs corn flakes  1739 Colones
2 can maiz dulce  1244 Colones
99g can atun vege  745 Colones
375ml vodka nikolai  2050 Colones
2 filets tilapia  1678 Colones
1 kg tomate  1489 Colones
6 tortilla maiz  400 Colones
12 manzan mix  1649 Colones
1 agua san pellegrino  1170 Colones
1 can vegetal mixto  450 Colones
1.5 l nectar manzana  395 Colones
2 aguacates  988 Colones

 

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