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Jour 1 (21 octobre) Amman

 

0h30: nous arrivons à l'aéroport de Amman complètement vannés par le vol Montréal-Londres puis l'attente de huit heures à Londres dans le chaos de Heathrow où les gens de la sécurité crient par la tête des voyageurs déconcertés.

Mohamed de l'agence Green Arrow nous attend: il nous aide pour nos visas, c'est à dire qu'il prend nos passeports, et s'occupe de tout pendant que nous attendons. Une fois les passeports tamponnés et les visas reçus, nous filons vers la sortie, puisque nous n'avons pas de bagages de soute. L'aéroport n'est pas si achalandé à cette heure tardive. Une voiture nous attend dehors, nous montons tous les trois, et filons vers Amman, une trentaine de kilomètres sur une belle route mais que nous n'aurions pas pu emprunter nous-mêmes après le voyagement et en pleine nuit. Il fait 19 degrés et il tombe quelques gouttes de pluie, Mohamed est bien désolé: pour demain, on annonce 21 gros maximum et de la pluie! Nous sommes quasiment ravis de ne pas débuter le voyage sous des températures trop chaudes! Il est 2h passé finalement quand nous arrivons à l'hôtel. La chambre est comme un four, l'air climatisé ne fonctionne pas vraiment, et quand on ouvre la fenêtre il entre bien une petite brise mais elle porte une odeur tenace de diesel, donc on a le choix entre s'empoisonner ou crever de chaud et on choisit la seconde option! La chambre est assez décrépite mais le lit est format king et les draps semblent propres.

On alterne entre sommeil et réveil jusqu'à midi et demi. Nous tirant du lit grand peine, on rassemble quelques affaires et décide d'aller marcher un peu aux alentours. Notre hôtel est à distance de marche de la citadelle, 2,3 km à peine. Ça grimpe pas mal et même si c'est nuageux, il fait quand même chaud et humide. Nous avons regardé le trajet sur une carte avant de partir mais nous devons le revérifier quelques fois en chemin car les noms de rue ne sont pas toujours (bien) indiqués! Nous arrivons finalement à la citadelle après une trentaine de minutes et nous ne le regrettons pas: le site est vraiment bien, plus grand que nous nous y attendions, avec des panneaux explicatifs en plusieurs langues. Il y a du monde mais pas la foule, et surtout il y a un petit vent bienvenu et une superbe vue de tous les côtés sur la ville. C'est très intéressant car cela nous permet de nous repérer un peu pour la suite. Nous n'entrons pas au musée d'archéologie, mais beaucoup de gens y entrent et en sortent. C'est vendredi et les Jordaniens visitent. Il y a des touristes français, québécois, italiens, espagnols et asiatiques sur le site, c'est très varié. Du belvedère, on aperçoit le théâtre romain et on peut voir le trajet à suivre grosso modo pour descendre en ville et nous diriger vers le restaurant Hashem où nous aimerions casser la croûte.

Des escaliers un peu partout permettent de circuler en coupant court au lieu de faire le tour par les rues, l'avantage d'être piéton. Nous descendons jusqu'à la rue Hashemi, grand boulevard très achalandé que nous suivons jusqu'à Al Malek Faisal puis Al Malek Al Hussein et paf! nous tombons sur Hashem, ça nous semble presque un miracle d'avoir réussi à se rendre à destination dans le dédale des rues et des escaliers. Il y a foule sur les trottoirs, beaucoup d'animation, toutes sortes de produits vendus dans les boutiques et sur les trottoirs, les souks de nourriture, de bijoux, de vêtements, des pâtisseries. Nous nous assoyons à une table libre chez Hashem où on ne mange que des mezze ce qui fait que les gens n'y restent pas si longtemps et permet donc de s'y restaurer même quand c'est pas mal occupé. On nous met un beau plastique sur la table qui sera ramassé avec tous les déchets ensuite (modernité!!), on nous apporte un calepin sur lequel on peut cocher ce qu'on veut, on nous sert ensuite, tout ça en quelques minutes à peine. Ça fait du bien de se poser à l'ombre, tranquille, de manger des pitas, de l'hummous, des haricots, des oeufs, des pommes de terre, des falafels, de boire un thé. On regarde autour de nous, il y a beaucoup d'ambiance, beaucoup de jeunes. On entend les klaxons sans arrêt, le bruit des gens qui parlent fort, beaucoup de stimuli! On adore ça. On s'attarde un peu. Quand on ressort, vers 17h, le soleil est déjà plus bas, il fait moins chaud dans les rues. Après un arrêt dans une pâtisserie, nous marchons à pas lents vers notre hôtel où nous arrivons quand même en nage car il faut monter sans cesse pour rejoindre l'entrée! Nous prenons un peu de temps pour examiner le trajet qu'il faudra emprunter en voiture demain pour quitter Amman mais nous sommes moins nerveux maintenant que nous avons un peu marché aux alentours. La circulation est assez dense mais nous avons déjà vu pire!