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informations pratiques

Hébergement

Nous avions réservé nos hébergements avant le départ. À certains endroits, comme Bonifacio, même si tôt en saison, tout était complet à notre arrivée. La plupart des hôtels n'ont pas de stationnement ce qui peut occasionner quelques désagréments et des frais supplémentaires dans les villes comme Ajaccio, Bonifacio, Calvi ou Porto.

À Ajaccio, nous avons dormi à l'hôtel Le Dauphin. La chambre n'était pas belle et petite, mais elle était propre, même s'il y avait une petite odeur d'humidité dans l'air. L'hôtel est situé sur le boulevard Sampiero, qui est très passant, toutefois notre chambre était à l'arrière et nous n'avons eu aucun problème avec le bruit de la rue. D'ailleurs, la situation est centrale, parfaite pour partir à pied visiter Ajaccio ou faire des courses. Il faut trouver une place de stationnement dans les environs, nous avons été chanceux de trouver un emplacement dans la ruelle juste derrière pour les 2 soirs. Nous avons mangé au restaurant en bas de l'hôtel, sur la terrasse extérieure où le spectacle de la rue est très animé. La nourriture était bonne à très bon prix.

À Vizzavona, nous avons dormi à la Casa Alta, une très belle maison d'hôtes tenue par le sympathique Vincent. La chambre était très propre, la salle de bain impeccable, et la situation de l'endroit est parfaite: sur GR20, à 2 pas de la gare de Vizzavone, et tout près d'une multitudes de sentiers. En voiture, on peut en une journée rejoindre l'une des côtes, sillonner la forêt, ou même aller au cap Corse. Vincent met des guides de voyage et des cartes à notre disponibilité et il est toujours intéressé à offrir des conseils ou des idées pour les randos, les soupers, les sorties. Les déjeuners sont inclus mais comme partout, ils consistent en croissants et café, ce qui n'est pas tout à fait soutenant lorsqu'on prévoit aller marcher plusieurs heures!

Sur la côte ouest, plutôt que de dormir à Calvi ou à Porto, nous avions choisi la commune de Galéria, située tout près de la réserve de Scandola et de la réserve de la vallée du Fangu. L'été, des excursions en mer partent de la petite marina, mais au moment où nous y étions, il n'y avait vraiment pas un chat. La plage de la Marine est parfaite pour la baignade de fin d'après-midi. Nous dormions à l'Alivu d'où nous pouvions marcher à la plage et au village. L'hôtel de 6 chambres est flambant neuf. La chambre était très très propre, avec un grand balcon équipé d'une table avec deux chaises. La salle de bain et la douche étaient parfaites. L'environnement immédiat de sable et de terre n'est pas très attirant, mais juste en face il y a le resto tenu par les mêmes propriétaires, avec une belle grande terrasse où nous avons mangé d'excellentes pizzas cuites sur le four à bois. C'est notre coup de coeur du voyage, tant l'hôtel qui nous convenait parfaitement que Galéria comme tel qui constitue un port d'attache sympathique et moins couru pour visiter ensuite les alentours.

Au Cap Corse, nous avions choisi l'hôtel Santa Severa, à la marina di Luri. Il s'agit d'un genre de motel, ce qui surprend un peu à l'arrivée. Situé sur une butte surplombant la route, on y a de la terrasse de notre chambre une superbe vue sur la mer, et on peut s'assoir à la table sur le balcon pour souper en profitant du paysage et du vent. La chambre était grande, très propre, équipée d'un frigo mais sans service wifi. Il y avait une piscine et un restaurant, fermés tous les deux car nous étions hors saison. Le propriétaire nous a quand même cuisiné des super bonnes pizzas que nous avons dégustées sur notre balcon.

 

 

À Corte, nous avons dormi à l'Hôtel du Nord, dans une chambre récemment rénovée, spacieuse, lumineuse et très propre. Situé en plein coeur du cours Paoli, l'avenue principale de Corte, tout ce qu'il y a à faire et à voir est à distance de marche et il y a un bar avec terrasse où on peut prendre un verre en observant les passants.

