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Jour 1-3 Santiago

 

22 novembre - Jour 1: Santiago

Après un très long vol de 10 heures sans histoire au départ de Toronto, nous atterrissons à Santiago à midi, heure locale. Sortir de l'avion, passer la douane et la sécurité, récupérer nos bagages et acheter un coupon de taxi, tout cela ne nous prend pas plus d'une heure. Nous mettons vingt minutes pour faire le trajet vers l'hôtel, situé dans le quartier Providencia. Notre chambre est prête et c'est avec soulagement que nous profitons du confortable lit pour une sieste obligatoire de quelques heures, bien que le temps magnifique nous donne envie d'une promenade. Nous ne sortirons que vers 18h00 pour aller faire quelques emplettes, bière, pizza et eau, pour la soirée. La rue est très passante et le bruit entre par la fenêtre ouverte, mais le vent doux nous fait plaisir et en fin de soirée le tumulte s'apaise un peu et nous passons une excellente nuit.

 

23 novembre - Jour 2: Santiago

Après avoir fait la grasse matinée, nous quittons l'hôtel vers midi, en empruntant les sentiers du Parque Balmaceda longeant le rio Mapocho qui descend des andes et coupe la ville en deux. Nous cheminons jusqu'à la Plaza Baquedano, où le-dit Manuel Baquedano semble bien seul sur sa monture, cerné par les énormes panneaux publicitaires qui coiffent tous les édifices jouxtant la place. Après la traversée par étape de l'ancien rond-point, nous prenons les sentiers du Parque Forestal jusqu'au Museo de Bellas Artes, puis poursuivons notre chemin jusqu'au mercado central où il y a foule bien que nous soyons en semaine. Nous arpentons les allées du marché intérieur, surtout pour nous cacher un peu du soleil cuisant. Il n'y a pas moyen, dans les nombreux parcs, de s'assoir à l'ombre, car tous, absolument TOUS les bancs à l'ombre sont occupés et TOUS les bancs au soleil sont libres! Il n'y a pas que nous qui ayons chaud! En sortant du marché, nous prenons une rue vers le sud pour nous diriger vers la Plaza de Armas: nous tournons un peu en rond sur les rues commerciales inondées de soleil et de gens et finissons par prendre une pause dans une petite buvette où nous commandons des jus de fruits frais et heureusement glacés.

Nous arrivons finalement à la belle grande place où tous les emplacements ombragés sont occupés! Nous la traversons donc à pas lents et poursuivons notre chemin cherchant un resto pour casser la croûte. Nous mangeons une salade de thon et un sandwich dans un petit établissement sympathique de la rue Huerfanos puis descendons vers l'est la même rue au bout de laquelle nous arrivons au Cerro Santa Lucia. Nous prenons le curieux ascenseur, manoeuvré par un vieux monsieur en habit qui doit crever de chaud dans cette cage de verre exposée au soleil, qui nous fait économiser quelques pas et quelques sueurs surtout, jusqu'aux superbes jardins et terrasses ombragés, ornés de fontaines, d'arbres et de fleurs qui nous rafraîchissent un peu. Nous montons les escaliers qui mènent au mirador, d'où la vue est imprenable sur toute la ville.

Après avoir bien relaxé sous un gros arbre, nous reprenons le chemin de l'hôtel par l'avenue Libertador Bernardo O'Higgins. Nous arrêtons en chemin au Centro de las artes, la cultura y las personas Gabriela Mistral (GAM), nommé en l'honneur de la poétesse chilienne et prix nobel de littérature 1945. Le superbe endroit a pour mission de favoriser l'accès à la culture, la formation d'audience et la diffusion de créations artistiques de théâtre, de danse, de musique et d'art visuel. Après avoir été utilisé par la junte militaire comme centre d'opération dans les années soixante-dix, un incendie en 2006 a donné au gouvernement l'occasion de rendre au bâtiment sa vocation première, et il a été reconstruit avec cette mission en tête. Des oeuvres originales sont intégrées à l'architecture, des sculptures mais aussi des items structuraux comme le toit du porche, la porte, des poignées, des lampes, des fresques, des fontaines, etc.

24 novembre - Jour 3: Santiago

En avant-midi nous reprenons les sentiers des parcs puis la rue Bernardo O'Higgins jusqu'au bâtiment des Archives Nationale et à la Bibliothèque Nationale, où une exposition photographique et ethnographique de Hiranio Chavez Rojas documente, entre 1968 et 1978, la vie des habitants de Chiloe que nous visiterons dans un peu plus d'une semaine. C'est donc avec grand intérêt que nous examinons les très belles photographies noir et blanc, et profitons en même temps de la fraîcheur et de la paix qui règnent dans le très beau bâtiment. Après la visite, nous marchons jusqu'à la Plaza de la Constitucion d'où on a une vue sur le Palacio de la Moneda, siège de la présidence chilienne. En empruntant du côté ouest la rue Teatinos, nous arrivons à la Plaza de la Ciudadania, superbe place avec un grand bassin que surplombe une statue du president Alessandri, et d'où on a une vue sur la façade sud du Palacio. Sous la Plaza de la Ciudadania, nous visitons le Centro Cultural Palacio de la Moneda où, entre autres, se déroule une exposition intitulée: Samurai, Armaduras de Japon. C'est un espace superbe et impressionnant, de plus de 7200 mètres carrés, regroupant plusieurs salles d'expositions ainsi qu'une cinémathèque nationale.

Nous lunchons au mercado central, de deux sandwiches trop chers, puis remontons les parcs jusqu'au pont Pio Nono que nous traversons pour rejoindre le barrio Bellavista et les quartiers universitaires et animés des alentours. Nous retraversons le rio Mapocho par le pont piéton Puente Racamalac.

Après la sieste d'après-midi, nous revenons à la Plaza de Armas en début de soirée nous assoir à l'ombre et regarder les gens et les oiseaux et profiter de cette dernière soirée à Santiago.