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Semaine 1

Jour 1 vendredi 20 mai et Jour 2 samedi 21 mai

Nous embarquons dans l'énorme avion. Il fait une chaleur étouffante. Nous ne dormons pas vraiment. Arrivés à Paris, c'est le bouchon à la sortie puis aux douanes où il faut passer pour récupérer nos bagages, pour ensuite s'enregistrer avant de prendre vol vers Marseille. La sécurité est très très lente et finalement nous arrivons à la porte d'embarquement seulement 20 minutes avant le départ. Le vol Paris-Marseille se déroule sans encombre. Nous n'avons pas obtenu des billets côte à côte mais un agent de bord s'occupe de nous et nous sommes finalement assis à de meilleurs siège, seuls tous les deux. L'aéroport de Marseille est petit et tranquille. Le vol vers Ajaccio prend à peine 50 minutes et nous avons de superbes vues sur la Corse avant l'atterissage.



Il ne faut que quelques minutes pour récupérer les bagages, puis une bonne heure pour prendre la voiture chez le loueur. Évidemment, le tarif n'est pas celui de la réservation mais nous signons quand même, avons-nous un autre choix!? Il est 19h30 quand nous montons dans la voiture, il fait un soleil radieux et environ 22°C, une température parfaite.


Nous arrivons à l'hôtel Le Dauphin vers 20h00. Extrêmement chanceux, nous trouvons un stationnement à quelques mètres de l'hôtel. Nous soupons sur la terrasse extérieure de l'hôtel, sur une rue passante d'Ajaccio, témoins privilégiés de l'activité de la ville; le menu du jour nous convient parfaitement: potage, dorade et 1 litre de vin rosé bien frais!

En soirée, pendant que nous sirotons notre vin, des jeunes en liesse klaxonnent et agitent des drapeaux car le Gazélec d'Ajaccio vient d'obtenir l'accession à la finale du CFA! Nous montons un demi à la chambre et dormons tôt car la journée a été longue!

 

 

 

Jour 3, dimanche 22 mai

Nous partons de l'hôtel à 10h30, passons à la boulangerie, au guichet automatique et à l'épicerie pour faire quelques emplettes puis montons vers les Milelli, un parc où les Bonaparte avaient une maison de campagne. Nous y picniquons, puis prenons la route tranquillement.

 

 

 

 

Après Villavona, nous descendons vers la superbe côte que nous apercevons au loin et ne résistons pas à l'appel de la plage de la marina di Lava: sous un soleil de plomb nous faisons notre première trempette en mer corse. L'eau est très bonne, il n'y a pas un chat et nous siestons au soleil.

 

 

 

 

Empruntant la route 194, nous montons ensuite vers Vizzavona, où nous arrivons vers 17h00, après 1 heure de route à peine. La maison d'hôte est belle, l'accueil très sympathique, la chambre est propre et la douche réconfortante. Nous soupons à notre chambre avec nos provisions et dormons tôt.

Jour 4, lundi 23 mai


Nous préférons la grasse matinée à la rando qui était prévue à Ajaccio, d'autant plus qu'il fait décidément très chaud.


Nous choisissons la fraîcheur de la forêt et quittons donc la Casa Alta vers 13h pour aller marcher la Cascade des Anglais, un petit sentier calme d'environ 3 heures.

Le GR20 passe juste devant la maison d'hôte et nous croisons quelques randonneurs avec leurs gros sacs. Nous repérons la gare et son café, où nous comptons souper plus tard. Le sentier de la Cascades des Anglais est bien indiqué, il suit pour la majeure partie le GR20 le long d'une rivière. C'est un beau sentier qui nous rappelle les sentiers forestiers au Québec, avec un tapis d'épines de pin et de cocottes au sol et le son de la rivière qui cascade. La montée est en pente douce et le couvert forestier nous protège la peau du soleil cuisant. Il fait vraiment très chaud, exceptionnellement selon notre hôte Vincent, mais pas suffisamment pour nous motiver à la baignade dans l'eau glacée de la rivière. Nous le regrettons encore à ce jour, quand nous revoyons sur les photos les bassins cristallins et rocailleux où nous n'avons pas vu un chat. Nous faisons demi-tour et regagnons la gare de Vizzavona .

 

La plupart des sentiers sont des aller-retour plutôt que des boucles ce qui rend les retours un peu plus ennuyeux. Nous discutons avec Vincent qui nous explique un peu son travail et sa vie. L'hiver, ils ne sont que 3 habitants au hameau, soit lui et les 2 chefs de gare. Il nous recommande un sentier pour demain, qui monte jusqu'à une crête et d'où on a une belle vue. Toutefois, le fait qu'il mentionne que nous ayons l'air sportif nous laisse songeurs quant à la difficulté du dit-sentier: avec cette chaleur, nous ne voulons pas nous lancer dans de trop importantes expéditions! Nous consultons quelques cartes et quelques guides puis quittons pour souper au Café de la gare. Il y a le choix entre 2 restos en fait, le café du chef de gare et le café Corsica qui a l'air bien aussi mais comme il s'agit d'une cuisine familiale, selon l'ardoise, il y a moins de choix pour les végétariens que nous sommes. Nous mangeons dehors, évidemment. L'ambiance est très agréable, il ne semble pas y avoir de touristes, seulement quelques habitués qui discutent avec les serveuses. Le train pour Ajaccio passe pendant que nous sommes attablés, 3 ou 4 wagons qui ne s'attardent pas: sitôt les 2 passagers en voiture, hop! le train repart. Nous prenons le menu du jour, à 18.50E qui inclut une entrée tomates et fromage frais maison, une omelette brocciu/menthe pour steph et un chili pour Martin, des fromages de la région et une compote de figues, et une mousse aux fraises trop sucrée pour finir. Le tout arrosé d'un demi de vin blanc. La vue est belle sur les montagnes, le temps est clair et l'air est doux. Nous remontons à la Casa Alta et sommes au lit assez tôt.

