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logement

À Katmandou nous avons logé à l'hôtel Shakti, 20$ la chambre occupation double avec salle de bain et douche avec eau chaude. Le service était excellent, les déjeuners étaient inclus, nous pouvions les prendre dans la très belle cour fleurie et en retrait de la rue. La localisation est parfaite, i.e. pas en plein coeur de Thamel mais à 5 minutes à pied de tout. Nous avons laissé des effets en consigne à l'hôtel à deux reprises, quand nous avons quitté pour le trek, puis pour Chitwan, sans aucun problème et sans frais. Les bagages étaient gardés sous clé, et nous les récupérions en 2 minutes à notre retour, avec le reçu.

À Pokhara nous avons logé à l'hôtel Fairmount. Très propre, belle salle de bain sur la céramique, douche avec pression et eau chaude, télévision dans la chambre où nous nous sommes régalés d'émissions indiennes et avons visionné "air force one" doublé en nepali! Le déjeuner était inclus et nous avons lunché au resto de l'hôtel le midi de notre arrivée, d'un excellent dhalbat et d'un énoooorme burger au thon avec frites, c'était très correct comme bouffe servi dans une petite cour charmante attenante à l'hôtel.

Sur le trek, les lodges offrent des chambres simples, c'est à dire 2 lits simples, une table de chevet et quelques crochets au mur.

Il y a une salle commune où se prennent les repas et où il y a parfois un poele, fabriqué avec un baril en tôle posé sur un bloc de ciment et dans lequel une porte a été découpée par où on entre le bois et on souffle sur les braises. Les quelques fois où il y avait un poele dans la salle commune, notre soirée en a été transformée, car autrement il faisait trop froid pour veiller à la lumière des lampe au kerosène. Nous avons quelques fois acheté de l'eau bouillie (30 roupies pour 1 litre) pour remplir nos nalgènes et s'en faire des bouillotes que nous poussions au fond de nos sacs de couchage: chaleur et réconfort assurés!

nourriture

sur le trek:

Nous nous attendions (je ne sais pas pourquoi d'ailleurs...) à ne manger que du Dhalbat sur le trek, ce qui nous aurait tout à fait convenu, car il était toujours excellent toutes les fois où nous en avons mangé. Or, ce n'est pas du tout ce qui s'est produit. Les lodges font partie d'une association, et le menu est donc assez semblable d'un lodge à l'autre, et surprenament très varié. On offre une variété de soupes, de pâtes (spaghetti, lasagne, macaroni), de nouilles, de chowmein, de sandwich, burgers, légumes au curry, et bien sûr toutes sortes de riz! Les déjeuners sont presqu'aussi variés avec des oeufs sous toutes les formes, des porridge, du muesli, des roties, des chapati ..... vraiment, nous n'avons pas crevé de faim ni d'ennui, si ça se trouve nous avons trop mangé! Tout cela est offert à des prix dérisoire. Nous avons bu presque tous les soirs la bière locale, Everest, qui ne goûte pas grand chose mais n'est pas mauvaise et donne une allure de party au souper.

À Katmandou, le choix de restaurant est impressionnant et tout est à des prix dérisoires, pour nos critères occidentaux en tout cas. Il en coûte rarement plus de 10$ pour deux pour un excellent repas dans un restaurant touristique, un peu plus si on boit de l'alcool.

Liste des restos visités à Katmandou et à Pokhara

Le Hotbread: boulangerie-pâtisserie, où nous avons mangé de succulents sandwich au thon et des gâteaux au chocolat. On peut prendre le sandwich et grimper l'escalier pour manger sur la terrasse qui est aussi celle du CurryKitchen.

Le CurryKitchen: juste au-dessus du Hotbread. Nous y avons mangé quelques fois d'excellents végé-burgers (ils sont tous bons au Népal d'ailleurs) et de momos juste assez épicés. On peut y prendre une Everest en regardant en bas, la circulation, et en haut, les nombreux oiseaux qui volent de fil électrique en fil électrique.

Le Roadhouse cafe: très sympa comme endroit, chaleureux et plein après 19h, même si nous n'étions pas en saison. Nous y avons mangé des pizza au four à bois, une soupe tomates-lait de coco, des penne champignons rotis, des burritos végé, bref! tout y était très bon et le service est enthousiaste.

