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Katmandou

Nous avons passé en tout 8 jours à Katmandou. C'est peu et c'est aussi beaucoup. Les deux dernières journées, Martin mouchait et crachait du sang tant il avait la gorge et les muqueuses irritées par la pollution ambiante. Notre premier contact avec la ville, en route de l'aéroport vers notre hôtel, fut déjà un choc: la circulation, la saleté, la cohue, nous savions à quoi nous attendre mais la réalité dépasse sans aucun doute les images vues ici et là, et c'est beaucoup plus délabré que ce que nous imaginions. Le trajet est intense, avec la conduite à gauche et les gens qui klaxonnent en guise de signalisation. Néanmoins nous avons confiance en notre conducteur et observons dehors avec avidité.

Il y a beaucoup de gens dehors, nous naviguons à travers un dédale de ruelles où les voitures se rencontrent avec difficultés sans compter les motos, piétons et rickshaw qui se faufilent plus rapidement, le tout sans aucune agressivité, c'est le plus beau de l'affaire, peut-être le plus impressionnant.

 

 

Installés à l'hôtel vers 14h00, nous sommes sortis pour apprivoiser Thamel et les alentours. Premier objectif: ne pas se faire frapper; deuxième objectif: essayer de se faire un plan mental pour pouvoir revenir éventuellement à l'hôtel; troisième objectif: trouver un resto pour souper. Il est assez facile finalement de ne pas se faire frapper, les voitures et les motos nous frôlent mais ne roulent pas vite, il suffit de se déplacer calmement et avec assurance et comme nous l'a indiqué un Suisse rencontré à l'hôtel dans les minutes de notre arrivée: surtout ne pas faire de mouvement brusque! Nous errons quelques heures au hasard, et trouvons tout à coup le hotbread, ce qui nous situe sur la carte floue du quartier.

C'est au Curry Kitchen, très bon petit resto sans prétention, juste au-dessus du hotbread, que nous avons pris notre premier repas à Katmandou, sur la terrasse d'où on peut observer les gens et l'incroyable entremêlement des fils électriques qui passent de bâtiments en bâtiments et sur lesquels se posent des dizaines d'oiseaux. C'est donc à l'abri au 2e étage que nous nous sommes familiarisé avec la circulation: les voitures, les nombreuses motos, les rickshaws, les piétons, les vélos très chargés, tous se cotoient dans un calme chaos.

 

 

 

 

Le matin suivant, notre guide vient nous chercher à pied pour nous mener à l'agence, afin de régler les derniers détails pour le trek qui débute le lendemain. Plus à l'aise déjà dans la ville, nous partons ensuite vers Durbar Square. Contrairement à ce que nous avions lu, nous n'avons pas été tellement sollicité par des "guides", seul un jeune homme a offert ses services, que nous avons gentiment refusés et il n'a pas insisté. Nous nous promenons dans Durbar Square, en observant les gens, les pigeons, les vaches et les temples. C'est une première approche, nous y reviendrons vers la fin du voyage et y passerons plusieurs heures assis en haut d'un temple à regarder vivre le square.


 

 

 

 

 

 

À Katmandou, il faut oser prendre des rues qui ne sont pas sur les plans (la plupart!) et s'engouffrer dans des cours intérieures. C'est ce que nous avons fait un après-midi juste avant notre départ, et nous sommes tombées sur une magnifique stupa, quelques temples, des gens assis qui relaxent et un petit local où des étudiants pratiquent la peinture des moines tibétains.