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Jours 12-13 Campeche

 

Jour 12 - 16 novembre: vers campeche

Nous nous levons tranquillement et sortons profiter de la plage et nous baigner un peu avant de quitter le havre de paix où nous sommes hébergés à Celestun. Nous prenons ensuite la route pour Campeche en coupant de travers pour éviter de revenir sur nos pas: nous prenons donc à droite sur une belle petite route peu fréquentée. Nous arrivons à Campeche vers 14h00 et dînons tranquillement au resto de l'hôtel en attendant notre chambre: une sopa de luna (riz, avocat, fromage frais, légumes) qui nous ravigote. Notre immense balcon en ciment donne sur le maleçon et nous sortons nous faire venter et observer les passants dans le soleil de fin d'après-midi. Comme un petit virus assomme Martin, nous nous reposons en soirée et ne ressortons que pour faire les petits achats de base habituels. Nous soupons calmes: poisson à la plancha, riz, soupe. Nous regardons le gros soleil orangé se coucher dans le golfe du mexique soulevé par de bonnes vagues, car il vente à écorner les boeufs ce soir.

 

Jour 13 - 17 novembre: Campeche

Comme Martin est toujours attaqué par un virus virulent, nous faisons l'impasse sur les ruines d'Edzna et optons plutôt pour la grasse matinée dans le confort de notre chambre. Nous sortons à 12h30, excellente heure pour marcher au gros soleil sur le maleçon pour quiconque a comme plans de calciner et/ou se déshydrater sévèrement! Nous marchons à pas lents le long de l'eau: le maleçon qui a été revitalisé il y a quelques années est propre et beau, et l'eau est surprenamment claire au vu de tous les bateaux qui circulent, mais les berges, comme partout où nous sommes allés, sont malheureusement jonchées de déchets. Nous passons le rond point du Justo Sierra Mendez et le puerto de San Roman, puis arrivons au monument Asta de Bandera. Nous décidons alors de prendre par une petite rue pour nous rendre au centro historico car il n'y a pas d'ombre sur le maleçon, où les petits palmiers n'ont pas eu le temps de prendre assez de hauteur pour nous cacher du soleil de midi.

Nous prenons l'avenue Justo Sierra Mendez jusqu'à la baluarte de San Carlos, les fortifications qui entourent le centro historico. À l'intérieur des murs, sur l'avenue 16 de septiembre, nous arrivons au palacio legislativo, comme encaissé dans une petite place que nous traversons jusqu'à la calle 8. Nous observons la fresque qui orne la façade du palacio de gobierno puis passons devant quelques restaurants dont le Shanghai II qui offre un buffet chinois "all you can eat" pour 90 pesos. Nous passons notre tour et entrons juste en face sur la belle plaza de la independencia où nous trouvons miraculeusement un banc à l'ombre pour boire une petite limonade. Après nous être un peu rafraîchis, nous décidons de marcher sur la calle 55 pour trouver le restaurant La Parroquia où nous prenons une table dans une salle à manger fort accueillante dont les portes sont grandes ouvertes sur la rue. Deux mojitos et quelques panuchos plus tard, nous avons repris suffisamment de forces pour nous rendre jusqu'à la puerta de tierra.

Nous nous mettons à l'abri du soleil dans les trois petites salles où sont "exposés" quelques objets reliés à la piraterie, mais la fraîcheur de ces petites pièces est la vraie vedette pour nous! Nous grimpons ensuite sur les fortifications d'où on a une vue à la fois sur les petites rues du centro historico et de la grande ville de Campeche. Nous marchons jusqu'à la prochaine tour, la baluarte de San Juan d'où nous pouvons observer le traffic qui s'engage dans le rond point du monumento adolfo lopez mateo. Nous testons plusieurs grandes portes en bois pour parvenir à descendre des fortifications mais tout est verrouillé de l'extérieur, nous n'avons donc pas d'autre choix que de rebrousser chemin jusqu'à la puerta tierra. Nous retraversons ensuite le centro historico à pas lents, jusqu'à la plaza, puis jusqu'à la maquette de la ville en cuivre où nous nous assoyons à l'ombre quelques minutes pour manger une paleta. Bien que le soleil commence à descendre, nous cuisons tout de même pendant le trajet du retour par le maleçon, et contrairement à hier il n'y a pas l'ombre d'un air de vent.