Helena's: la plus haute terrasse en ville, dit-on. C'est bien possible, en tout cas il faut monter toute une volée de marches pour y arriver, mais ça vaut la peine!! Une vue imprenable sur Katmandou, intéressante de jour comme de soir. On y a déjeuné et on y a aussi soupé: lasagne gratinée et moussaka, mmm!! le service est parfait.

Pumpernickel: on y a déjeuné et lunché, d'omelettes en sandwich invraisemblables! La soupe minestrone et les jus pressés étaient aussi très bons. C'est un très bon spot pour déjeuner rapido le matin, quoique ce doit être passablement fréquenté en saison, car la cour intérieure est ravissante.

Les yeux: nous y avons mangé sur une superbe terrasse, où on peut aussi s'assoir sur des coussins et fumer la chicha! La bouffe était très bonne mais le service très moyen (on a même oublié de nous servir un plat ...), mais comme le serveur et le cuisinier étaient très sympas et avaient l'air un peu partis, nous ne leur en n'avons pas tenu rigueur!

KC's: la terrasse était très belle avec un poele au mileu même au 3e étage et une vue intéressante sur la rue animée en soirée. La nourriture était correcte, nous y avons mangé des pâtes.

Moondance, à Pokhara: très belle terrasse, confortable. Nous y avons lunché avec une salade (!) et des momos qui étaient grillés et particulièrement savoureux, les meilleurs que nous ayons mangés pendant le voyage. L'intérieur du restaurant était très beau, avec un grand foyer au centre et le menu était très intéressant. Il s'agit d'une co-gérance canadienne-népalaise, à ce que disait l'ardoise sur le trottoir.

Lemon Tree, à Pokhara: restaurant avec une belle ambiance, nous y avons soupé un soir de panne de courant, tout y était à la bougie, c'était très charmant. Nous y avons mangé une très bonne moussaka et un sandwich au thon peut-être trop mayonnaisé au goût de Martin qui avait encore l'estomac fragile.

À Bhaktapur, nous avons lunché chez Sunny, sur une belle terrasse avec vue de bons végé-burgers et frites.

agence

Nous avons fait affaire avec l’agence locale Trinetra de qui nous avons eu un service sans faille. Voici les services que nous avons reçus d’eux.
Avant le départ
- nous avons communiqué avec eux par courriel en français
- ils nous ont offert une panoplies de parcours possibles pour le trek et même d’en monter un sur mesure pour nous selon nos envies
-ils se sont occupés de différentes formalités pour nous soit :

réserver l’hotel que nous avions choisi à katmantdou
obtenir le permis de trekking
réserver et organiser le transport vers le lodget à Chitwan
réserver les bus en direction de chitwan et en direction du départ en trek
Puis une fois arrivés sur place
-ils sont venus nous chercher à l’aéroport à notre arrivée au népal, puis à notre arrivée de pokhara, et venus nous chercher à l’hotel en taxi le matin du trek vers le départ en bus
-finalement ils nous ont fourni les services d’un guide francophone pour la portion trekking, Dhan Bahadur Gurung, qui s’est avéré très sympathique.

Dhan s’est occupé non seulement de nous guider et de nous expliquer différentes choses sur les endroits que nous traversions, il s’est aussi occupé de notre hébergement chaque soir en lodge, de commander nos repas, et de répondre à nos nombreuses questions. Il a été un guide parfait, en ce qui nous concerne, marchant parfois à nos côtés en jasant, parfois devant ou derrière nous, nous laissant profiter seuls du paysage et de la marche. Il était souvent notre contact avec les gens que nous rencontrions, ce qui nous permettait d’établir des liens plus facilement. Nous avons aussi beaucoup appris en parlant avec lui de sa vie dans son village d’origine et des coutumes du pays.

En sommes, même si cela représente sans aucun doute des frais supplémentaires de faire affaire avec une agence, nous sommes ravis de notre expérience, particulièrement en ce qui a trait aux services du guide, et nous referions affaire sans hésitation avec la même agence, que nous recommandons sans restriction. Nous pensons que le guide représente vraiment un atout dont nous ne nous priverions pas.

