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jour 9 - 27 décembre - Atitlan

 

Réveillés vers 6h00 par les canards qui jacassent sur le lac. Nous sortons prendre quelques photos puis nous recouchons jusqu'à 8h00. Nous allons déjeuner sur la terrasse de l'hôtel, le soleil est déjà cuisant à cette heure matinale, il nous faut 30 minutes avant de parvenir à ouvrir les yeux!

Nous mangeons 2 tipicos énormes avec café et thé puis relaxons un peu en faisant les plans pour la journée et les jours qui viennent. Vers midi nous partons en reconnaissance en ville. Il fait vraiment très chaud au soleil et nous en concluons que nous ferons probablement l'impasse sur la rando au San Pedro car même en partant tôt, nous arriverions au sommet en pleine chaleur et terminerions la journée avec un sérieux mal de bloc au minimum, étant donné notre intolérance totale à la chaleur. Nous entrons à l'agence Maya Tzutujil pour s'informer du forfait pour Chichicastenango dimanche prochain, jour de marché. L'excursion prendra toute la journée, départ à 8h00 et retour vers 16h. Nous prenons aussi des informations pour aller faire du kayak dans le courant des matinées qui viennent. Il faudra y aller tôt parce qu'après 10h il n'est plus question de s'agiter! Nous marchons jusqu'au quai Panajachel où nous nous assoyons sur la terrasse de Chile's pour manger un curry de légumes pour stéphanie et un banana split pour martin, en buvant des margaritas. Comme partout jusqu'à présente le service est d'une lenteur extrême, mais comme nous sommes à l'ombre d'un parasol cela ne nous gêne pas trop. Nous observons l'ancien quai visible à quelques pieds sous le niveau d'eau actuel. Le proprio du resto nous explique qu'il est confiant que le niveau de l'eau redescendra à nouveau éventuellement. Il n'élabore pas sur le comment de la chose toutefois. Nous revenons à l'hôtel tranquillement par les petits passages piéton qui sillonnent la ville.

C'est l'heure du spa froid: 1 des deux spas de l'hôtel est maintenu à 85 degrés et c'est celui que nous adoptons car il ne fait vraiment pas une température à s'immerger dans une eau à 104 degrés! Le spa est au 4e étage de l'hôtel, nous y avons donc une superbe vue sur les alentours. Quand nous sommes bien ratatinés, nous redescendons sur la terrasse principale où nous décidons de jouer quelques parties de billard. Quand le soleil descend, nous partons boire des rhum'n coke à la chambre en écoutant Stephane Grappelli en attendant d'avoir faim pour aller souper.

jour 10 - 28 décembre - Atitlan

Après nous être couchés trop tôt, nous nous éveillons trop tôt. Nous nous rendormons et filons jusqu'à 9h00. Trop tard pour partir en kayak, nous montons déjeuner sur la terrasse à 10h00. Puis nous partons nous promener en ville dans la partie que nous n'avons pas encore parcourue, la "haute ville" en quelque sorte. Il y a moins de touristes, il n'y en n'a pas à vrai dire. Nous marchons dans les quelques rues, c'est vraiment petit comme village. Les gens nous saluent, tout le monde est très sympathique. Nous redescendons ensuite vers le quai de Panajachel et nous buvons 2 batidos chez Nick's place où le service est nettement meilleur que la veille au Chile's.

Nous achetons un foulard et du café dans une boutique qui vends les produits de la Coop FEDEPMA. De retour à l'hôtel, nous lisons assis sur la véranda face au lac pendant que le ciel s'ennuage. Dans le restaurant au-dessus de nous quelqu'un se met au piano et avec la vue sur le lac, le feeling est quand même assez parfait. Nous finissons par monter voir de qui il s'agit et en profitons pour prendre l'apéro et éventuellement le souper.