Jour 5, mardi 24 mai

Martin déjeune au gîte, avec les autres visiteurs. Nous partons vers 11h pour Vivario par la N193. Nous marchons dans le village, visitons la fontaine de Diane et profitons des superbes vues sur les environs. Puis nous prenons la route D343 et passons par Murraciole puis par le col de Morello jusqu'à Vezzani, un très beau village et la route est vraiment superbe. Sur la gauche nous prenons ensuite la D43 par Antisanti en direction d'Aléria vers laquelle nous plongeons littéralement en descendant vers la côte. Nous lunchons sur la plage et profitons de l'eau calme et tiède pour nous baigner avant de reprendre la route. Pour changer, nous prenons la N198, et remontons par la D343 et la D344 pour aller rejoindre la D69 mais celle-ci est barrée après Ghisoni! Nous devons donc faire demi-tour et refaire le très beau trajet, qui longe le Fiumorbo, passant par les défilés de Strette et de l'Inzecca. Nous revenons vers le barrage de Trevadine et le superbe lac qu'il forme, puis reprenons la route vers le col de Vizzavona.

Il est environ 18h lorsque nous nous stationnons pour entreprendre une petite randonnée d'une heure trente aller-retour. Il s'agit du sentier de Madonnuccia qui monte jusqu'à des bergeries puis sur des rochers jusqu'à une crête d'où la vue est vraiment belles sur les montagnes environnantes et la forêt de Vizzavona.

Le hameau de Vizzavona est à 2 km en contrebas et nous revenons tranquillement pour aller souper à la gare encore ce soir.

Jour 6, mercredi 25 mai

Après avoir déjeuné avec notre hôte, nous plions bagages et partons pour Piana. La nationale est complétement congestionnée pour entrer dans Ajaccio, alors nous bifuquons par la route d'Afa (D161) qui rejoint plus loin la D81 que nous suivrons ensuite toute la journée. La route est très belle jusqu'à Piana, où nous faisons quelques courses en prévision d'un pic-nic; nous prévoyons tôt car les commerces ont tendance à être fermés entre midi et 16h.

Nous nous dirigeons ensuite vers le Capo Rosso où nous partons en rando à 11h, sous un soleil de plomb et un mercure qui indique 34°C. Plutôt en descente, à travers le maquis, la première heure est assez facile malgré la chaleur écrasante. La vue est splendide sur la mer, où des voiliers sont amarrés dans de petites anses autrement inaccessibles. Les trente dernières minutes sont proprement infernales car à flanc de rocher, nous sommes vraiment exposés et il fait très très chaud. Sans difficulté réelle, le trajet nous semble pourtant sans fin et nous arrivons à la tour genoise, tout en haut du sentier, sur le coup de midi, comme deux cons. Inutile de dire qu'il n'y a pas foule, nous sommes 5 en tout, qui calcinons. Quatre qui calcinent en fait car Steph s'est installée dans le 2 pieds carrés de courte ombre que prodigue la dite-tour. Pendant qu'elle tente de retrouver une température corporelle normale en se collant aux pierres froides, Martin n'écoute que son courage et grimpe l'escalier qui monte le long de la tour.

Après 30 minutes de pause, nous décidons d'écourter le supplice et redescendons sur le sentier; le retour nous paraît dix fois plus long et quand nous revenons au four qu'est devenue la voiture, nous décidons de nous rendre à la plage d'Arone, 10 minutes plus loin. Il n'y a pas grand monde, considérant qu'il fait si chaud et si beau; nous nous baignons et l'eau est vraiment très bonne. Nous lunchons puis reprenons la route vers Porto et Ota.

La route de corniche est encore très belle, et nous pouvons vraiment apprécier les paysages puisque nous ne pouvons pas vraiment rouler plus de 40km/h sans mettre notre vie en danger. Nous arrêtons pour voir les calanques, puis Porto qui est déjà à cette date-ci complètement envahie par les touristes; nous n'osons imaginer de quoi cela peut avoir l'air l'été, en pleine haute saison. Nous mettons déjà de longues minutes à traverser le bourg, immobilisés derrière des bus qui déchargent des touristes avec de grosses valises en bloquant les rues vraiment pas conçues pour ce genre de circulation lourde!

 

 

Nous sommes contents d'avoir plutôt réservé notre hébergement un peu plus loin, dans une toute petite ville, Galeria, où nous arrivons vers 19h00. La chambre est flambant neuve, la douche est appréciée. Nous soupons au resto de l'hôtel, juste en face, de deux excellentes pizza sur le charbon de bois, arrosées de vin rosé bien frais. La soirée est très agréable, la terrasse est bondée, et il fait encore très chaud quand nous regagnons notre chambre vers 22h30.