transports

Depuis Montréal, nous avons fait le trajet suivant: Montréal-Londres-Doha-Katmandou, et l'inverse au retour, avec Qatar airways. Tel que nous l'avions lu avant notre départ, tout est parfait avec Qatar airways et nous n'avons strictement rien à redire. Le trajet aller comme retour incluait de longues escales à Londres et Doha. L'aéroport d'Heathrow n'est pas idéal pour une longue escale, il y a toujours la foule, on trouve difficilement des places pour s'étendre, et surtout impossible d'être tranquille. Tout est bien sûr exhorbitant, il n'y a que l'eau en bouteille qui soit à un prix raisonnable. Heureusement, car le transport d'eau embouteillée en avion est devenue un réel défi! L'aéroport de Doha est flambant neuf, certaines portions en sont même toujours en construction. Au niveau restauration, le choix est ... en fait, il n'y a pas vraiment de choix. Il y a une toute petite cafeteria avec 2 choix de menus environ et quelques salades flétrie et un A&W qui vend de la junk à un prix assez élevé (mais normal pour un aéroport). Le duty free est complètement invraisemblable et des gens s'y bousculent pour y acheter du lait en poudre et des contenants géants de Tang!?!On peut y acheter des appareils électroniques, des voitures, des bijoux ... Autre occupation pour passer le temps: l'accès internet est gratuit pour une trentaine d'ordinateurs disponibles, 10 minutes à la fois après quoi l'ordinateur redémarre. C'est un aéroport assez tranquille, du moins pendant les deux escales que nous avons faites; on peut s'y assoir à l'écart assez facilement. Et surtout nous avons testé au retour les "quiet rooms": salle de repos dans le noir et le silence où l'on peut dormir sur des chaises longues en suspension! Un écran de l'état des vols permet de n'ouvrir qu'un oeil pour vérifier que son vol n'est pas encore parti!

L'aéroport de Katmandou est assez petit et le service est efficace. À notre arrivée il ne nous a pas fallu une demi heure pour récupérer nos bagages, changer de l'argent et obtenir notre visa.

Dans katmandou, les déplacements à pieds sont possible mais il faut quelques jours avant d'être parfaitement à l'aise dans la circulation dense et animée, les rues mal en point et les vapeurs des pots d'échappement. Nous nous sommes rendus à pieds à Swayambunath, puis à pieds de Pashupatinath à Bodnath. On peut sans doute utiliser les rickshaw, mais nous avions un problème de conscience à nous faire traîner à vélo, alors nous nous sommes abstenus.

Pour les déplacements de plus de 5 kilomètres, mieux vaut prendre un taxi dont on négocie le tarif avant de monter. Nous avons pour notre part pris un taxi de Katmandou à Pashupatinath (300 roupies), de Bodnath à Katmandou (250 roupies) et de Katmandou à Bakhtapur et retour (400 roupies deux fois). Nous avons payé tous les trajets "trop" chers car nous sommes de piètres négociateurs.... Les taxis sont en piteux état et il faut avoir le coeur bien accroché dans la circulation car les chauffeurs se faufilent partout entre les camions et les autobus et s'aventurent souvent sur l'accotement en terre!

Nous avons pris le bus local pour le trajet Katmandou. L'aventure de 8 heures est pittoresque et même plaisante avec la musique indienne que crachent les haut-parleurs, toutefois pour les plus de 5'8'' elle peut s'avérer une lourde épreuve. Martin n'a jamais réussi à loger ses jambes devant lui et a donc passé le trajet assis de côté car le plafond est beaucoup trop bas pour se tenir debout. Par contre, il y a un arrêt pour le lunch et plusieurs arrêts pour faire la pause-pipi.Pendant les arrêts, nous achetons des bananes et toutes sortes d'autres choses aux gens installés près de la route.

Nous avons aussi pris un bus dit-touristique de Katmandou à CHitwan (au retour il s'agissait plutôt d'une fourgonnette). Le bus est un peu plus confortable, en tout cas pour les jambes de Martin. Par contre, la conduite est la même. Et il ne faut pas se le cacher, les trajets en autobus au Népal sont très dangereux. Ce n'est pas une question de point de vue culturel, on croise des dizaines de carcasses de bus et de camion dans les ravins qui longent la route, tous avec le devant du véhicule ramassé par un face à face. Les chauffeurs conduisent toujours dans la voie opposée à la leur, n'en déviant que lorsque l'on risque le face à face, et encore là, pas toujours! Il nous est arrivé à plusieurs reprises que notre chauffeur freine en catastrophe de même que le chauffeur qui nous fait face pour qu'au bout du compte les deux véhicules s'immobilisent à 2 pouces l'un de l'autre. Les routes sont en mauvais état, mais même lorsqu'elles sont belles, la vitesse et la conduite des chauffeur représentent un danger permanent.