jour 11 - 29 décembre - Atitlan

Nous partons vers 8h00 pour aller louer des kayaks à l'agence Maya Tzutujil sur la rue principale. Nous descendons au lac avec un employé qui cogne à la porte d'une maison en bordure du lac. Un monsieur sort et nous demande d'attendre 2 minutes; il remonte jusqu'à la rue et revient avec son petit déjeuner. Il nous explique que les pagaies et les vestes sont au 2e étage de sa maison et il nous pointe son toit en taule partiellement effrondré: il nous explique qu'hier il est passé au travers du toit, nous montre son front ensanglanté et nous dit qu'il s'est blessé à la jambe. Il ne veut pas remonter à cet endroit, il a donc appelé son cousin qui va venir l'aider et nous demande conséquemment de patienter 5-10 minutes. Nous acceptons et il nous raconte qu'il boit beaucoup dernièrement ce qui a poussé sa femme et sa fille à partir, en gros il file un mauvais coton. Nous sommes un peu gênés par ces confidences et lui redisons que nous allons attendre sans problème. Contre toute attente, son "cousin" arrive à peine 3 minutes plus tard en jeans et souliers pointus vernis. Il entre, nous entendons discuter à l'intérieur et finalement ils ressortent tous les deux avec 2 vestes et 2 pagaies.

Tout le matériel est dans un état lamentable, les kayaks sont pleins d'eau que nous tentons d'éponger tant bien que mal avec un vieux tshirt que le monsieur nous tend. Nous choisissons un kayak sit on double, accceptons le fait que nous aurons les fesses trempées et partons. Le kayak en plastique à fond plat ne se dirige pas très bien mais le lac est très calme. Nous n'avançons pas vite mais nous ne sommes pas pressés. À 8h30, le soleil est déjà cuisant. Tout est tranquille, peut-être parce que c'est samedi matin. Nous pagayons vers San Pablo, suivons la côte vers l'est jusqu'à San Marcos puis revenons face au volcan vers Santiago Atitlan.

Nous longeons plus ou moins la rive puis arrivés à une pointe rocheuse nous retraversons le lac vers le volcan San Pedro et son village. Nous revenons par la rive de San Pedro ce qui nous donne le loisir d'observer notre hôtel vu du lac ainsi que la maison du proprio dans laquelle s'engouffrent de bonnes vagues car le vent s'est levé et nous pousse dans le dos jusqu'au quai du retour, à 11h30.

En revenant à l'hôtel pour nous changer (car nos shorts sont détrempés!) nous constatons que nous sommes revenus à temps car le vent ne cesse de prendre de la force. Nous allons dîner chez Clover, où un proprio roux nous sert deux excellentes soupes et de succulents somosas végétariens. De retour au Mikaso, il vente carrément à écorner les boeufs. Le lac est tacheté de moutons et les vagues heurtent violemment les murets de l'hôtel, envoyant des éclaboussures à plusieurs mètres dans les airs. Nous faisons une courte sieste au bruit des vagues et du vent.