 

 

 

 

 

L'hôtel Le Mistral est certainement notre déception du voyage. La chambre était mi-nus-cu-le: si on posait nos bagages sur le sol, on ne pouvait plus y circuler du tout. La fenêtre de style soupirail, près du plafond, donnait à l'ensemble une allure de demi sous-sol, il faisait sombre et c'était très déprimant. Le tapis brun à poils longs était répugnant même si dans l'ensemble la chambre était propre.

À Bonifacio, nous avons logé au Padolo, dans un genre de bungalow, petit mais fonctionnel, équipé d'une table avec deux chaises. Nous pouvions utiliser un micro onde et un frigo situés dans une aire commune ce qui nous a permis de nous cuisiner nos repas durant notre séjour. Le lit n'était pas confortable, mais tout était propre et situé dans un très beau jardin. À seulement 1km en dehors de Bonifacio, il s'agit d'un très bon choix en pleine nature, tranquille et à l'écart de l'agitation de la ville. Il paraît que l'été, la file des voitures cherchant à entrer dans Bonifacio s'étire presque jusqu'à l'entrée du site de l'hôtel! Le propriétaire est très sympathique et donne de bon gré une foule d'informations sur les activités aux alentours. C'était vraiment le genre d'endroit où nous aimons loger en voyage.

Notre dernier logis était à Zonza, à l'hôtel l'Aiglon. La chambre était petite, laide et malpropre: il y avait des coulisses jaunâtres et des insectes écrasés sur les murs, des taches sur l'édredon et l'ensemble était vétuste et sale. Martin devait se sortir les jambes par la porte de la petite toilette pour pouvoir l'utiliser. Pour le prix demandé, c'était vraiment miteux.

Nourriture

Nous n'avons pas l'habitude de manger au restaurant, que ce soit en voyage ou la maison, car cela nous semble une dépense importante qui en vaut rarement la peine. Comme nous n'avions pas trouvé d'hébergement avec cuisinette à prix abordable (ils sont rares de toute façon, les hôtels ont souvent un restaurant où ils insistent pour qu'on mange), nous n'avons pas eu d'autre choix que de manger au resto pour environ 1 souper sur 2. L'autre souper était pris à la chambre ou sur la plage, consistant en un repas froid comme par exemple une salade de thon, un sandwich, une salade repas de poisson froid. Nous n'avions pas apporté de brûleur car il aurait fallu s'approvisionner en carburant une fois sur place et il n'aurait pas souvent été évident, surtout en ville, de sortir le soir pour se faire à manger sur le coin d'un trottoir! Les éléments chauffant électriques ne peuvent pas vraiment être utilisés non plus dans les chambres car elles sont la plupart du temps tributaires d'un système d'électricité désuet qui ne supporterait pas la surcharge (mes parents ont déjà fait sauter les fusibles d'un hôtel entier avec un tel dispositif!). Nous avions toutefois apporté tout notre équipement de cuisine de camping à l'exception des chaudrons. Nous avons presque toujours déjeuné et dîné avec des provisions achetées lors des courses. Il faut s'assurer d'avoir planifié un peu car les commerces sont souvent fermés de midi à 15 ou 16h. Les achats ne sont pas bon marché mais cela revient évidemment beaucoup moins cher que le resto. Les déjeuners sont souvent inclus avec la chambre, mais comme il ne s'agit la plupart du temps que d'un croissant avec un café, cela ne constitue pas un véritable repas, surtout si on planifie faire une randonnée en matinée ou qu'on n'est pas certain de dîner avant tard en après-midi. Nous faisions donc provision de céréales et de lait UHT, de fruits, de fromage et de yaourts que nous mangions dans la chambre avant de quitter pour la journée.