Pour revenir de Pokhara vers katmandou, nous avions choisi de prendre l'avion: que voilà là un choix éclairé! 22 minutes de vol sans histoire avec une vue im-pre-na-ble sur les montagnes (il faut s'assoir à gauche), nous avons gagné une journée pour la modique somme de 80$ par personne pour le billet avec BoudhaAir.

argent

L'aéroport n'est pas le meilleur endroit où changer de l'argent. Nous avons obtenu de meilleurs taux dans les comptoirs de change qui se trouvent dans toutes les rues où nous avons marché à Katmandou. Il est très facile de changer de l'argent même en soirée et les fins de semaine. Nous avons fait tous nos achats en roupies. Les achats peuvent être négociés, sauf bien sûr dans les épiceries et au restaurant. Les prix dans les lodges ne sont pas négociables car les lodges font partie d'une association.

douches et toilettes

En trek, les toilettes sont toujours partagés, le plus souvent deux toilettes et deux douches pour l'ensemble du lodge. S'il y a de l'eau chaude, elle est limitée, il faut donc s'empresser d'aller aux douches en arrivant au lodge. Il faut absolument des gougounes car les douches sont sur le ciment, c'est glacial pour les pieds. Les toilettes sont turques la plupart du temps et il n'y a jamais de papier hygiénique.

Dans les hôtels, les douches sont ouvertes dans la salle de bain, il faut donc ramasser ses choses pour ne pas tout mouiller! Il y a du papier hygiénique mais vraiment de très très mauvaise qualité.

pollution

Nous avions beaucoup lu au sujet de la pollution de Katmandou. Cela ne nous a pas paru un véritable problème à notre arrivée. Toutefois, quand nous étions coincés dans la circulation plus de 10 minutes, à Katmandou, le mal de tête apparaissait tout de suite et nous avons eu très mal à la gorge toute la dernière semaine du voyage. Martin a même mouché et craché du sang pendant les derniers jours. Plusieurs Népalais se promènent avec des masques ou cachent leur bouche et leur nez avec un foulard quand ils marchent derrière les automobiles, les camions et surtout les motos qui crachent une boucane noire, ou quand ils croisent des monticules de déchets odorants. Une grande quantité de poussière est sans cesse soulevée par la circulation dans les rues qui ne sont pas toujours complètement asphaltées; on est constamment recouvert de cette poussière qui s'infiltre partout et que les Népalais n'ont de cesse de tenter de balayer, mais en vain.

équipement

Pour la portion trek du voyage, nous avions choisi de ne pas requérir les services de porteurs pour ce trek somme toute assez court et qui n'allait pas nous mener plus haut que 3200m environ. Ce n'était pas un choix économique, car les porteurs ne coûtent pas cher du tout, mais nous nous sommes dit que nous devions être mesure de porter nos choses sinon nous ne méritions pas d'y aller!

Nous avions chacun un sac d'expédition de 70l pour Martin et de 62l pour Stéphanie. Visionnez le contenu détaillé de nos sacs

Pour la petite excursion à Chitwan (3 jours/2 nuits), nous n'avions apporté qu'un sac de jour de 30l chacun, et ce fut suffisant, sauf qu'il aurait fallu apporter les sacs de couchage.

Au total, nous avions chacun un duffle bag de 100l contenant nos sacs d'expédition, bâtons de marche, sacs de couchage, vêtements de rechange pour katmandou et pour le trek.

Nous avions préparé une trousse de premiers soins, dont vous pouvez voir le contenu ici.

Nous avons apporté un appareil polaroid (que nous avions acheté usagé, 30$). Cet appareil nous a permis de prendre des photos des gens que nous avons rencontrés, en leur donnant immédiatement l'épreuve, ce qui leur faisait vraiment plaisir. C'est une expérience que nous allons définitivement répéter dans nos prochains voyages.

budget

Le Népal est sans contredit une destination économique car les prix de logement et de nourriture sont dérisoires. Pour nous, au départ de Montréal, la plus grosse dépense est le billet d'avion que nous avions acheté en juillet 2007 pour le départ du 15 novembre. Même quatre mois d'avance, il commencait à être moins 5, il y avait de moins en moins de choix de compagnie aérienne et les prix montaient de jour en jour. Nous n'avons rien dépensé en vaccin car nous avions déjà été vaccinés pour un autre voyage il y a trois ans.

budget détaillé ici