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Carnets - Jour 4 - 11 mars

Aujourd’hui, c’est jour d’initiation à la plongée sous-marine aux ilets Pigeon, sans doute un endroit idéal pour débuter! Nous nous rendons donc à Malendure, juste en face des îlets, où nous prenons palmes et masques, pour ceux dont l’équipement de snorking ne convient pas aux impératif de la plongée, puis nous embarquons sur un petit bateau. En chemin vers le site, on nous explique les rudiments de l’équipement, les règles de sécurité et les signaux pour se comprendre sous l’eau. Chacun des moniteurs descendra avec une personne à la fois pour un baptême de plongée d’une vingtaine de minutes.

Nous testons les équipements sur le bateau. La respiration dans le détendeur ressemble à celle dans un tuba, le tout ne semble pas si compliqué finalement, et quand un moniteur demande s’il y a un volontaire pour commencer, je décide de briser la glace en me jetant littéralement à l’eau. Il s’agit d’abord de descendre par l’échelle et de se tenir au bateau en mettant la tête sous l’eau pour pratiquer la respiration avec le détendeur et s’habituer à la veste et la bonbonne. Déjà, agrippée à l’échelle, le spectacle est impressionnant et quand le moniteur demande si je suis prête, c’est avec enthousiasme que je lui fait signe que oui! Ça y’est, nous descendons!!! Totalement absorbée par ce qui s’offre à mes yeux, jamais l’équipement ne me dérange, je n’y penserai plus une seule seconde de toute l’heure où je serai sous l’eau! Car en effet, je suis si à l’aise et si captivée que le moniteur m’offre de poursuivre encore avec lui pendant qu’il descend en baptême de plongée avec une autre personne, puis encore une autre!

Je suis donc encore sous l’eau quand Martin prend son tour. Un peu moins à l’aise, il a des ennuis avec son masque qui prend l’eau et ses oreilles qui bouchent! Nous apprendrons ensuite qu’il faut se raser la moustache de près pour éviter que l’eau ne s’engouffre dans le masque!

Cette expérience de plongée demeure inoubliable pour moi, et m’a certainement donné la piqûre pour éventuellement obtenir une certification. D’autant plus que je constate alors qu’il n’est nul besoin de plonger en eau très profonde pour que ce soit très intéressant.

De retour aux bungalows, nous passons l’après-midi à siroter des bières sur le bord de la piscine en préparant mentalement notre équipement pour notre départ en kayak le lendemain matin.

Le soir, nous partons en camionnette pour aller souper. Nous montons dans la forêt sur une route qui nous semble à peine une piste; nous arrivons à un resto qui est à toutes fins pratiques dehors, sous un abri de bois. Nous mangeons des langoustines de rivière qui sont vraiment géantes, puis nous buvons du ti-punch en dansant sur les airs que nous jouent trois musiciens. Nous avons chaud et terminons la soirée hilares en hurlant des chansons de la compagnie créole en revenant aux bungalows.