Pour les restaurants, nous avons parfois profité de la "formule" ou du menu du jour, lorsque cela convenait à notre régime sans viande, quand par exemple le plat principal était constitué de poisson ou de haricots. Les spécialités corses sont la charcuterie et les fromages frais, alors il n'était pas toujours évident de manger au restaurant lorsque celui-ci était spécialisé en bouffe locale, par exemple. Sur la côte, nous trouvions toujours du poisson au menu, mais à l'intérieur des terres c'était plus problématique. Quand le menu du jour ne nous convenait pas, nous partagions une entrée, puis prenions chacun un plat principal avec 1 demi ou 1 litre de vin (l'item le moins cher sur le menu, surtout comparé aux prix pratiqués au Québec!). La plupart du temps, il nous en coûtait de 40 à 45 euros, soit une soixantaine de dollars à deux. Ce n'est pas vraiment si onéreux, même si nous avons souvent trouvé que ce qu'on nous servait ne valait pas le prix, mais il faut dire c'est un sentiment que nous éprouvons presque toujours au restaurant! La "formule" la moins chère était le repas de moules/frites accompagné d'un verre de bière pour 10 euros. Les entrées étaient souvent très très ordinaires, style salade de tomates et mozzarella, ou salade niçoise défraîchie. Il y avait toujours du pain baguette dont nous ne sommes pas amateurs sur la table. Nous n'avons pas vraiment mangé de pain pendant tout le voyage car il est difficile de trouver autre chose que des baguettes de farine blanchie. Les bières pression locales (Pietra), blondes et sans goût, coûtaient environ 3euros la pinte. Le demi (vin blanc ou rosé du patron) était le plus souvent 4 ou 5 euros, le litre autour de 8 ou 8.50 euros, et le vin était vraiment toujours très bon. Nous avons beaucoup bu du vin corse que nous achetions à très bas prix (2 ou 3 euros la bouteille) dans les commerces, et il était toujours bon.

À l'hôtel Le Dauphin d'Ajaccio nous avons pris deux bons soupers pour une quarantaine d'euros chacun, incluant le menu du jour et 2 demis de vin rosé. La nourriture était honnête, le service sympathique et l'ambiance, sur la terrasse extérieure, très plaisante. À Vizzavona, la maison d'hôte n'offrait pas de service de restauration, et il n'y a que 2 options possibles si on veut se déplacer à pied: le café du chef de gare (où nous avons mangé) ou le café Corsica, situé juste en face. Nous avons soupé 2 soirs au café du chef de gare car l'autre restaurant offrait une carte axée sur les produits locaux ce qui malheureusement pour nous signifie aucun choix en dehors des viandes. Nous avons choisi le menu du jour pour le premier soir avec 2 demis (41 euros) et plutôt un plat à la carte le 2e soir (pour 30 euros avec 1 demi). La terrasse est belle et sympathique, avec le train qui passe à quelques mètres de notre table. La nourriture était correcte sans plus. Notre hôte au gîte nous a recommandé une table champêtre à quelques kilomètres où l'on apprête des produits bio et locaux, mais nous n'étions pas prêt à débourser davantage pour les repas que ce qu'il nous en coûtait déjà.

Au restaurant de l'hôtel L'Alivu, à Galéria, nous avons soupé à la pizzéria de l'hôtel, il nous en a coûté 43 euros pour 1 litre de vin, une entrée de moules, et 2 excellentes pizza au four à bois. L'atmosphère était absolument charmante sur la terrasse ombragée et assez fréquentée même si tôt en saison. À Calvi, nous dînons dans le port, à l'une des innombrables terrasses. Nous prenons le menu du jour incluant entrée de salade de chèvre chaud, un pavé de mérou et une tarte aux poires, à 17.50 euros avec un soda et un café en supplément. À la marine di Luri, il n'y qu'un ou 2 restos d'ouverts, sur la rue principale, et il n'y avait pas un chat. Nous avons pris la formule moules/frites avec une entrée et un demi pour 42 euros. Le lendemain soir, nous avons soupé à la chambre avec les excellentes pizza préparées par le proprio de l'hôtel. À Corte, nous avons soupé les deux soirs au restaurant et avons eu l'impression de nous faire avoir les deux fois. Nous avons mangé à deux resto différents, sur la grande place de la ville, où on retrouve en fait la plupart des restos. Il y avait quand même pas mal de monde, contrairement aux restos visités dans les jours précédents. Nous avons mangé des pâtes les deux soirs car tous les autres items du menu étaient à base de viande, et c'est là que nous avons payé le plus cher le litre de vin, soit 10 euros. À Porto Vecchio, nous avons soupé dans un resto très touristique dans la basse-ville, sur une belle terrasse bien située mais la nourriture était très ordinaire, et le service bâclé. Il y avait beaucoup de monde car les gens se précipitaient pendant l'orage dans le premier restaurant venu pour se mettre à l'abri!