jour 12 - 30 décembre - Atitlan

Nous avions mis le cadran à 7h00 mais 3 innocents nous ont réveillés à 5h du mat en discutant assis dans les chaises sur la veranda devant notre chambre et celle de nos voisins. Comme c'est le 2e matin en ligne que ces idiots nous réveillent, je me suis habillée et ai ouvert la porte: ils m'ont regardée l'air surpris, je leur ai dit: hey, por favor, tchhhhtttt!, et ils ont déguerpi quelques minutes plus tard. Mais évidemment, nous ne nous sommes pas rendormis. Le vent n'a pas diminué, il a soufflé toute la nuit et il souffle toujours avec force ce matin et les vagues sont encore hautes. Nous partons à pied vers 7h30 pour aller attendre la navette pour chichi. Étonnamment, la navette arrive à 7h50, soit 10 minutes avant l'heure prévue! Nous partons prendre d'autres gens dans le village et 1 personne à san marcos puis nous "filons" (façon de parler, étant donné l'état de la route) vers chichi. Nous rebroussons chemin jusqu'à l'autoroute que nous empruntons en direction de Antigua pour quelques kilomètres puis nous bifurquons pour nous rendre vers chichi. La route sinue mais elle n'est pas mauvaise. Nous arrivons un peu plus tard que prévu car une passagère a des petits problèmes intestinaux et nous devons nous arrêter à quelques reprises pour los servicios. Nous arrivons à 10h20 à chichi. La navette se stationne à quelques pas de l'entrée du marché. Nous marchons dans les rues très achalandées où somme toute les touristes ne sont pas les plus nombreux en ce dimanche. Il y a beaucoup de locaux venus faire des bonnes affaires. Nous n'achetons pas grand chose: un poncho pour stef qui gèle car il ne fait pas la même température à chichi qu'à san pedro et il tombe de temps en temps une petite pluie agaçante, une grande couverture tissée à la main et un chapeau pour Martin. Le reste du temps nous errons dans les rues du marché et au bout du compte 1 heure aurait amplement suffi ce qui signifie qu'en réalité, cette excursion n'en vaut pas la peine. Le coût n'est pas élevé du tout mais le trajet est long: 4 heures de route pour aller magasiner ... nous ne sommes pas convaincus!

Nous revenons à san pedro vers 16h, juste à temps pour l'apéro: vin et nachos en regardant un film. Le vent ne semble pas avoir faibli depuis ce matin. L'hôtel est assez bruyant, il semble que le restaurant sera encore plein ce soir. D'autres passagers de la navette nous ont dit que l'hôtel était plein car ils avaient tenté leur chance la veille. Nous ne leur disons pas que nous avions réservé depuis le mois d'août ... ! Ils nous disent que nous nous verrons peut-être pour le party du jour de l'an que le Mikaso annonce dans le village: 100Q pour le repas (roast beef, patates pilées, légumes grillés, dessert et champagne). Bon. Que pouvons-nous y faire ... nous y serons sans doute aussi.

Nous soupons tranquilles à l'hôtel avec un feu de foyer allumé dans le restaurant car le vent souffle toujours aussi intensément. L'hôtel est complet, il y a beaucoup de monde sur la terrasse et au restaurant.

jour 13 - 31 décembre - Atitlan

Nous essayons encore de nous lever tard, mais c'est décidément difficile, d'autant plus que nous nous couchons tôt. Nous allons déjeuner sur la terrasse où le vent souffle encore, et c'est heureux car le soleil est quand même de plomb. S'il n'y avait pas ce vent, nous n'endurerions pas d'être 10 minutes au soleil. Nous croisons nos voisins qui vont randonner au Indian Nose; ils partent vers 10h. La chaleur les dérange moins que nous! Nous allons en ville faire quelques courses et nous nous traînons les pieds quand nous ne parvenons pas à être à l'ombre.

Nous arrivons au guichet automatique en même temps que le camion qui ramasse les vidanges; nous l'avons déjà vu auparavant. Les employés grimpent sur les sacs empilés dans le camion pour accéder au 2e étage des établissements d'où ils lancent les ordures. C'est un exercice qui nous semble tout sauf sécuritaire y compris pour les piétons car les rues ne sont décidément pas faites pour un véhicule de cette envergure. La fumée noire qui s'en échappe lorsqu'il redémarre nous asphyxie quasiment. Nous dînons au Clover parce que la soupe patates & oignons et les samosas sont trop bons! Nous buvons du vin dans la chambre en profitant de la vue sur le lac car nous quittons demain le lac Atitlan. Nous allons au souper de réveillon de l'hôtel: la bouffe est bonne mais il n'y a pas tellement d'ambiance. Nous croisons nos voisins de palier qui sont revenus exténués de leur randonnée au indian nose: ils ont eu très très chaud! Nous profitons un peu de la vue sur le lac depuis notre patio pour la dernière fois. Nous nous couchons tôt finalement car les shooters nous assomment un peu; à minuit nous sommes réveillés en sursaut par les pétards et les feux d'artifice du nouvel an.