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Jours 10-11 Celestun

 

Jour 10 - 14 novembre: Vers Celestun

C'est un peu à regret que nous quittons Merida ce matin. Nous passons par le Chedraui faire quelques emplettes car nous pourrons utiliser une cuisine commune ce soir pour nous faire à bouffer, ce qui nous changera du restaurant. Nous faisons ensuite un petit détour par la route 180 vers Chochola et son cenote San Ignacio. Il fait déjà très chaud quand nous y arrivons vers 11h00 et c'est avec délectation que nous entrons dans l'eau fraîche et claire de la grotte. Le bassin est le plus petit que nous ayons visité mais comme nous ne sommes que quatre dans l'eau, ça ne cause pas de problème. Les gens ne semblent pas se baigner très longtemps dans les cenotes; il faut dire que la noirceur et l'humidité de favorisent pas trop la farniente. Le site est bien aménagé, avec une piscine, un restaurant, des casiers. Nous ne nous y attardons pas tant car nous voulons arriver à Celestun en après-midi pour profiter de la ville et de la mer avant la noirceur.

Nous revenons sur nos pas jusqu'à Uman puis prenons vers l'ouest et arrivons à Celestun vers 14h00. En entrant dans la ville, nous remarquons que l'eau de la lagune semble particulièrement haute, ce qui nous rappelle un article lu ce matin au déjeuner dans un journal local au sujet d'inondations à plusieurs endroits sur les côtes du yucatan, dont Rio Lagartos où nous étions il y a à peine quelques jours. Le stationnement de l'information touristique est inondé de plusieurs centimètres. Nous lunchons dans un bon petit restaurant où un Martin ambitieux commande un tequila sunrise: il est sur le menu, oui, mais j'évite toujours de commander des drinks élaborés dans ce genre d'endroit où visiblement ils n'en ont jamais servi! Il faut beaucoup de temps avant que nous ne revoyons le serveur, ce qui n'est pas bon signe: il arrive avec le drink, rouge bonbon fondu! Martin prend un gorgée, ouach!! Il me dit qu'il ne pourra boire ça, il n'y a que de la grenadine dans le verre. Il se demande quoi faire, demander de le changer pour une bière, le dire ou ne pas le dire, telle est la question! Quelques minutes plus tard, le serveur arrive avec un 2e verre qui a davantage la couleur requise! Il se confond en excuse, dit qu'il ne sait pas comment faire ce drink, alors il est allé voir au bar d'à côté pour leur demander la recette! Nous sommes ravis qu'il ait reconnu son erreur et soit allé demander. Je suis personnellement très surprise tandis que Martin est content d'avoir résolu son dilemne moral! Après le dîner, nous partons trouver notre hôtel à 1km après la sortie de la ville, sur le bord de la mer. La proprio nous explique que la mer est particulièrement haute et "rough" ces jours-ci, avec de gros rouleaux qui ramènent sur la grève des branches de palmiers, des troncs, des feuilles, des pierres. Effectivement il n'y a qu'un mètre ou deux de plage et nous ne nous aventurons pas plus loin qu'aux chevilles dans l'eau chaude. C'est toujours un émerveillement pour nous, qui nous baignons beaucoup dans les lacs du Québec, d'entrer dans une eau qui ne nous cause aucun choc! Nous terminons l'après-midi en relaxant sur les transats et profitons de la cuisine communautaire pour nous faire à souper tranquille avec nos provisions. Nous veillons un peu sur la terrasse pour profiter du vent du large.

 

Jour 11 - 15 novembre: Celestun

Nous prenons la journée pour relaxer aujourd'hui. Nous avions prévu faire une sortie en bateau dans la réserve pour voir les flamants mais comme nous en avons vu beaucoup à Rio Lagartos, que ces sorties ne sont pas données, que les inondations ont entraîné de la boue et toutes sortes de déchets dans la lagune et qu'il vente à écorner les boeufs en plus de tomber quelques averses violentes, nous restons au lit et sommeillons jusqu'à tard, bercés par le son des palmiers qui battent dans le vent, des rouleaux qui s'écrasent sur la plage et de la pluie qui tombe sur la terrasse. En fin d'avant-midi, la pluie a cessé, le vent est toujours là et les nuages aussi, ce qui nous ravit car cela nous permet de nous assoir dehors sans craindre de calciner. Nous passons l'après-midi à lire et à observer les nombreux oiseaux marins, et nous nous baignons même un peu car la mer est moins violente que la veille et la plage un peu plus grande.