À Bonifacio nous nous sommes cuisinés nos repas avec les installations offertes sur les lieux de notre hébergement. Les terrasses des restaurants de la marina offraient le même genre de repas que dans les autres endroits du genre que nous avions déjà visités, aux mêmes prix. Nous avons mangé chacun une glace un soir, pas tellement bonne, pour 5.50 euros au total.

À Zonza, nous nous sommes fait un peu avoir quand nous nous sommes sentis obligés de manger au resto de l'hôtel après que la proprio nous ait demandé à quelle heure nous allions nous y pointer ... ! Comme il s'agissait d'un resto faisant la propotion des produits et plats locaux, nous avons décidé de souper typique avec le menu corse à 23 euros incluant une soupe corse, des haricots soisson pour steph et un osso bucco pour Martin, une assiette de fruits et de fromages locaux et un moelleux de chataignes pour dessert. Nous avons aussi bu une bouteille de vin à 15 euros (!). Le repas était bon, mais ne valait absolument pas le prix. Le plat principal de steph consistait en une dizaine de haricots cuits dans un jus de tomates peu épicé avec 2 minuscules morceaux de figatellu qu'elle a failli avaler sans même m'en rendre compte. Ce fut notre repas le plus coûteux du voyage, à 61 euros. Le lendemain, nous avons soupé à la pizzéria Le Randonneur situé à deux pas où nous avons bien mangé, pour 50 euros incluant une énorme entrée de salade niçoise, 2 pizzas, un pastis, une liqueur de myrthe et un litre de vin.

Nous avons fait nos courses au carrefour, à Ajaccio, sinon dans des Spar ou des commerces locaux dans les localités que nous traversions. Il faut toujours avoir son sac à provision car aucun sac de plastique n'est fourni. On trouve de tout dans les épiceries: fromages et yaourts, boîtes de poisson, produits frais, fruits et légumes, vin, eau, pâtisseries et produits de boulangerie. On trouve souvent des produits locaux ou faits maison près de la caisse. Dans les boulangeries locales, on peut trouver des pizzas froides et des chaussons ainsi que des sandwich qui peuvent très bien dépanner pour les dîners.

Budget

Le détail de nos dépenses pour la nourriture autre que les restos (boulangeries, épicerie, etc) peut être consulté dans cette section.

Description Prix Détails Total en $ CAN
billets d'avion 1328 $ par personne 2656.00 $
assurances 146.00 $
location voiture 918.00 $
essence 364.00 $
hotel ajaccio 66 Euros 2 nuits 194.00 $
hotel vizzavona 80 Euros 3 nuits 330.00 $
hotel galeria 60 Euros 2 nuits 166.00 $
hotel san severa 62 Euros 2 nuits 170.00 $
hotel corte 84 Euros 2 nuits 248.00 $
hotel porto vecchio 80 Euros 1 nuit 110.00 $
hotel bonifacio 75 Euros 4 nuits 415.00 $
hotel zonza 60 Euros 2 nuits 166.00 $
nourriture 19 jours 1500.00 $
visites 35 Euros x2 100.00 $
stationnements 20 Euros 25.00 $
Grand total 7508.00 $

Faune

Flore

Routes